J'aime

mercredi 6 novembre 2024

« Un peuple de moutons finit par engendrer un gouvernement de loups » A. Christie

Catastrophe naturelle : ruine générale et des vies en lambeaux mais, du calme, un peu de patience, laissons les gens au pouvoir creuser au plus profond, dans le sale, le laid, le dégoût … Espérons qu’on n’aura plus pour longtemps d’une politique qui n’est que basses manœuvres et coups bas depuis de longues années. Cette horrible goutte froide sur la région de Valencia, le comportement ignoble de la racaille qui gouverne mon pays sans avoir gagné les élections et le martyre à petit feu et grand fracas de Gaza dans l’indifférence occidentale m’ont définitivement enlevé toute illusion et tout espoir. Un feu peut toujours rejaillir de ses cendres, mais de cette mélasse, de cette mafia corrompue qui a infesté chez nous tous les mécanismes de l’État ne sortira qu’un puant tas d’excréments. Cela me révulse et me donne de moins en moins d’espoir. Désolé pour ce pessimisme …

Un Bourbon courageux, couvert de boue par son peuple. Un rigolo bagarreur de basse cour se donnant des airs de caïd en carton pâte fait un caca mou devant la réaction de ce même peuple, rebrousse piteusement chemin et rentre à Madrid prêt ronger sa vengeance auprès de ses larbins et fin prêt à garder au chef de l’état un chien de sa chienne. Il y aura laissé des plumes, notre Phoenix ? J’en doute. À La Moncloa, ce qu’ils négocient réellement en coulisse, entre eux, c’est quel clan sortira gagnant, cette fois-ci encore, de la cagnotte des futurs fonds destinés aux victimes de la goutte froide. Qui seront les Abalos et les Koldo, les Aldama et les Illa d’un avenir déjà là ? Tous ces génies qui ont déjà fait de si bonnes et juteuses affaires pendant que la pandémie faisait des ravages, avec des budgets plusieurs fois millionnaires, sont les héritiers directs d’autres pourris comme eux et ont sans doute fait des émules. Dans la plus totale impunité ! Quel talent ! Une fois de plus, l’opportunité de faire de bonnes « affaires » est trop belle pour ne pas en profiter. Les menus plaisirs sont très bons et le magot prometteur : allez-y sans retenue, les gorets*  !

____

* Cette charmante appellation, « les gorets », servait dans les rangs indépendantistes basques à désigner, en 2005, leurs interlocuteurs socialistes lors des négociations de l’époque.

***

Quelques lignes de G. Albiac, le plus talentueux de mes sionistes de chevet, me surprennent agréablement. Il y affirme que son berceau n’était pas un lieu et qu’il ne l’a jamais regretté car cela le mettait à l’abri de l’enthousiasme imbécile des fervents du terroir que Georges Brassens appelait « des imbéciles heureux qui naissent quelque part ». Et il continuait revendiquant « la distance salutaire » que ça donne. Ne pas être de quelque part. Juste avoir été dans beaucoup d’endroits différents. Dans beaucoup de pays. Et savoir les apprécier pour ce qu’ils sont. Chapeau bas ! Beau texte pour regretter la pratique disparition d’Utiel, son lieu de naissance.

***

Pour mémoire, l’IA n’est ni intelligente, ni artificielle : les réponses qu’elle donne sont le résultat d’algorithmes décisionnels insufflés par ses programmeurs et de tendances générales fournies par des ressources choisies du web. Elle ne sera jamais capable de remplacer la bêtise bien naturelle.

***

Kim Jong-un, à différence de Zelenski, n’est pas une grande folle qui joue du piano avec son zizi ni ne brade ses terrains agricoles aux firmes étrangères. La superficie de la Fédération de Russie équivaut à la moitié du continent africain : 17 millions de km². Contre 30 pour l’Afrique. Avec 150 millions d’habitants, quel serai l’intérêt d’agrandir encore son territoire ? La Russie n’a jamais eu l’intention de sortir du territoire de l’Ukraine, où d’ailleurs la population lui est de plus en plus favorable parce que les Ukrainiens sont presque tous de civilisation russe. Une bonne partie aide et renseigne l’armée russe et ressent les Russes comme des protecteurs qui viennent les libérer. Les sionistes qui ont envahi la Palestine, la Jordanie, le Liban, la Syrie et l’Egypte sont des intrus venus des quatre coins du monde, surtout des pays de l’est, qui maltraitent des populations autochtones qui leur sont complètement étrangères et qu’ils haïssent.

***

Des soldats nord-coréens en Ukraine ? Selon les termes des accords militaires bilatéraux entre la Russie et la Corée du Nord, il y a bien des contingents nord-coréens en Russie pour s’entrainer aux tactiques de combats modernes grâce à l’expérience russe acquise en Ukraine face à l’OTAN. La présence de soldats américains en Europe serait une escalade et une expansion dangereuse de la guerre sur le territoire européen ? La présence de conseillers, d’espions, et d’agents israéliens au plus haut sommet des médias et de l’appareil d’état des différents pays de l’UE serait une escalade et une expansion dangereuse de la guerre sur le territoire européen ?

