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jeudi 23 novembre 2017

J’ai donné à personne le droit de dire “il est des nôtres” » (II)

Rabâchement (infini) de l’antienne catalane, pour illustration d’un ami francophone non au courant.
« Que signifie le programme du séparatisme ? