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lundi 14 juillet 2025

Cuisine actuelle : tout savoir sur le maquereau

Lectures d'été pour l'édification des plus jeunes et des vieux oublieux


Un troussage de domestique (aïe, encore un socialiste qui joue le rôle de méchant !)


Le vrai roman de Dominique Strauss-Kahn (le meme que ci-dessus mais en calibre)



Du couvent au bordel: Mots du joli monde (frise explicative de pas mal de choses)

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Ça n'arrive qu'à l'étranger ! Que le journal de référence que El País est censé être – « de révérence » à l’égard du gouvernement sanchiste, en fait – se fasse le relais de mensonges et de contrevérités destinés à dissimuler ou travestir une réalité de plus en gênante aussi bien pour la mouvance sanchiste que pour ses associés n’a en réalité de quoi surprendre. La présentation unilatérale, pour ne pas dire caricaturale, qui est faite des cas de corruption et des magouilles de la vermine au pouvoir offre un bon exemple de manichéisme primaire auquel cède depuis des années le complexe médiatico-politico-intellectuel de notre pays pour embrigader une opinion publique qu’il formate plutôt qu’il ne la forme. Exemple visible de ce que peut être produit et reproduit, en compagnie d’autres média stream du même acabit, comme récits alternatifs de la réalité, réécrits en phase avec la version la plus favorable aux intérêts des autorités officielles, afin de relativiser l’importance des événements sordides et criminels qui sillonnent la trajectoire chaotique de plusieurs ministres et dirigeants « socialistes » et qui hantent le quotidien du pauvre contribuable, ponctionné sans pitié, abandonné à son sort. Les conditions de vie, les besoins et les aspirations des classes populaires, auxquels le fatras présidentiel plein d’idées pures ne peut que demeurer étranger, comptent pour du beurre. Falsifier les faits ou nier l’implication des fautifs en plus de celle, avérée, de leurs complices nécessaires a pour objectif la perpétuation de la bande depuis son accession au pouvoir. Les récentes égratignures de carrosserie de l’image du Big Boss, pataugeant dans un vaste et sordide univers prostibulaire connu depuis longtemps, entament considérablement sa réputation auprès d’un électorat féminin incessamment caressé dans le sens du poil, envers et contre tout. Ignorant les implications politico-idéologiques des activités de sa belle famille dont il a largement été bénéficiaire, le président n’a pas hésité une seconde pour proclamer haut et fort sa répugnance pour celles des deux derniers secrétaires d’organisation de son parti, par lui nommés et de sa confiance la plus totale, faisant semblant de vouloir s’attaquer de face au problème la prostitution. Et de prendre de façon urgente et définitive des mesures, avec des amendes et tout. De sorte que, à force de cynisme et de tartuferie, mettre sur le tapis, dans le débat public qui agite le microcosme politique, ce qui restait un point aveugle ou une question tabou pour l’opposition, revient à parler de corde dans la maison du pendu. Les vitupérations franchement délirantes, frisant souvent l’hystérie, dont ont fait l’objet les allusions du chef du parti populaire (PP) à ce sujet sont la meilleure marque de l’allergie viscérale à tout ce qui peut mettre en cause la haute opinion qu’ont d’eux-mêmes les adeptes autoproclamés « progressistes » de la secte, toujours à la traine du président, qui jugent sacrilège toute contestation de leur monopole de l’honnêteté, voire de la décence, institué en Table de la Loi. Tout ce qui porte atteinte à l'image de leur Narcisse est faux et archi-faux. Point barre. Commençons par écarter les faits et la discussion sera définitivement tranchée. 

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Bienheureux les silencieux. Blogueur laborieusement insignifiant, je sais pourtant que j’ai de vrais lecteurs qui, eux, préfèrent se taire et ne pas faire confiance aux mots. Ils savent sans doute combien il est difficile de trouver le ton juste, les mots à la fois singuliers et pertinents qui pourraient sinon apporter quelque chose au jeu de sortie du labyrinthe quotidien, du moins y répondre autrement que par des réflexions rapides, des hors-sujet navrants ou des blagues consternantes dans chaque case du chemin parcouru. La « facilité » du blog autorise à raconter n’importe quoi sans avoir à le prouver par « une analyse concrète d’une situation concrète » comme l’intimait ce penseur et leader rétrograde de Lénine. Tout n’étant qu’affaire de « discours », comme le croyait ce philosophe à la con de Laclau, il suffira toujours de substituer un mot à un autre et l'affaire sera dans le sac …

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