***

« Si effectivement les chambres à gaz c’est de la barbarie mais que Netanyahou c’est aussi un barbare au même titre qu’Hitler, où va-t-on ? » Michel Onfray aura au moins inventé un concept philosophique très pratique : le ouvatonisme. Copain comme cochon des nos cracheurs sur les pro-palestiniens et anti-sionistes. Tout est dans les nuances. Le livre de Bernard-Henri Lévy La Barbarie à visage humain débutait par un constat : « Hitler n’est pas mort à Berlin, il a gagné la guerre. Staline n’est pas mort à Moscou, il est là parmi nous. » En réaction, Gilles Deleuze a publié un tract, où il affirmait que « les nouveaux philosophes font une martyrologie, le Goulag et les victimes de l’histoire. Ils vivent de cadavres. Ils ont découvert la fonction-témoin, qui ne fait qu’un avec celle d’auteur ou de penseur. » Les cadavres qui n’intéressent pas ces philosophes-là étaient déjà en place, nombreux, depuis 1947 en Palestine.

***

La civilisation judéo-chrétienne ? La civilisation héléno-chrétienne, je vois assez bien ce que c’est. L’héritage religieux judéo-chrétien aussi. Mais la civilisation judéo-chrétienne, j’ai un peu plus de mal. L’influence de Socrate, Aristote et autres Platons par rapport à celle de Moïse ou Abraham, ça doit signifier quelque chose ! L’influence des empires perse, phénicien, grec, romain par rapport aux petits royaumes locaux de Judée ou d’Israël aussi. La Hasbara serait-elle passé par là ? Les vulgarisateurs dignes de ce nom auraient dû soigner la métaphore des deux civilisations voisines, presque siamoises, à les en croire, face aux antisionistes ennemis du bon voisinage. Car les voisins qui ont construit leurs maisons sur celles des autres et même sur leurs terres et qui veulent gentiment les massacrer après les avoir chassé dehors, c’est bien « Israël ». Comment tolérer sans broncher l’existence, en taisant leurs crimes, de tels voisins ?




lundi 28 octobre 2024

Je vous la fais brève...

Dimanche dernier, le jour se levait à sept heures, magie du passage à l’horaire d’hiver, et le ciel montrait du gris bleu après une succession de rudes averses de nuit. Aujourd’hui, le parking el les voies d’accès à l’hôtel Port Alicante ne désemplissent pas. Les trottoirs d’en face, dont les coureurs habituels semblent être tombés du lit, brillent comme des sous neufs. Un timide soleil est présent sur l’immense façade en demi cercle du Club del Mar, imprégnée de lumière reflétée par ses centaines de fenêtres et baies vitrées. L’eau tombée dans la nuit a rafraîchi un peu plus encore l’atmosphère. Vers onze heures trente, nous sortons nous promener.



dimanche 27 octobre 2024

Ajoutez des oiseaux migrateurs aux cieux de chaque journée




***


Que dire, quoi écrire et surtout comment faire pour exorciser le sionisme criminel ? L’entité sioniste, un pays fabriqué artificiellement par le mensonge, le vol et le sang en 1947-48 condamné partout par la conscience de tous. Difficile pour la propagande sioniste et ses relais, de supprimer le sens de la justice chez les peuples du monde entier, surtout après s’être octroyé le titre perpétuel de victime innocente, encaissé les dividendes (cf. N. G. Finkelstein, L'industrie de l'Holocauste. Réflexion sur l'exploitation de la souffrance juive, La Fabrique, Paris, 2001), fait pleurer dans les chaumières grâce à la magie hollywoodienne et, pour fonctionner efficacement un mensonge doit tenir sur la durée, compter sans défaillir sur une pléthore d’autoproclamés intellectuels plus ou moins connus mais bien payés pour se faire entendre, véritable artefact impérialiste : pro-européens sous tutelle américaine, fervents propagandistes proukrainiens sous contrôle OTAN, et islamophobes primaires qui ne trouvent en face, au cas où on voudrait les neutraliser, qu’une nébuleuse obsédée par le climat, le gendre et les races, véritable voiture-balai du mondialisme. Le keffieh ou le drapeau palestiniens exhibés en public par les groupuscules Lgbtq+, wokes, cancel culture, antidieu-sait-quoi, cachent mal leur condition de supplétifs de l’empire américain. Faudrait pas oublier cette réflexion mémorable : « les ennemis de mes ennemis ne sont pas forcément mes amis ». Fausse opposition au capital et au sionisme, vrais traîtres au peuple palestinien et aux classes populaires (les sans-dents, comme appelait François Hollande les pauvres gens, si on en croit  Valérie Trierweiler dans son livre Merci pour ce moment), caution du système de prédation mondialiste. Notre Europe n’est plus rien. L’Europe protectorat américain, ou directement occupée (cas de l’Allemagne ), constitue un drôle de « Jardin d’Éden » (J. Borrell) où le niveau de vie s’effondre, là délinquance explose, les crimes de toute sorte sont quotidiens, la vie urbaine devient la loi de la jungle, la corruption de ses politiques exponentielle, les lobbys surpuissants, la justice aussi dépravée que les mœurs.

