Chacun suit son propre chemin, mais dans la même forêt ... Paisajes en tartana de hojalata
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mardi 19 décembre 2023
Promenons-nous dans le bois des vœux ...
dimanche 17 décembre 2023
Dramatique silence assourdissant pour la Palestine en agonie ...
Bientôt, les retrouvailles pour les fêtes de Noël en famille : les enfants arrivent, chacun s'étreint avec les autres dans l’entrée, nous changeant en une masse de têtes, d’épaules et de bras. Et on passe rapidement à table. Je suis plus que content et je pense à la première semaine de janvier prochain comme si j’avais déjà perdu une parcelle de mon âme ...
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Plusieurs jours que je n’arrive pas à
dormir comme il faut depuis notre retour d’Alicante. Je n’arrête pas de penser
à l’appart endommagé par la catastrophique fuite d’eau des voisins de dessus. La flemme de
l’assurance, le retard inexplicable – à part l’incompétence et la nullité – dans les
réparations. Micmacs de toute sorte. Douleurs de dos, angoisses, délires
nocturnes divers. J’ai du mal à rester à flot. Depuis des semaines, je reste
dans cette zone cauchemardesque dans laquelle un marteau impitoyable me frappe
un peu partout, au hasard semble-t-il. Mais le pire n’est pas l’intranquillité,
le pire, et de loin, c’est le sommeil qui se refuse à moi. Des nuits, j’ai dû
me lever près de quatre fois. Dans ces conditions, il est difficile de se
reposer, d’autant plus que trois fois sur quatre, je ne parviens pas à me
rendormir, même pour une très courte durée. Je me sens fatigué. Quand tout
provoque en nous le dégoût, vers quoi se tourner, surtout si le silence et la
paix du sommeil nous sont refusés.
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Nos retours à la maison, rue Gaston Marchou, ont été souvent sabordés par les étourneaux. Leur troupe des milliers d’oiseaux se posant sur les arbres puis s’envolain et tournoyant, se massant en formations fantasques et dessinant des vagues aériennes. Fascinés, nous sortions au balcon pour les observer.
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Neuf pour cent d'Espagnols pauvres. L'infâme social-démocratie ne sait que faire des gens vivant dans des conditions d'extrême dénuement. Et la gôôôche préfère la lutte contre le cholestérol à la lutte de classes. Quand les électeurs mettent la gauche au pouvoir, elle les entube sur le social : l’oligarchie utilise la gauche pour faire justement passer les lois antisociales, soit au moment où les pauvres se sentent protégés, croient avoir un des « leurs » (ou leurres) au pouvoir. Et quand les électeurs choisissent un candidat de droite, l’oligarchie en profite pour faire passer des lois antinationales. Logique du machiavélisme. On dirait une diatribe des années 30. Socialement, on a régressé d’un siècle.
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Fin du principe d’intouchabilité développée par nombre de responsables juifs dans le monde depuis des générations : la liberté d’expression est plus forte que la censure, parce que la raison est plus forte que le mensonge. Le mensonge, avec toutes les polices du monde, ne peut tenir éternellement : il s’effrite avec le temps, le temps tue le mensonge. Le temps serait-il raison ? Sur la réponse virulente, odieuse, criminelle de l’entité sioniste, la tension est montée depuis le 7 octobre entre les gardiens du dogme – pour qui les Israéliens sont des démocrates et les Palestiniens des terroristes – et les diverses gauches qui retrouvent leurs fondamentaux, l’humanisme et l’anti-impérialisme. À noter que même si ces gauches s’avouent anticléricales, sur le papier, leur humanisme descend tout droit du christianisme, et leur raison de la Grèce ancienne. Ces gauches qui ne veulent plus se taire devant l’injustice majeure se retrouvent mises au ban, comme elle avait mis au ban la droite depuis 40 ans. Droite qui s’est rangée sous le drapeau israélien au moment où tout basculait. Surtout ne pas tenir tête au monstre anglo-américano-sioniste devant sa folie destructrice et devant la meute médiatique inféodée à ce monstre destructeur. Au lieu de quoi, même les journalistes de la radio épiscopale espagnole (Cadena COPE) aboient avec les Américains et les Israéliens, qui sont mis au ban des nations. Il n’y a qu’à regarder les derniers votes à l’ONU, qui servent au moins à quantifier le rapport de forces. Quelle manque d’humanité et quelle erreur devant l’Histoire ! Ione Belarra, accusée de tous les maux par le lobby médiatique, soit la meute, seule capable de faire face à l’agente sioniste de l’ambassade d’Israël à Madrid, RodicaRadian-Gordon. Chez elle, ça parle tout seul ! Seule capable d’inspirer, devant le sinistre Netanyahu, un chouia d’énergie à son président du gouvernement, P. Sanchez, qui pourtant