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vendredi 19 avril 2024

C’est pour vivre heureux que nous vivons cachés !

 



Der Proletarier hat keine Heimat …

Déclaration des revenus. Une année après le second tsunami familial, voici le moment de faire non seulement un bilan économique mais également global. Écrire les choses le plus simplement possible, ce n'est réalisable qu'avec des gens qui possèdent l'intelligence de la simplicité. L'écrit devrait permettre de dire calmement à ceux qu'on aime et à ses amis ce que, dit oralement, prendrait une autre apparence. Nous nous en sommes bien tirés cette fois-ci. Globalement aussi, bilan reluisant. Après tout, pourquoi se scandaliser de ce qu’on a été heureux ? Je n’en vois aucune raison à cela. Je ne prétends pas poser en exemple ni même que j'en aie envie, dans ma vie publique au privée, de vendre une quelconque recette qui ait fait ses preuves, valable pour qui que ce soit. J’écris simplement que j'ai vécu conformément à mes projets, une suite d’idées qui s’est avérée réaliste, en accord avec mon temps et mon époque, pétrissant chance et travail pour obtenir quelque chose, ce qui est tout différent. Nos rêves ne nous demandent pas la permission d'être ce qu'ils sont, ils nous rendent visite : on les accueille ou on les chasse loin de soi, point barre. Mais sans le manège tourbillonnant des rêves et des projets la vie deviendrait diablement ennuyeuse quoique tout aussi bien respectable. Raison pour laquelle beaucoup de gens, des illusions, ils en redemandent, comme si rêves et projets étaient une bouée de sauvetage qui les sauverait de la vie à défaut de leur sauver la vie. Pour retourner aux tracas du quotidien, au début de l’année, nos retraites ont été augmentées. Je palpe maintenant quelques euros de plus mensuels. Je mesure ma chance de vivre dans une société généreuse, qui rétribue ostensiblement des gens qui n’ont jamais cotisé en même temps qu’elle le fait, plus parcimonieuse, avec ceux qui ont fait quelque chose pour le mériter, contribuant toute leur vie active aux dépenses communes, par exemple. Ne chipotons pas, j’ai eu la possibilité d’exercer un métier qui correspondait à ma vocation d’enseigner, nonobstant des horaires et des distances pas toujours adéquats pour m’assurer des moments de coupure avec le travail afin de mener des recherches pour ma thèse et quelques articles ici et là et de remplir une vie de famille avec des projets annexes. Notre genre de vie étant ce qu’il est, assez casanier et tranquille, nous menons une vie indépendante, autonome et réglée qui nous procure un profond soulagement face à la réalité extérieure de plus en plus menaçante à bien des égards … La santé et l’enseignement ont été au centre de nos activités depuis le début dans nos respectifs domaines professionnels. « Du coup » (mes phrases s’alourdissent du jargon a la mode, a peine rescapées des bourrelets de tant de participes présents !), on a l’impression de terminer sa vie ayant facilité à d’autres de commencer l’accomplissement de la leur ou bien les portant secours dans la maladie et la douleur. Que demander de plus, chaque matin au réveil, que ces rayons de lumière qui entrent dans notre chambre ?

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De retour à Alicante
. Je me souviens qu’une fois, nous allions boire une bière aux 100 Montaditos, terrasse en première ligne de plage, et nous avons assisté à la sortie de messe de la paroisse de Saint-Pierre de Playa San Juan (Alicante). Il y en avait foule. Des gens de toute classe et condition se côtoyaient et bavardaient. Des enfants habillés de dimanche couraient partout. Des groupes de paroissiens parlaient entre eux. Je m’étais aventuré à explorer les lieux et je suis entré dans l’église au milieu de ce beau monde. L’intérieur, légèrement incliné vers le bas autour de l’autel, m’a beaucoup plu. Du haut du dernier rang de bancs, j’ai considéré un trio de vingtenaires tout en bas, d’allure modeste, avec des guitares. Tous trois semblaient très contents et parlaient fort pour le faire savoir. Quand ils ont quitté les lieux, c’était avec ce commentaire d’un monsieur en tenue de touriste en vacances : « Ils nous ont fait passer un moment inoubliable avec leur musique ! ». R. et moi, on avait manqué un si beau moment mais on compte bien se rattraper dans quelques jours.

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Casse-tête fréquent chez l’assistant Google. J’aimerais savoir par quel biais idéologique, à chaque fois que je dicte en français « la mer » après mon « OK Google ! » il comprend « la mère » ! Ce logiciel est clairement en faveur du redressement démographique ... Et quand j’oublie de fermer en mode interprète, je peux dire « ferme ! » et il répond avec le même entrain “¡granja!”