***

@ Ulises Culebro

Dégoût inexprimable. Les apparitions publiques de Pedro Sanschaise me font penser aux pub télé pour les parfums : ça pue la prétention, la vanité, la putasserie, le mépris, le mensonge maladif, le faux témoignage, la putréfaction morale. Il n’y a rien de plus con et prévisible que les élucubrations de ses zombies-conseillers aux manettes de chaque prestation visuelle. Mais bon, si son électorat aime ça … Or, ces temps-ci les horreurs, comme les feuilles mortes, se ramassent à la pelle pour son entourage mafieux et quoique je tente d'ignorer généralement ce microcosme puant, cependant il m’arrive d’en relever certaines dilatations pour des raisons évidemment subjectives. Je vis avec cette idée ancrée dans ma tête que non seulement l’époque fait du laid et du sale, mais aussi qu’il y a une volonté programmée d’enlaidir et de salir ce qui existe. Les tarés ont toujours existé, mais aujourd’hui on les nomme ministre ou haut fonctionnaire public, surtout s’ils manquent de probité et de qualification professionnelle particulière. Voilà du changement ! Et de la mutation sociale. De la vraie !


mercredi 23 octobre 2024

Passage vers l'automne


Agréable surprise: relire un post de M. S.-O. ! Constater que rien ne l’empêche de continuer à écrire. Pas facile du tout. Normalement, douleurs et contretemps ôtent au commun des mortels toute envie de travailler, toute idée et tout courage. Un écrivain de race ne peut pas déserter son art, s’arracher des choses même les plus pénibles. J’aurais tellement aimé partager sinon le gîte au moins le couvert avec lui sur Bordeaux, avant notre exil méditerranéen avec R. … Comme j’ai envoyé chier fessebouc, touiteur, tombeleur et toutes ces fadaises-là, je suis relativement isolé. Koldo, Xabi, Ramon, Dominique, Joël, Josu, Leire, Maïté, Christine, Laurent … j’ignore ce qu’ils deviennent sans oublier le vieil adage qui dit « pas de nouvelles, bonnes nouvelles ».

***

 Les gens qui prétendent diriger leurs semblables dans l’Europe d’aujourd’hui ne sont que des tyrans corrompus et des lâches.

***

Une Espagne férocement divisée sous la férule de ministricules crétins car incapables et passablement corrompus, dirigés par un chef de gang (el Puto Amo) incarnant des traits de personnalité intéressants pour un phrénologue de roman du dix-neuvième. Dans le pays de Cocagne que cette bande détruit au jour le jour, il s’agit de faire le bonheur des gens malgré eux et sans leur demander leur avis. Ils ne paraissent pas mécontents, ces gens : lever, douche, petit déjeuner, télé et ainsi de suite jusqu’au coucher. Et pareil pour chaque journée que Dieu fait. Lever, bouffe, sommeil. Faites de beaux rêves ! L’extrême arrogance de la bande sanchiste est qu’elle est toujours persuadée que sa capacité de magouille et sa construction de vérités a la carte écrasent définitivement le moindre argument des braves gens scandalisés par tant d’impudence et de mépris des règles les plus élémentaires qui fondent une société. Ils ont pour eux tous les ressorts et toutes les ressources de l’État. Malheureusement, face aux critiques fondées qui prolifèrent comme des champignons, leurs très hautes réalisations à faire valoir face à l’opposition, et que le présent ne fait que confirmer à chaque seconde, ne vont pas plus loin qu’un bilan de cauchemar, des ruines là où ils foutent leurs pattes et de la laideur partout. Après six ans au pouvoir : une honte, s’ils étaient encore capables d’en éprouver. Si le grotesque gouvernement de P. Sánchez connaît des difficultés ab initio l’empêchant tout simplement de gouverner, si la société dans laquelle il a fait son nid n’est pas parfaitement parfaite, les raisons sont à chercher dans le passé, chez les différents gouvernements de la droite, toujours hors de lui. Le Mal, toujours la droite ou l’extrême droite, est forcément à rechercher dans le passé. Le Bien, lui, n’est possible qu’au présent ou au futur s’il reste au gouvernement. En Lui n’est présent que le Bien qui est bien et le Présent qui est présent. Le narcissisme et l’indécence sont les deux piliers de sa funambulesque gouvernance. Prétentieuse émanation du bourgeois flemmard (thèse merdique) et tricheur (plagiat), avec l’obsession caractéristique du type médiocre qui se contemple lui-même en génie : une furieuse passion inassouvie pour gagner l’opinion publique.