a suffisamment fait bonne mesure sur la condamnation obligatoire du Hamas, affaire devenue même pas une question de journalisme ou de politique, mais une injonction. Cette sommation non-discutable, d’où vient-elle ? À qui profite-t-elle ? Devant ce mur de haine et de mépris envers les Musulmans en général et les Arabes en particulier, la réaction de I. Belarra devant le massacre de masse de Gaza et pour un cessez-le-feu permanent et définitif relève de la pure et simple décence ! D’accord aussi pour qu’on libère des otages, si on fait en sorte qu’on puisse avoir en même temps la libération d’un certain nombre de prisonniers politiques palestiniens qui croupissent aujourd’hui dans les prisons israéliennes. Oui, quelque chose a changé, que ce soit sur Facebook ou sur « X » ex-Twitter où la liberté d’expression a été rétablie, au grand détriment des destructeurs des nations qui pillent le trésor européen, ou sur les médias subventionnés, qui coulent idéologiquement en direct devant tout le monde. G. Albiac, qui promène dans chaque article les philosophes de sa bibliothèque comme un montreur de marionnettes, J. Juaristi, « juif » (converti) de fraîche date, ou le pitre Losantos, qui terrorisait de ses vannes le Parti populaire, les dirigeants de VOX, les antivax et les antipass il y a encore peu, ne terrorisent plus personne aujourd’hui. Les gens sont aux abois, se demandant comment ils vont finir le mois, et on leur demande de chanter chaque jour, en versant si possible une larme hypocrite, l’hymne israélo-américain. Surréaliste.
Abrégé d’histoire d’Israël : racisme institutionnel, colonisation en continu et massacres de masse. Les Palestiniens sont otages des Israéliens ! Des millions en otage, et depuis le 7 octobre quelques palestiniens ont invité quelques israéliens à partager leur vie d’otage à Gaza. Les tueurs de femmes et d’enfants portent une kippa sous leurs casques, il y a des images mais il faut se donner la peine d’aller chez les chaînes non européennes, c’est pas sur CNN ou BBC que vous allez voir les tueries de masse perpétrées par l’armée la plus humaniste du monde : corps déchiquetés, visages broyés, amputés, mutilés à vie. Une boucherie inimaginable si on ne va pas sur les plateformes de sauvegarde contre la censure. Allez courage vous allez trouver de quoi affiner votre opinion, mais il faut chercher pour établir la différence fondamentale entre liberté d’expression, c’est-à-dire, levier de chaos détournant la parole publique vers le n’importe quoi et opinion libre, prise de parole courageuse guidée par la quête de vérité.
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On me casse de temps à autre les pieds avec Sartre. Que
reste-t-il de ce Sartre, bourgeois anti-bourgeois fanatique et bigleux, calculateur « philosophe de la liberté » qui s’est distingué en ne levant pas le petit
doigt contre l’occupation allemande, puis après-guerre en défendant
systématiquement les dictatures les plus abjectes ? Un beau salaud
parmi les salauds, que vaut n’importe quel salaud et qui les vaut tous.
mercredi 29 novembre 2023
Un peuple de bourreaux posant comme victime
Lorsque mes parents sont venus s’installer
dans la comarque du Cerrato, ils ont d’abord vécu quelques années dans une
maison située non loin du fleuve Carrión, le long du chemin menant à la
propriété connue sous le nom de El Vivero (post du 23 avril 2021). J’y suis né et je me souviens
de belles heures champêtres de ma vie quotidienne vers mes neuf ans. Derrière
la maison se trouvait une large bande de terre, de la dimension d’un petit
champ, au bout de laquelle passait un chemin non loin du cours d’eau du Carrión. J’ai le
souvenir vague mais persistant de bons moments passés seul à musarder parmi les
arbres au bord du fleuve du côté de Calabazanos. Ils bruissaient follement sur
les plis du chemin emplissant tout de rumeurs comme si nous étions au milieu
d’une forêt devenue folle. Je voyais le vent s’engouffrer partout et agiter le thym,
le romarin et d’autres herbes qu’on ne m’avait pas encore apprises à nommer. Je
ne sais plus très bien à quoi je m’occupais, peut-être juste à rêvasser. Je me
souviens surtout du bruit des feuilles des trembles et des peupliers, de cette
sensation de solitude tranquille, légèrement à l’écart du monde, dans la
lumière du soleil triste de l’automne tamisée par le feuillage. Ce bruit de
feuilles m’a accompagné toute ma vie. Et je reste toujours émerveillé quand les
feuilles d’un peuplier dansent agitées par le vent et deviennent torrent
d’étoiles argenté. Souvent ces derniers temps, quand nous nous promenons un
moment dans les sentiers piétons bordant la Bidassoa pour oublier nos tracas,
j’ai l’impression de revivre, de reproduire indéfiniment cette danse de
feuilles soufflées par le vent, cette scène initiale, en quelque sorte
initiatique.