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Elections, plus que jamais, piège à … électeurs ! Étant donné la malédiction depuis décembre de 1978 (la sacrée transition) qui veut que chaque président du gouvernement soit pire pour le pays que son prédécesseur et vu l’état actuel de ce pays en lambeaux, s’il y a des élections anticipées dans un délai prochain, après les élections basques et catalanes, je voterai pour que Sanchez-la-Magouille soit président à vie. Pour le moment, la chute est interminable, comme une agonie sans fin. Je n’espère qu’une fin rapide pour reconstruire autrement, autre chose. Donc il faut précipiter la fin : guerre civile (appelée de leurs vœux, pour la gagner cette fois-ci (?), par notre président à vie et sa clique), déclassement de la dette, euthanasie des retraités et des rentiers, combustion de nos forces armées sous protectorat américain en Ukraine, comptes confisqués … tout sera bon pour hâter le processus. Eh oui, certains se plaignaient du président Suarez, qui eurent Calvo Sotelo ; de celui-ci, qui eurent le tandem F. Gonzalez-A. Guerra ; de J. M. Aznar, qui eurent Zapatero ; de Rajoy, qui eurent le saltimbanque actuel sans scrupules ni idéologie aucune. Jusqu’où ne descendrons-nous pas ? Mais comme dit un de mes lecteurs non-commentateurs préférés, quand on touche le fond, on creuse encore … Le tout sous l’égide du grand baiseur-chasseur Campechano I qui a légué la couronne pour mieux garder ses deniers, conservant jalousement la confortable galette amassée, à son fiston, Preparao I. Pour ce qui est de chaque scandale au sein des différents cercles pourris de la mare puante du sanchisme, le gouvernement met scrupuleusement en pratique le théorème attribué au vieux requin Charles Pasqua : « Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire et si nécessaire une autre affaire dans l’affaire de l’affaire, jusqu’à ce que personne n’y comprenne plus rien. »

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En fait oui notre régime des autonomies couronnées est fiscalement mortel, spoliateur, accapareur pour les actifs, les producteurs et les travailleurs en général, tout en étant, disons, redistributif, social-démocrate (c’est ce qu’il prétend, mais comment le croire ?), pour le moment, pour les masses migrantes en progression depuis la pandémie ou la foule d’allogènes assistés. Il est particratique à la base et féodal, oligarchique, si on regarde le sommet de la pyramide, là où se situe proprement le régime même, le pouvoir en soi, une aristocratie, un syndicat de fortunes privées, bancaires essentiellement, qui ont fait main basse sur l’ensemble de l’État et du pays dont ils sont les propriétaires réels. Or aujourd’hui le gouvernement « progressiste et de conciliation », est à la fois un ultra libéralisme au niveau économique et un wokisme dégénéré au niveau sociétal, donc la forme ultime du capitalisme apatride anti national. Les définitions du mot « socialisme » restent pourtant les mêmes : regardez dans les dictionnaires disponibles. Il y en aurait une qui correspondrait avec la politique du Parti Sanchiste après avoir brouillé les cartes jusqu’à l’inimaginable ? Ce parti, profondément proaméricain et très atlantiste, ne fait que reproduire parmi nous la politique de la « gauche » états-unienne (Parti Démocrate) : libéral-libertaire. Les journalistes politiques qui traitent ce gouvernement de gauchiste (!) ne savent pas de quoi ils causent.

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Le péril iranien : faites-vous peur ! Radotage obsédant sur l’« antisémitisme » dans nos médias. Soyons clairs : soutenir le droit imprescriptible des Palestiniens à récupérer leur terre historique et à se réimplanter dignement là où vivent et ont vécu leurs ancêtres depuis l’âge de fer est une profession de foi philosémite, autrement dit, la meilleure manière de combattre l’antisémitisme. Protéger et défendre la Palestine malgré et contre tout et surtout à cause de ce qu’il s’est passé après le 7 octobre 2023. Combien de fois Israël a fait des 7 octobre depuis presque 80 ans ? 50 fois, 100 fois, 200 fois, mille fois ? Et une mise au point : il n’y a pas que le Hamas qui combat Israël. Le 7 octobre a été déclenché par le Hamas, le Djihad Islamique, le FPLP (d’obédience marxiste) et le FPLP commandement général, issu de la scission du FPLP. Les médias focalisent sur le Hamas, la composante la plus importante, pour décrédibiliser le combat palestinien et le réduire d’un combat de libération nationale à un combat exclusivement islamiste. D’autres mouvements de différentes tendances ont rejoint le combat depuis. Sur les radios et les chaînes télé espagnoles, c’est toujours le déferlement pro-israélien sans nuances. Pour ce beau monde, le 7 Octobre a été un choc : ils ont donc relayé sans sourciller toute la propagande de l’armée israélienne et du gouvernement des gangsters sionistes : les « 40 bébés décapités », le « pogrom », sans compter les salades sur l’attaque des « terroristes du Hamas » qui ne venait évidemment pas de nulle part, par pur caprice. Sur tous ces médias, le contexte, l’histoire, la géopolitique, ils s’en foutent : seule l’émotion à l’instant compte. Émotion pour émotion je laisse ici Gaza, de Keny Arkana. L’entité sioniste, malgré ses armes de destruction massive atomiques – bien réelles : merci M. Dassault ! – n’a pas les moyens d’attaquer l’Iran seule et la racaille étatsunienne ne peut pas se permettre une guerre contre un État aussi puissamment armé et soutenu par la Chine et la Russie.