Il ne parle jamais, il répète toujours. Notre Puto Amo (putain de gros boss qui beugle sur qui taper) ne parle pas. Il répète inlassable ses mantras ringards. Mais pas la même chose tout le temps. Que nenni ! Trop facile ! Peu importe si le Boss change d’avis à chaque seconde. Peu importe : c’est un perroquet enthousiaste, dépourvu de toute trace de common decency orwellienne, qui a le génie du pléonasme et la redondance cimentés sur la surface rocheuse du mensonge permanent. Il colle parfaitement avec son temps, avec la langue qui se parle en son temps, avec la pensée qui se pense, avec l’esthétique qui prévaut et l’absence de cohérence et d’honnêteté qui commandent son temps. De l’opinion publique, on ne peut même pas dire qu’il la suit, car il l’incarne. Elle est Lui et il est Elle. Impossible de les distinguer, ils ne divorceront pas. Quand il répète qu’il combat la corruption, ce qui lui arrive souvent, cela signifie seulement que son préjugé essentiel, la corruption en général, pas la sienne à lui, le tient solidement arrimé au seul préjugé admissible de l’opinion publique : il lui faut être propre comme un sou en paroles tout en étant sale comme un goret dans les faits. Le préjugé absolu du menteur absolu est qu’il est ce qu’il ne peut pas ne pas être, ce qu’il n’aurait jamais pu ne pas être. Les troupeaux de conseillers avec leurs brouettes de conseils prétendent que chacune des Lois de Sa Suffisance, chacun de ses principes, chacune de ses marottes, chacun de ses goûts soient donc éternels, anhistoriques et inquestionnables. Ne lui dites jamais qu’on a fait autrement ou beaucoup mieux par le passé et qu’on ne s’en est pas trop mal tiré : non seulement il ne vous croira pas, mais il estimera que ce simple constat est une déclaration de guerre et un outrage majeur.


***

Seconde visite au Mubag. Énième visite au musée archéologique. Cela peut se faire avec un casque sur les oreilles dans lequel une voix rapide vous raconte toute sorte de détails intéressants, moins intéressants et tout à fait inintéressants et je n’ai pas envie d’être ainsi mené. Je préfère suivre mon chemin de vieux bonhomme. A la sortie, quelques bateaux de plaisance circulent sur l’eau calme. L’inimaginable désordre architectural des immeubles de La Explanada donne naissance à une harmonie chaotique colorée, entre crème et orange, avec les remparts de la veille forteresse de Santa Barbara qui dépassent, tenaces, sur la colline.

***

Eclair de lucidité de Bonaparte visitant la tombe de Rousseau à Ermenonville : « L’avenir apprendra s’il n’eût pas mieux valu, pour le repos de la terre, que ni Rousseau ni moi n’eussions jamais existé. »


***

Je n’arrive pas à prendre au sérieux les gens qui proclament ne pas voter et qui en même temps distribuent les bons et les mauvais points au personnel politique. Moi, j’avais voté PC, puis Euskadiko Ezkerra, IU et même, comme le dernier des cons, socialiste (!). Mea culpa. Si beaucoup de citoyens ont fait comme moi, comment espérer une autre politique ? Qu’un député, ou un sénateur, ou un président du gouvernement ou n’importe lequel, parmi tous les étranges farceurs qui se réclament de la démocratie, trouve un électeur, c’est-à-dire l’être rêvé, le martyr improbable, qui vous nourrit de son pain, vous vêt de sa laine, vous engraisse de sa chair, vous enrichit de son argent, avec la seule perspective de recevoir, en échange de ces prodigalités, des impôts surréalistes, des coups de trique sur la nuque, des coups de pied au derrière, quand ce n’est pas des coups de fusil dans la poitrine (pauvres gilets jaunes !), et le manège ne s’arrêtera jamais. Cela dépasse les notions déjà pas mal pessimistes que je m’étais faites jusqu’ici de la sottise humaine, à commencer par la mienne, et de la sottise espagnole en particulier. Notre chère et immortelle sottise a donc la peau dure.


***

« El hecho de traer al mundo a alguien y que sea una prolongación de tu propia estirpe es un acto egoísta » P. Almodovar

On comprend mieux pourquoi P. Almodovar prend tant de plaisir à tirer à bout portant sur les éventuels papas d’enfants qu’il n’aura jamais… Un anus n’a jamais rien produit d’autre que des excréments.