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Tout ça pour ça ? Chaque jour que le bon Dieu fait, à longueur de journée, à toute heure, mois après mois, année après année, urbi et orbi, le discours tourmentant sur l'Holocauste et la Shoa nous avait rebattu les oreilles, souvent jusqu'à la caricature et l'absurdité touchant jusqu’aux derniers replis du cerveau, de ce que le peuple juif avait souffert, de ce qu'il avait dû endurer à travers l’Histoire, de sa douleur pour ses biens perdus, spoliés par des méchants de tout poil à travers le monde. Tout cela universellement reconnu par des textes de loi incluant des sanctions très graves pour que ce discours narratif ne soit pas mis en question, pour qu'il ne puisse venir à l'esprit de qui que ce soit de contredire ses termes dans des autobiographies, biographies, mémoires, essais ... Voilà maintenant plusieurs semaines que les premiers bénéficiaires de ce beau discours de victimisation systématique baignent dans leur sauce sans complexe : ça tue, ça torture, ça pilonne sans répit et sans pitié des pauvres gens privés de tout, sans armée, sans avions ultramodernes, sans marine de guerre, sans l’arme atomique brandie sans vergogne par leurs gouvernants au jour le jour, expulsés de chez eux, massacrés par une armée qui ne craint pas la communauté internationale, hautement équipée sans regarder la dépense par leurs parrains angloaméricains.
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Israël est attaqué par des pays arabes qui veulent sa destruction : ils ont le droit et le devoir de se défendre. L'Iran dispose d'un potentiel nucléaire et souhaite effacer Israël de la carte : ils ont le droit et le devoir de se défendre. Le Hamas est déterminé à tuer des civils israéliens, alors : ils ont le droit et le devoir de se défendre. La liste est sans fin des choses qui ne laissent pas d'autre choix à Israël que de se défendre, d'attaquer, de tuer, surtout des Palestiniens. Ce droit de se défendre va de soir dès lors qu'on admet que "in principio erat Israelum et Israelum erat apud Deum et Deus erat Israelum". C'est donc sans espoir et il n'y a aucune raison d'attendre un changement. C'est la réplique forgée officiellement, vers 1956, par le général Moshe Dayan, bien qu'à l'occasion, des sionistes y aient eu recours déjà auparavant, pour justifier n'importe quel crime. M. Dayan, rendu célèbre par son bandeau grâce aux médias et au cinéma, était connu aussi pour voler des antiquités et par ses appétits sexuels. C'est comme chef d'état-major de l'armée israélienne que Dayan a eu recours à cette excuse du devoir de se défendre dans un éloquent panégyrique qu'il avait prononcé avant l'attaque de l’Égypte par Israël en 1956. Dayan alimentait la peur lorsqu'il décrivait les pauvres réfugiés dans la Bande de Gaza comme " attendant de nous massacrer et de répandre notre sang " parce que, comme il le reconnaissait lui-même, " nous avons pris leur terre et en avons fait la nôtre ". Mais, expliquait-il, nous l'avons fait parce que nous n'avions pas le choix après des milliers d'années d'exil et de persécutions sans fin. Après le génocide nazi, nous voilà revenus mais nous devons toujours vivre par l'épée et toujours tenir fermement cette épée, car dussions-nous relâcher cette prise, ces sauvages Arabes assoiffés de sang y verraient un signe de faiblesse et le sang juif inonderait les rues. Autrement dit, peut-être ces Arabes qui nous regardent de derrière les portes de Gaza sont-ils fondés à nous haïr mais c'est une réalité où nous n'avons pas le choix. C'est notre destin de vivre toujours par l'épée. Les crimes commis par Israël le sont parce qu'Israël n'a pas le choix. Il doit se défendre. Dans une interview donnée il y a quelques années par un responsable des interrogatoires des services de renseignement israéliens, celui-ci décrivait comment, dans des hôpitaux israéliens, des médecins fermaient les yeux quand les agents venaient torturer, à l'hôpital, des blessés " suspectés de terrorisme ". Il décrivait comment ces agents " tiraient un peu sur les tubes " et qu'aussitôt, " les Arabes se mettaient à parler ". Puis il ajoutait que bien sûr personne ne pense que c'est bien mais que devrions-nous faire ? Nous avons le droit de nous défendre. Il justifiait la torture la plus immorale et la plus horrible contre des personnes hospitalisées, avec des médecins regardant ailleurs pendant que les agents font leur petite besogne, avec cette même excuse sans gêne. Dites, je vous prie, que ce que font partout tout le temps les Israéliens est justifié, que tuer des Palestiniens en nombre est acceptable parce qu’on a le droit et le devoir de se défendre. Le