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Ne manquez pas cela ! C’est du conspirationnisme ! Et pourtant, le débat reste ouvert. Principaux conspirationnistes : Bill Kaysing a été l'un des premiers à émettre des doutes sur la mise en scène de l'alunissage. Il a écrit un livre intitulé Nous ne sommes jamais allés sur la Lune : une escroquerie américaine à 30 milliards de dollars, et il est devenu le père de ces idées conspirationnistes. David Percy, expert en photographie et en audiovisuel, a présenté le documentaire What Happened on the Moon ? dans lequel il analyse les erreurs des photographies lunaires qui, selon lui, sont si évidentes qu'elles ont été commises à dessein par des employés de la NASA qui voulaient avertir de la mise en scène de l'alunissage. Bart Sibrel a réalisé un documentaire intitulé Something Strange Happened on the Moon Trip. Il y affirme qu'aucun des voyages sur la Lune n'a jamais eu lieu. Richard Hoagland, un célèbre ufologue, affirme que la NASA a trouvé des extraterrestres sur la lune et que c'est pour cette raison qu'ils ont trafiqué les photos pour nous le cacher. Jack White
, un autre photographe, analyse en détail les photos prises par la NASA sur le sol lunaire. Parmi les défenseurs, on trouve les astronautes Neil Armstrong, Edwin "Buzz" Aldrin et Michael Collins, ainsi que tous les participants à la mission Apollo. La communauté scientifique internationale figure également parmi les principaux défenseurs de l'alunissage. Et d’autres noms à citer : Phil Plait, James Oberg, Harald Lesch, James V. Scotti et Jay Windley. J’étais enfant lorsque j’ai vu les images d’Armstrong descendant lentement le long du Lunar Excursion Module. Pas de numérique pour les trucages à l’époque ! Mais finalement, l’assentiment général à fait que j’y ai longtemps cru aussi. C’est même dans nos livres d’Histoire. Et pourtant mon père disait en hochant la tête « tu crois que les Américains sont vraiment allés sur la Lune ? » Un ouvrier, pas un scientifique mais qui avait les pieds sur terre. J’y croyais et je me moquais de lui qui n’y croyait pas … Après j’ai pu observer les méthodes de trucage des dessins animés dans les années 60 et mes souvenirs à la vue d’Armstrong descendant de l’engin lunaire me sont revenus. Là, j’ai douté et j’ai compris qu’on aurait pu nous tromper. Rétrospectivement, je comprends que l’on ait réussi à tromper des enfants, des personnes innocentes et peu soupçonneuses. La société de l’époque était plutôt heureuse dans l’ensemble. Mais il est évident que de nombreuses personnes dans le monde devaient savoir parmi les scientifiques, les politiques, photographes, cinéastes, etc. Et tous ces gens ont laissé l’humanité tout entière croire à l’indiscutable vérité de l’expédition américaine ! On a tendance à en rire aujourd’hui. Ce type d’opérations permet qu’on puisse croire à d’autres « vérités » tout aussi contestables, plus nuisibles et destructrices. Les responsables devraient être démasqués. Car un mensonge constitue toujours une escroquerie. CQFD.

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Arthur Schopenhauer : toute vérité franchit trois étapes. D’abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence. On en est à la seconde, nous : ceux qui croient que P. Sanchez a toujours été un escroc sur toute la ligne, a squatté le pouvoir sans jamais gagner une élection et a laissé des traces de corruption indélébiles partout où il a mis ses pieds, passent indéfectiblement pour d’odieux complotistes ...