***

Il n’y a pas de communauté dite homosexuelle mais un lobby de récupération politique, de propagande, marchande, commerciale, culturelle, médiatique. Les dits « homos » d’un certain âge le savent. Ce lobby ne fait que diviser pour mieux gérer en terme de classes sociales . La récupération a commencé il y quarante ans avec les événements du sida. Tout ceci orchestré par la secte mondiale qui nous veut du Bien. Enfermer les êtres dans des catégories bidons pour mieux les contrôler sans leur demander leur avis dans une démocratie qui n’existe pas dans la réalité du quotidien pour les uns et les autres : salariés, handicapés, femmes, personnes âgées, adolescents, enfants, étudiants, chômeurs … Les gens sont pris partout pris dans un étau, entre deux classes minoritaires : l’une, racaille élitiste d’en haut, l’autre racaille politique d’en bas. Les mêmes âmes lorsqu’ils en ont une, exerçant une pression de plus en plus forte et tenace sur cet étau sur les populations au travers de la gestion des ressources et d’une prédation économique. Le camp du Bien est aujourd’hui à ciel ouvert, l’argent étant le laisser-passer et le laisser-faire. La puissance vitale de toutes les oppositions imaginables ne pourra plus balayer ce mécanisme infernal. On imaginait jadis la contestation sociale comme un volcan qui finirait par jaillir. Les paraboles évangéliques nous le rappelaient, avec le renversement des tables de changes des marchands du Temple et tout cela. Désormais, les âmes seront jugées à l’aune du tamis de l’enfer.


lundi 7 octobre 2024

Free Palestine ! Hands of Libanon !


***

« La révolution a cette affreuse propriété de faire remonter à la surface la lie du peuple, les ordures, les hommes les plus vils. »

Souvenirs de Pologne, Witold Gombrowicz

***

Le ciel gris-bleu de Playa San Juan me donne à penser que octobre fait des siennes. Moins qu’à Irun où il pleut sans discontinuer. Et toujours, comme chaque année depuis longtemps, le souvenir du poème de Lepoldo de Luis ”Poema para octubre”, de ces années de lycée d’une époque invraisemblable…

***

Je coupe chez youtube une vidéo de l’immonde Pilar Rahola chez un autre larbin des médias mainstream, Evaristo Machin-Mejide. Je croyais qu’avec BHL, Meyer Habib, le pathétique insulteur professionnel Losantos, Juaristi le drôle et le pompeux Schtroumpf-Albiac, j’avais mon compte. Hélas, non. Il fallait cette inqualifiable raciste de merde pour compléter la liste de trous du cul. C’est dans des moments comme ceux-là qu’on sent bien qu’on n’a rien à foutre dans cette époque de babouins. Free Palestine envers et contre tout ! Au moins, cette engeance de Netanyahou n’aura pas le dernier mot : on verra, comme disent ceux qui y voient plus ou moins bien que moi.

***

Le bar Avenida aurait toutes ses chances au concours du café le plus déprimant d’Irun. Mais c’est purement subjectif, évidemment.

***

Mettons que le Hamas, le Hezbollah, les Houtis, Assad, le Président sirien, l’Iran et tous les ennemis d’“Israël” disparaissent. Que ferait l’entité sioniste pour faire taire ses détracteurs ? Évacuer Gaza et le Liban, abandonner la Cisjordanie en démantelant les territoires occupés ? Rendre leurs terres aux Palestiniens ? Remettre le Golan aux Syriens ? Signer la paix avec tous ses voisins ? Mettre fin à leur régime d’apartheid, honte humaine après tant de blablatage autour de ses propres souffrances, revendiquées urbi et orbi ? La fiction sioniste n’a qu´un objectif : l'extermination de tous les peuples de la région pour pouvoir mener à bien son rêve délirant du Grand Israël avec l’appropriation des territoires qu'il lui faut. Les sionistes ne veulent pas vivre en paix avec leurs voisins parque que si vous vivez en paix avec vos voisins vous ne pouvez plus leur voler leur terre, les massacrer, les exterminer. Être en bonnes relations de respect et de paix avec ses voisins implique vivre côte à côte sans se chercher à se faire du mal les uns aux autres. Le cruel sionisme n'a jamais cherché autre chose que l´exterminations de tous ces “sous hommes arabes” qui encombrent et empêchent leur projet fanatique. L’extermination, puisqu’ils ne veulent pas partir, des peuples de la région est une condition sine qua non pour pouvoir concrétiser le fou projet sioniste. Il n´y a pas de sionisme qui ne soit pas génocidaire, exterminateur, criminel. On compare souvent le sionisme à d’autres moments historiques du passé. Le sionisme est au-delà de ces comparaisons, il n´y a jamais eu rien de semblable. Le monde commence à s'en rendre compte. Mais la mafia sioniste ne peut plus faire marche arrière. En fait, les sionistes iront au bout de leur folie furieuse. Le futur s’annonce terrible. Sauf pour ceux qui ont déjà tout perdu, leur vie, leurs proches, leurs biens, leur intégrité physique …