nettoyage ethnique de la Palestine est justifié parce que les Juifs n'ont pas le choix. Le lent génocide du peuple palestinien est justifié parce qu'Israël n'a pas le choix, tuer des milliers de Gazaouis se justifie parce qu'Israël n'a pas le choix, et ainsi de suite. Les médias américains ont poussé la chose un pas plus loin en y joignant : " Nous ferions de même ", comme si cela ajoutait du poids à l'argument du devoir de se défendre. Peut-être est-il temps de penser sérieusement à cet argument et d'examiner s'il n'a une formule parallèle équivalente du côté palestinien. Que devrait faire Israël pour ne plus être pas à la défensive mais à l'offensive sinon à " la compréhensive " ? Foutre le camp des villes et villages palestiniens et alentours injustement occupés. Démanteler, en partant, le mur et tous les points de contrôle. Que devrait faire Israël avec les roquettes tirées de Gaza ? Lever le siège de Gaza, démanteler le mur et les points de contrôle qui s'y trouvent, et laisser au peuple de Gaza la liberté à laquelle il a droit. Que devraient faire les Israéliens ? S'ils n'aiment pas l'idée de vivre dans un pays à majorité arabe, ils peuvent aller ailleurs ou s'y faire et, s'ils choisissent de rester, qu'ils se comportent en immigrants plutôt qu'en colonisateurs. Israël devrait libérer tous les prisonniers palestiniens, abolir toutes les lois qui octroient au peuple juif des droits exclusifs en Palestine, abolir les lois qui interdisent aux Palestiniens de revenir sur leur terre, et débloquer les milliards de dollars qui seront nécessaires pour payer des réparations aux réfugiés et à leurs descendants. Israël devrait alors appeler à des élections libres, une personne une voix, où tous ceux qui vivent dans la Palestine mandataire voteraient à titre d'égaux. Voilà ce qu'Israël a le droit et le devoir de faire.
dimanche 29 octobre 2023
Force reste à la loi ... Oui. Mais laquelle ?
Un même événement tragique. Deux réactions : analyse et langage meurtrier … Ce n’est pas pour rien que R. Jakobson avait écrit que l’Histoire a lieu dans la fureur de la phonétique.
Analyse (réaction chaude mais avis détaillé) de François Dubuisson, professeur de droit international à l’ULB intervenu sur la RTBF (7/10/23)
« Une fois de plus, la diplomatie belge et européenne appréhende le conflit israélo-palestinien à l’envers, confondant causes et conséquences, décontextualisant totalement les événements et leurs enchaînements. Bien entendu, on peut critiquer la stratégie du Hamas et exiger de lui le respect du droit humanitaire. Mais il est impossible de faire l’impasse sur le contexte du blocus militaire de Gaza, qui perdure depuis plus de 15 ans, et qui s’assimile à un acte d’agression permanent. De passer sous silence l’occupation des territoires palestiniens, qui se prolonge depuis plus de 56 ans, sans aucune perspective de fin, que du contraire. D’ignorer la colonisation qui s’accentue chaque jour, avec son lot de violences quotidiennes envers la population palestinienne, qu’elles soient le fait des colons extrémistes ou de l’armée. De nier la réalité de l’apartheid qui frappe la population palestinienne. Ce n’est que lorsque ces éléments de contexte indispensables sont rappelés, que l’on peut sérieusement analyser, politiquement et juridiquement, le déclenchement d’une action militaire par le Hamas. Pour rappel, la Cour internationale de Justice a précisé dès 2004 qu’Israël, en tant qu’Etat occupant, ne pouvait se prévaloir de la légitime défense. La solution face à des attaques émanant d’un territoire occupé illégalement est la fin de l’occupation, et non l’utilisation d’une force militaire encore plus intense, dans l’objectif de pouvoir… poursuivre l’occupation. Bref, la diplomatie belge et européenne manifeste sa cécité habituelle en isolant un épisode de son contexte juridique et politique, et montre le peu de cas qu’elle fait du droit international, si souvent invoqué dans le frigidaire contexte de la guerre en Ukraine (aucune chancellerie n’a songé à condamner les attaques de drones sur le territoire russe), mais ignoré dès qu’il s’agit de la Palestine. »
Et l’aboiement :
« J’ai violé le sabbat et la fête juive pour transmettre ce message: Israël devrait anéantir Gaza. Comptez 48 heures pour évacuer les femmes, les enfants et les personnes âgées. Détruisez tout ce qui reste, enfouissez-le et annexez-le à Israël. C’est la fin du Hamas et du terrorisme palestinien. »
Joel Pollak, X (ex-Twitter) https://en.m.wikipedia.org/wiki/Joel_Pollak
Et, trois semaines après, le monstre sioniste s'est déchaîné contre la Palestine avec toute sa capacité de destruction sans laisser pierre sur pierre ...