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« Je réponds ordinairement à ceux qui me demandent raison de mes voyages que je sais bien ce que je fuis mais non pas ce que je cherche. » Michel de Montaigne

 


 

 

 

 

 

 

 

lundi 8 avril 2024

La meute aboie, Gaza trépasse ...

Les chiens des médias sont toujours occupés depuis un long moment à mastiquer les os recuits (très dangereux pour leur santé !) jetés de loin par la machine à propagande sioniste. La chaîne qatarie Al-Jazeera corrige un peu la version israélienne ... Netanyahou a fait voter en urgence une loi pour couper le signal d’Al-Jazeera, une chaine qualifiée de « terroriste ».

October-7 (cliquez)



vendredi 5 avril 2024

Et exaltavit humiles.

 

La lecture est plus que la lecture et cela je le sais depuis toujours. Il n’y a pas de morale plus haute que la lecture. Elle exige de tout recommencer mille fois, de tout (re)mettre en question. Cette exigence est au commencement de tout, au même titre que l’amour, et ne réclame que la solitude. C’est dans la solitude que les secrets paraissent faciles à percer et les auteurs de calibre, capables de les révéler, nous y attendent.

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La social-démocratie prétend défendre les humbles et les opprimés. C'est monnaie courante surtout en période électorale. Ah, les humbles ! Une espèce de suprémaciste catalane, bien bourgeoise et bien conne, m’assurait en 2002 que les petits, les gens de classe « modeste » – pire : elle disait « humble », l’ordure ! – comme moi avaient eu beaucoup d'opportunités, que je n’avais pas à m’en plaindre, de ma condition, ce que je ne faisais pas en fait, bien au contraire : mon origine de classe, j’en étais bien fier et bien content ! Né dans une famille dénuée de tout qu'on aurait dit naguère pauvre, je peux assurer que mes parents n’ont jamais été modestes. Encore moins humbles. Sans fortune aucune, certes. Sans relations, sans privilèges, oui. Mais fiers, oui fiers, j'en suis certain. Parmi les emplois qui furent les siens : ouvrier agricole, manœuvre, concierge, bonne, domestique et qu’en sais-je encore … Quant à ma mère, depuis l’âge de sept ans, elle a été employée à tous les travaux du ménage, de la cuisine, « de mesdames » (las señoritas), à s’occuper des enfants de bourgeoises oisives, etc. Et j’ai toujours aimé le passé de courageux combattant de mon père (légion étrangère !) qui lui vaudra d'être respecté et apprécié de tous et qui devait mourir des suites d’un cancer en moins de dix mois. Ce père, trop présent, jamais je ne l'oublierai, jamais je ne quitterai sa main protectrice comme si elle tenait encore la mienne. J’ai été depuis mon enfance très loin des castes et des habitudes, des notables de tout poil et des idées reçues. L'adolescence ne fera qu'agrandir la distance entre moi et tant de m’as-tu-vu qu’il m’a été donné de connaître. À quoi bon se mettre à écrire des souvenirs ? Pour convaincre qui ou pour se libérer de quoi ? Écrire est à la fois une perte de temps et une fuite. L'illusion de dire quelque chose – mais à qui ? – se dissipe avec le temps et je n'ai plus l’énergie suffisante pour trouver ce qui la remplacerait, pas de mots pour dire mes enthousiasmes dans un flamboiement sec et sans reste.

Inscription relative aux morts pour la France. Sainte Maire de la Bastide. Bordeaux.

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Lecture d’un article de G. Albiac et, automatiquement, répulsion croissante pour l’entité sioniste/Israël qu’il encense : territoire volé par la violence à des populations qui n’avaient rien demandé, désarmées et chassées de chez elles en 1947 ; évolution sioniste de conquête génocidaire du Grand Israël, avec les moyens colossaux fournis par des puissances occidentales, essentiellement les USA, la Grande Bretagne, la France et d’autres pays via le lobbying et le chantage ; culture théocratique raciste et inégalitaire ; économie dépendante des apports étrangers et du rapt implacable des ressources voisines.

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On nous a menti sur le génocide de Gaza

Par Jonathan Cook

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Le nettoyage de l’intelligence par le soi-disant gauchisme le plus tordu – surtout celui des media et des RS au service du sanchisme, en réalité gauche des affaires pas très propres mais très lucratives – se poursuit donc à un rythme inquiétant. Il ne restera bientôt que des abrutis et des lèche-culs du wokisme le plus abject, ignobles flagorneurs aux pieds des voyous semi-analphabètes au baratin facile, des incompétents, des sectaires affairistes et cyniques qui occupent la scène politique locale et nationale depuis de longues années, se moquent de tout et sont capables des pires débordements se sachant impunis.