jeudi 26 septembre 2024

Nostalgie au gré des va-et-vient

Retour à Irun, inopiné et trop rapide. Quand nous revenons à notre tanière habituelle nous interrogeons immédiatement le ciel : va-t-il pleuvoir demain ? Cela nous rend mélancoliques. Des journées à relire des trucs, y compris le Quichotte de l’édition de F. Rico. Les Martin de Riquer, je les connais par cœur. Il faudra refaire nos courses sans plus pouvoir compter sur le supermarché BM à presque cent mètres de la maison : fermé pour travaux, son plafond s’est effondré il y a quelques semaines. On est bien avancés. Un an et demi après son ouverture au public. On fait bien les choses chez nous, on est les meilleurs ! Il fut un temps où les artisans des différents métiers d’ici étaient connus de tout le pays. Désormais, on ne semble se soucier du travail bien fait ni de la qualité de ce qu’on élabore. J’assiste aux élégantes allées et venues sur fond de nuages gris de quatre ou cinq oiseaux de proie qui semblent n’être là que pour moi. Nuit calme du dimanche au lundi après neuf heures de voiture. Silence absolu sans bruits de la rue. Au petit jour, des employés de Gureak attaquent leurs travaux d’élagage et taille de toute sorte de plantes ainsi que de la tonte des pelouses du Parc Alai-Txoko, des casques sur les oreilles et des équipement de martien. Et là, pas de chance comme pendant la nuit, du bruit assourdissant partout. Mardi, on rejoint le centre-ville pour prendre un café avec des amis. Trois allongés, moi mon demi classique, le tout servi par notre (jeune) vieil ami Alex, serveur français qu’on ne voyait plus depuis un an ! Il nous met au courant de ses va-et-vient avant son retour à la case départ. Cela nous fait très plaisir. On est d’autant plus content d’apprendre sa reprise de service que personne ne s’occupait des clients comme lui. Il n’est pas de ceux qui font le zozo derrière le comptoir en oubliant la clientèle … Il semblerait que l’été soit définitivement parti. La pluie annoncée dès minuit dernier est bien arrivée accompagnée d’un vent fort qui nous a renversé l’érable 
japonais. Et pluie aussi pour les jours à venir. Envie de revoir la mer haute, transformée en spectacle féérique et en bruit de fin de monde, dès la falaise de Sokoa et les remparts du fort Vauban. En fin d’après-midi, on s’installe à la terrasse du Real Union. A côté de nous, on s’inquiète : « Le Covid, il revient à fond de balle. » Juste avant notre retour vite organisé, on avait visité le MUBAG, une manière de célébrer les journée du patrimoine avant la date et à Alicante, au lieu de le faire à Bordeaux. Presque à côté, la belle basilique de Sainte Marie, saccagée à fond en trente-six, avec sa façade baroque propre comme un sou. On célébrait la messe à l’intérieur et la voix grave du célébrant occupait tout l’intérieur du temple. C’était au moment de la consécration. Malgré les mots en espagnol de la liturgie actuelle, j’entendais, au fond de ma tête, l’impressionnant « Hoc est enim corpus meum » que la voix de ce prêtre inconnu me ramenait de l’enfance. Sans nous y attarder, on a repris le bus qui nous a ramenés à Playa San Juan, type même du quartier de la plage resté au vingtième siècle. Ça ne durera pas vu le dynamisme en amont de l’Avenue des Nations. Les touristes qui arrivent sur cette plage ne savent souvent pas un mot de l’histoire des lieux. Beaucoup se déversent dans la mer et rentrent, comme il y a quarante ans, par les rues parallèles conduisant vers des blocs d’immeubles et des lotissements en vrac.


***
Photos d’A. partout et son père qui n’arrête pas d’en récupérer de vieilles, ou de trop récentes, et de nous les envoyer voie WhatsApp. Trop de mélancolie qui nous assaille, trop de souvenirs. Nous avons besoin d’être occupés pour ne plus penser. Un jour, sur un coup de tête, on prendra des billets pour Paris. Et quand le TGV ralentira à l’approche de la gare Montparnasse, on se dira que cela n’a pas valu la peine pour si peu de temps. Et encore des photos et des souvenirs à garder et à chérir pour toujours.

samedi 21 septembre 2024

C’est peu de chose de voir la mer mais c’est beaucoup ...


On voit la mer de nos fenêtres.

Lune laiteuse deux nuits consécutives. Quand un nuage plus épais passe devant, elle se fait discrète, autrement elle inonde notre balcon-terrasse de sa lumière blanche et on a envie, à cette heure-là, d’aller dormir du sommeil du juste. Depuis notre dixième étage, ici, nous voyons normalement la nuit tomber et le ciel blanchir au matin. À la maison, à Irun, notre horizon ne dépasse pas la ligne du Jaïzkibel ou les crêtes des Trois couronnes. J’ignore si les vendanges sont passées ici. Selon le calendrier grégorien la pleine lune de septembre est appelée lune du vin ou des vendanges et lune des moissonneurs, bien avant que la NASA ait eu son mot à dire. Elle exige, pour être vue dans sa splendeur partout dans le monde, l’absence de nuages, de brouillard et de poussière. Agriculteurs, moissonneurs et autres gens attachés aux durs labeurs de la terre profitaient de sa luminosité pour travailler la nuit. L’équinoxe d’automne avec la pluie sous les bras ne se fera plus attendre. Quoi qu’il en soit, cette lune jouant à cache-cache nous embellit la nuit. 