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Actualité brûlante et assassine : on n'y échappe pas...
« Sententiam eius quem contemnimus nostrae praelatam videre; sapientiam nostram in conspectu nostro negligi; incerto certamine inanis gloriae, certissimas suscipere inimicitias; (hoc enim declinari non potest, sive vicerimus, sive vincamur;) odisse et odio esse ob dissimilitudinem opinionum; concilia et vota nostra ubi non est opus, sine fructu omnibus patefacere; rem domesticam negligere » Hobbes, De Cive, ch. X, p. 177
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« Forcés de voir que l’opinion d’une personne qu’on méprise est préférée à la nôtre, qu’on se fiche dévant nous de notre sagesse ; qu’on maintien une lutte incertaine pour une gloire sans fondement qui engendrera sans aucun doute l’hostilité (car celle-ci est inévitable, que l’on gagne ou que l’on soit vaincu) ; haïr et être haï à cause de divergences d’opinions ; révéler ses pensées et ses désirs secrets à tout le monde sans besoin ni avantage ; négliger ses affaires domestiques … »
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“Contemplar forzosamente cómo se prefiere la opinión de una persona a la que se desprecia a la opinión propia, cómo se desperdicia nuestra sabiduría en nuestra presencia; mantener una lucha incierta por una gloria vacía, sin duda incurriendo en la hostilidad (porque esto es inevitable tanto si se gana como si se es derrotado); odiar y ser odiado por diferencias de opinión; revelar tus pensamientos y deseos secretos a todos sin necesidad o beneficio; descuidar tus asuntos domésticos…”
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À chaque fois avant de nous imposer une saloperie ils nous familiarisent d’abord avec celle-ci par le biais de la pleurnicherie culpabilisante en accusant autrui d’en être responsable. Exemple: pendant des décennies ils nous ont fait un matraquage incessant sur la barbarie nazie et son eugénisme, l’euthanasie, les expérimentations médicales … Désormais tout ceci est devenu la norme et presque personne ne s’en offusque. Et bien, ils font pareil avec le “conflit” palestinien. Là, ils en sont à la phase d’accoutumance à la vengeance, c’est à dire qu’ils agonisent les populations à travers le monde avec cette thématique. Dans une premier temps ils le font sous un angle humaniste : nous sommes les pauvres victimes de toujours, puis progressivement cela va glisser vers un narratif plus nuancé du genre « que pouvons-nous faire d’autre contre ces “bêtes” inhumaines ? Ils sont tous pareils, toujours les mêmes terroristes assoiffés de sang. Et leur trajectoire criminelle à eux, spécialistes de l’escamotage historique, passe à la trappe. Enfin, juste avant de nous imposer cette saloperie comme narratif dominant, un truc deviendra stéréotype universel : l’antienne de la seule démocratie du moyen Orient, un truc du genre “l’état d’Israël est un modèle et même une nécessité pour assurer le bien être des Arabes arriérés et sauvages et le fonctionnement harmonieux de leurs sociétés …” Nous leurs piquons leur terre, mais on en a le droit, vu que nous sommes un peuple élu (par qui, à part les Amerloques ?) Le principe de cette stratégie c’est qu’en exposant constamment une opinion publique à une thématique, quelque soit l’angle sous lequel elle est abordée (critique ou laudatif), cela créé un phénomène d’accoutumance qui atténue la réactivité des populations exposées à cette thématique, puis progressivement on finit pas imposer un projet sans que les gens ne réagissent. Les masses étant malléables, faibles et trop souvent carrément stupides finissent par adhérer volontairement à ce narratif, histoire d’avoir l’air intelligent et bien renseigné, progressiste, du côté du camp du Bien, du côté des gentils, si bien que ceux qui n’auront pas téléchargé leur app “Israel bouc émissaire malgré toutes ses innombrables vertus” sur leur smartphone-cerveau finiront minoritaires et marginalisés : des “terroristes”, des “réacs”, des “fachos”, “asociaux, “islamo-gauchistes”, que sais-je encore … Ensuite progressivement ils rendront la vie impossible pour ceux qui n’utiliseront pas cette application. Ils ont fait exactement la même chose avec l’obligation de cracher sur la Russie, de maudire la Chine … Au début c’est vivement conseillé, puis cela devient nécessaire pour pouvoir continuer à vivre juste "normalement" !