***


Le monde a l’envers mode d’emploi. Le sinistre service secret sioniste élimine par centaines voire par milliers des « terroristes » du Hezbollah et, préventivement comme ils disent, des gens qui pourraient le devenir . Nommer toutes les victimes « des terroristes », c’est les réduire à des faits divers. A des cibles militaires. Légitimes, évidemment. Et en obscurcir l’origine. Le fait que les victimes soient trop souvent des femmes et des enfants, des passants ordinaires, des gens qui font leurs courses, des malades des hôpitaux, des usagers des transports publics, laisse apparaître clairement que cette organisation criminelle à réputation indestructible a décidé  de semer partout la terreur et la mort. On ne voit pas très bien comment la seule démocratie estampillée humaniste et exemplaire aurait pu se livrer à une telle boucherie sans le blanc-seing des Américains, du Royaume-Uni et des services français voire allemands. Tout cela « au milieu de la crasse arabo-musulmane, moyenâgeuse et fanatique », car, en plein siècle de l’IA, des laïcités trois-en-un et du wokisme bienfaisant, que des gens osent dire qu’ils ont la FOI et même prétendent que cela les aide à résister et à survivre, relève de la provocation.  Soumettons-nous (submittitote !) donc, pour garder l’esprit au sarcasme, à l’utilisation du vocabulaire occidental majoritaire et omniprésent. Plus de cinquante mille cadavres après le « pogrom » - tiens, encore un terme frappant et très connoté, adoré par nos journaleux prosionistes - du sept octobre deux mil vingt-trois, les nombreux mercenaires qui remplissent chaque jour l’auge aux cochons qu’on appelle médias et RS veulent toujours nous faire croire que l’entité sioniste et sa redoutable armée d’occupation ont le droit de faire ce qui leur passe par la tête, toujours maîtres d’eux-mêmes et parfaitement sereins : une sorte de criminels zen, en quelque sorte, avec systématique invocation à leur droit de défense. Ces chevaliers de la Justice et les grandes chaînes médiatiques au service du Bien anglo-américain, s’empressent de faire croire, chaque fois qu’on a affaire à une action terroriste inqualifiable de leur part, que nos sociétés sont en grave danger de disparition ou de gangrène islamiste. L’armée hyper-équipée de cet État terroriste, qui démontre quotidiennement son héroïsme face à la population civile de Gaza, est par autodéfinition la plus éthique au monde et ses soldats des êtres hyper-moraux dont la Justice constitue le seul bréviaire.
Et c’est toujours pareil depuis 1948. Actuellement, les lâches et les ordures de la classe politique « israélienne », ce Netanyahou, ce Yoav Galant, ce Gilad Erdan ou le provocateur Ben Gvir prennent, comme convenu, la pose du Juste car ils savent que la meute dominante chez eux aussi bien qu'en Europe soumise les absout par avance. Leur stratagème consiste depuis toujours à se faire passer pour des victimes piétinées et opprimées. Les bouchers pour des agneaux qui souffrent. La racaille analphabète de leurs médias hurlant sans complexe au massacre des Palestiniens, même au moyen des bombes atomiques, pour l’élite de la planète. Le fort, le peuple élu (par qui ?) pour le faible parmi les faibles. C’est au nom du Bien qu’on torture sans péril, c’est au nom de l’injustice subie qu’on cogne sans entraves sur les victimes expiatoires désignées par ce camp du Bien, béni « par l’Histoire ». Je suis effaré de voir autant de commentateurs accepter voire se réjouir bruyamment des massacres à Gaza, de l’attaque massive d’« Israël » contre le Liban. Ils viennent briser sans complexe les règles les plus élémentaires du droit international et des conventions de Genève en blessant des milliers de personnes, sans aucun respect des principes de distinction, de proportionnalité et de précaution, et en tuant beaucoup d’entre eux, contrairement à ce qui est colporté, des civils qui ne sont ni militaires ni même membres du Hamas ou du Hezbollah. Plus abominable encore, « Israël » ouvre la voie à des actes de guerre comparables à du terrorisme en transformant des objets banals et d’apparence inoffensifs, utilisés par des civils, en arme potentiellement mortelle. Terrifiant enfin, la volonté manifeste d’« Israël » de plonger la région entière dans une guerre totale et génocidaire qu’ils devraient, forts de l’appui sans limites des Anglo-américains, gagner par définition. Par contre, cette honteuse opération ainsi que l’interminable nettoyage ethnique des Gazaouis prouve qu’« Israël » est un État terroriste aux abois. Une poignée de fous furieux qui n’éviteront pas d’être tôt ou tard  submergés par les millions d’« humiliés et offensés » descendants des milliers et des milliers de victimes innocentes tuées, expropriées et méprisées comme du bétail, moins que du bétail, qui réclameront réparation aux responsables et à ce dieu privatif qui s’est soi-disant permis d’élire de telles ordures comme meilleur échantillon de l’ignoble meute humaine. Et les Américains ne pourront rien y faire. Si ce lâche attentat avait eu lieu aux USA, j’imagine moins d’exaltation et moins d’admiration devant les milliers de gens blessés et des enfants handicapés à vie. Parmi les plus de quatre mille blessés signalés, des amputations ont été nécessaires, des cécités multiples, des lésions internes et des blessures à la hanche ont été causées par des bippers gardés dans les poches de pantalons, ce qui provoquait l’enthousiasme hilare d’une ordure de Libertad digital. Mais le Liban, c’est loin. L’engouement aveugle envers les gadgets électroniques va aussi en prendre un coup mais la banalité va vite reprendre ses droits car on n’a encore rien vu. Nous devrions nous rappeler que ce qu’« Israël » utilise contre les Palestiniens et les résistants de la région est basé sur une technologie qui pourrait facilement être utilisée un jour contre nous. L’IA, la technologie des drones, les fusils automatiques, la surveillance de plus en plus sophistiquée, la cyber technologie et, maintenant, les pagers ou les téléphones qui explosent donnent froid dans le dos. « Israël », maître en la matière, a déjà utilisé la technologie des téléphones qui explosent pour des assassinats. Lorsque la dissidence atteindra un niveau ingérable pour nos démocraties américanisées, qu’est-ce qui pourrait fait penser que nos « représentants » n’envisageront pas de tels moyens pour se débarrasser des personnes dérangeantes ?