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Le Coran, aussi, parle de la « promesse « faite a Moïse :
La justice et le droit sont de vaines idées ;
Et qui veut être juste en de telles saisons,
Balance le pouvoir, et non pas les raisons. (Corneille)
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L'Espagne veut du gouvernement Frankenstein ! Sanchez courbe l’échine devant les très mafieux mini-partis catalans et se couche aux pieds de trente mille partis politiques dont il a besoin pour continuer au pouvoir. Quelque chose d’une inconcevable saleté, d’une nullité totale, d’un exhibitionnisme à la fois éhonté et sans doute irresponsable. On est arrivé au dernier degré de l’imbécilité et de l’imposture en politique.
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Normalement, l’usage de la force est cantonné aux gens qui ne font pas de mal à une mouche, et surtout à ceux qui ne peuvent et ne veulent pas vraiment répliquer. Pour ceux-là, la police et l’autorité seront partout, tout le temps. Pour les terroristes, les vrais, les durs, les quantifiés et les connus, il n’y aura plus personne.
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On voudrait être toujours amoureux, car il n’y a que ça, dans la vie, et quelques morceaux de musique et quelques après-midis d’octobre calmes, horizontales et interminables, l’odeur des plantes des champs et des jardins et l’eau transparente, un corps qu’on désire, sa tiédeur et la sensation du temps qui nous traverse sans nous blesser. C’est cela qu’il faudrait préserver, une manière de notes de guitare chatoyantes, douces, ouvertes, qui sonnent loin, une science nonchalante mais raffinée : de la délicatesse calme, allongée, chuchotée.
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jeudi 5 octobre 2023
Paresse de l'automne qui revient ...
jeudi 14 septembre 2023
En septembre, les feignants peuvent s'aller pendre.
Discussion (brève, après Oppenheimer). Il me semble impossible et néfaste de séparer la croyance de la connaissance. C'est l'erreur du scientisme actuel qui gouverne partout. Or, aucune connaissance n'échappe à la croyance, et si elle le prétend, elle est une croyance redoublée. Tout savoir peut être repris dans sa dimension de croyance et de conviction. La fidélité au vivant ne se laisse pas perdre par l'observation et les faits bruts ne peuvent être analysés que par la pensée et un sujet. Entre l’un et l’autre, Kierkegaard établissait un lien : « Penser est une chose, exister dans ce qu'on pense est autre chose. » Exister dans ce qu'on pense, dans ce qu'on fait, dans ce qu'on enseigne, dans l'amour, dans la haine … Croire et savoir. Partage indissoluble.
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Anniversaire de R. Notes-souvenir (suite) des
nuits d’hôpital d’à peine six mois. Chambre, bruits des couloirs, seuls dans un
espace réduit avec des appareils partout, avec des fils et des tuyaux partout.
J’observe les infirmières et « ma » malade. Tout le monde est très
gentil. On se croirait presque dans le monde d'avant. J'hésite à appeler, comme
l’infirmière n’a pas arrêté de me dire, parce que j’ai l’impression de déranger
en quelque sorte. Si j'appelle, si je leur explique le motif de mon
appréhension, ils vont revenir, faire plus d'examens. À trois reprises, on se retrouve avec une voisine de lit, dont on ne voit que les pieds à travers le
rideau de séparation et une partie des jambes. En revanche, j'entends beaucoup les
ronflements de l’une d’entre elles, et les voix d’une autre, collée à son portable. Elle communique en basque avec son mari et ses enfants qui
viennent de la quitter. Une voix étouffée, ronde, alourdie par la fatigue. Dans la pièce, des bips
différents, qu'on peut classer en deux catégories. De très jolis bips,
discrets, bref, sobres, qui ressemblent aux cris de ces animaux nocturnes qu'on
entend parfois la nuit, à la campagne, et qui ont tant de charme et d'élégance
dans leur simplicité essentielle. Et puis d’autres bips, beaucoup plus stridents
mais qui forment avec les premiers une jolie polyrythmie que je trouve
rassurante tant qu’ils ne s’arrêtent pas. J'aime cette surveillance accompagnée
de bruits, ils me portent, ils me guident au travers la nuit qui passe. Visites
des infirmières et nouvelles prises diverses que je ne comprends pas. Elles
m’expliquent. Pas photo avec les cons du cabinet dentaire d’Irun :
personnel pas gentil du tout mais maladroit. Ils doivent s'y reprendre à trois
fois pour l’anesthésie du maxillaire et ils le font toujours de travers ; R.,
très polie leur annonce que l’anesthésie ne marche pas puisque les piqûres qu'ils
lui ont faites n’ont pas pris. Mais ils s'en foutent. « Ça fait mal, Madame, il faut
supporter ». Simultanément : mauvaise praxis, négligence, nullité
professionnelle et connerie arrogante. Personnel jeune et sans expérience, sous
payé par les vampires qui les recrutent sans scrupule. Trop pour le prix que ça
coûte ! Je ne leur en veux même pas : changement illico de clinique
dentaire ! Vers huit heures du matin, visite de la cardiologue. Décontractée,
souriante, elle est loquace et veut se faire comprendre. Ça tombe bien, je vois
bien que les réponses à R. sont rassurantes et qu'il peut même s'engager un
semblant de dialogue entre nous, moi, complètement ignare, elle prête à me
laisser parler, ce qui est déjà énorme. Je garde dans ma tête le bref dialogue
– pour ce qui me concerne – avec le cardiologue d’Irun expliquant ce qu'est un remplacement
de valve aortique. J’avais toujours peur de lui demander quoi que ce fût vu qu’ils n'ont pas beaucoup d'humour, ces médecins. On les dérange quand on leur demande des
détails sur leur diagnostic. En tout cas, il n'a pas hésité une seconde, lui,
avant de dire à R. qu’elle avait intérêt à faire vite. Les quelques mois écoulés
depuis sa dernière intervention pour son cancer d’utérus et de son traitement,
qui fut une réussite, n’ont rien à voir avec la situation d’aujourd’hui. Faut
pas confondre. Il lui parle des examens qu’elle va devoir faire très vite et
qu’il est hors de question de laisser traîner. En juin, après le cauchemar, un
gentil cardiologue tout guilleret a donné à R. le meilleur traitement post-opératoire qui
soit : la marche ! La marche remet les organes à leur place,
c'est-à-dire qu'elle les soumet à la loi du corps, qui lui-même est soumis à la
loi du vivant, qui ne se laisse pas impunément segmenter. Bref, l’orage passé,
on ne lui en veut pas du tout, au cœur de R. C'est tout de même extraordinaire ce qu’elle a
réussi depuis avril 2023, tout de même, avec toutes les émotions que nous avons
traversées, elle et moi. Non, c'est un bon cœur, qu’elle a là, solide et fidèle.
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« Abriter en sa maison ce trésor que représentent un père ou une mère, ou le père et la mère de ces derniers, que l’âge réduit à l’impuissance, c’est avoir, que personne n’en doute, se dressant au cœur même de son foyer, une statue que nulle autre ne surpasse en puissance, à la condition en tout cas que son possesseur lui rende correctement le culte qui lui est dû. » Platon, Les Lois, IX
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Les imbéciles ont toujours des explications simples qui répondent
merveilleusement mal aux questions complexes. Ils aiment répondre à côté.
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Quel exemple de décentralisation ! (sic) Un ami et ancien collègue de l’Université prétend me fournir des renseignement sur l’eurorégion NAEN. Que j’avais connue, et où j’avais participé activement depuis sa mise en marche, en sa version AEN. À l’époque, la Navarre était plutôt froide, elle boudait les réunions craignant sans doute de tomber dans l’escarcelle nationaliste basque. Je rassure mon ancien collègue, très emballé par l’existence de cette nouvelle (?) collectivité territoriale. En janvier 2021 les départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin ont fusionné pour être remplacés par la Collectivité Européenne d’Alsace. Tout aurait été beaucoup mieux, et naturel, pour eux si l’Alsace avait accédé à l’indépendance, exactement comme l’ont eu obtenue, un peu par hasard, les Luxembourgeois. Elle forme un ensemble culturel et linguistique suffisamment cohérent pour former un pays. Culturellement, elle est germanique, version Saint-Empire romain germanique, un assemblage hétéroclite de principautés et de duchés, mais sans entretenir de bons rapports avec l’Allemagne depuis que les Prussiens ont eu l’idée de vouloir la réunifier. Il faut d’ailleurs remarquer que les thuriféraires de l’UE ont toujours eu un double discours : promettre à la France que l’Union serait une grande entité bien centralisée, car les Français sont historiquement persuadés que plus le pouvoir est centralisé, et plus on est fort et promettre aux anciens du Saint-Empire que l’UE sera une Europe des régions, laissant un maximum de libertés aux différents régions économiques.