***

Rentrée 2024 : « Un élève ne peut être privé de la totalité de la récréation à titre de punition ». Trop bavard en classe, j’ai eu je ne sais pas combien de punitions ce cette sorte, figurez-vous, et j’ai reçu également des gifles des maîtres et des profs. On pourra trouver simplistes ces mots mais je n’en ai pas été traumatisé, ni blessé. Bien au contraire, j’éprouve de la gratitude envers ceux et celles qui ont réagi à temps à mes « démarches de déviation de la ligne éducative » ou, tout simplement, à mes caprices d’enfant. De la part de mon père, il faut dire qu’il n’avait pas besoin de gifles pour que son autorité se manifeste. Le ton de sa voix et son regard suffisaient. Ma mère, en revanche, avait la menace facile sans jamais passer à l’acte à part, parfois, quelques torgnolles pour des bêtises bien connes. Avec quand même un bémol : je me rappelle encore la gifle « magistrale » d’un instituteur, au tout début de l’année scolaire 62-63 à peine arrivés, de notre bled perdu, à la capitale flamboyante. Il en distribuait à la volée pour maintenir une apparence d’ordre et j’en ai reçu une au hasard. Qui m’a laissé KO à l’autre bout de la pièce et en pleurs pour longtemps. Quelle introduction dans « le système éducatif » !  Et pourtant, il ne serait jamais venu à l’idée de mes parents d’aller voir qui que ce soit pour reprocher son geste au pithécanthrope. Comme toujours, le monde de ma génération ne se regarde qu'à travers ses propres yeux, ne se juge autrement qu’avec les idées et principes qui sont les siens, incapable en somme de se décoller d’elle-même et de son époque. Et c’est compréhensible. Qui se montrerait capable d’avoir un regard comparatif, c’est-à-dire non-absolu, historique, humble, avant de dresser un bilan ? Tout partant de gens actifs agissant aujourd’hui et tout y revenant, il est parfaitement logique que ces gens-là partagent des idées et surtout des actes. Trop fatiguant pour en débattre !

***

L’Occident est entre les mains d’un très petit nombre de familles et clans qui se perpétuent depuis des siècles et qui décident quel pays doit prospérer et quel autre devra sombrer dans la faillite. Les Rothschild, les Rockefeller, les Skull and Bones, les Bildelberg, l’élite du Bohemian Club et d’autres sont ceux qui gouvernent réellement et qui anticipent, sachant bien avant les différents gouvernements – sans parler des minus comme vous et moi – ce qui va se passer. À quoi bon écrire de tout cela ? 

***

J’ai une antipathie viscérale pour les combattants contre les ombres du passé, les justiciers anachroniques, les redresseurs de torts d’outre-tombe et tous ceux qui luttent toujours après-coup héroïquement en se regardant dans le miroir, sans égards pour le pardon et l’oubli, sans considération pour l’humaine humanité, faillible et imparfaite. On a l’air de préférer la revanche et ce qu’on appelle « la mémoire », molle et malléable comme la pâte à modeler. Et qui permet toutes les fantaisies invérifiables. Et la manne des subventions …

***

Interminable va-et-vient de gens qui promènent un chien. Regroupés, ils n’ont qu’un sujet de conversation : leur petit (ou grand) animal de compagnie. J’en conclus que s’il n’y avait pas ce précieux animal, ils ne seraient plus ensemble, ils ne s'adresseraient plus la parole !

***