(2) Je vois passer les ans et l’année 1789 est toujours présentée au lycée comme un exemple de situation où des pauvres qui voulaient du pain avaient pris les armes et réussi à faire cracher les riches et obtenu par là des libertés pour le bonheur de tous et la prospérité d’un pays florissant. Je me rappelle le bicentenaire : les vitrines avec des cocardes, les posters de sans-culottes, les banquets mélangeant gastronomie et révolution, etc. Pas un mot sur la Terreur, plutôt fêtée et « progressiste », ni sur l'inéluctable (Saint-Roch, 5 octobre 1795), ni sur la nature du pouvoir, de l’autorité, de l’ordre, de la légitimité, pas un mot sur les inquiétudes déjà bien présentes et les mises en garde des esprits éclairés, jamais cités. Mais bien l’accent sur les milices populaires et les futurs massacreurs de septembre 1792. À propos d’autres événements historiques, il n’y a qu’à voir comment est présentée partout la Commune de Paris sous son plus beau visage. Le nombre d’établissements placés sous le vocable de Louise Michel, évoquée comme institutrice féministe. Or, ce qui la distinguait, c’est qu’au retour de Nouvelle Calédonie, elle a eu une carrière de prêcheuse sous chapiteau où elle lançait des appels au meurtre et au massacre un soir après l’autre. On présente toujours aux lycéens les différentes révolutions qui se sont succédé (russe, mexicaine, espagnole, cubaine …) comme autant d'exemples de situation où des pauvres qui voulaient du pain avaient pris les armes et réussi à faire cracher les riches et obtenu par là des libertés pour le bonheur de tous et la prospérité, tout en oubliant soigneusement les épisodes qui fâchent. C’est ça, l’endoctrinement, former des progressistes à la pelle depuis des générations. La fascination tordue pour les monstres criminels est un symptôme de maladie sociale. On n’adule pas Untel malgré ses crimes, mais en raison de ses crimes, surtout en les minimisant « dans leur contexte ».
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Auto-invitation par surprise. Quand j'entends qu'on envisage de me faire l'honneur de me rendre visite, genre « on passera te voir », je me mets à trembler. Ces mots me laissent perplexe au plus haut point. Après deux convalescences
sérieuses de R., sans visite ni appel, à l'exception d'un vague et paresseux « tu nous
tiendras au courant » mécaniquement répété (ça ne mange pas de pain !), une
telle disponibilité unilatérale et soudaine m'irrite au plus haut point. Je ne
vois pas ce que j'aurais à partager, à part le discret confort de mon chez moi, qu’on
imagine subitement ouvert à ceux qui ont pensé à moi pour me faire
généreusement chier, mais pas du tout pour un peu de compagnie dans les moments difficiles
récemment traversés. J'ai passé ma vie à réclamer, et à appliquer, soit dit en
passant, le plus strict principe de réciprocité : si je dérange, je dois
admettre qu'on me dérange ; si je suis casse-pied, je dois consentir à la lourdeur
d’autrui ; si je fais preuve de largesse (ça m'arrive !), j'espère me rendre
créancier des largesses de quelqu’un d’autre … Mais qu’on cherche à m'importuner impunément alors que j'ignore même l’existence du raseur, c'est quelque chose qui dépasse mes limites d'endurance et cela me
fait penser que certains humains sont des larves tenaces creusant leurs galeries
jusqu'à ce qu'ils atteignent leur objectif.
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11 septembre. « La guerre américaine contre le terrorisme a tué près de 5 millions de personnes et en a déplacé près de 40 millions. Personne n’en a rien à foutre, personne n’est tenu pour responsable, tous les principaux criminels sont devenus extrêmement riches et sont toujours au pouvoir pontifiant sur la démocratie et les droits de l’homme et profitant des nouvelles guerres chaudes et froides contre la Russie et la Chine. » (Mark Ames, in X – ex-Twitter)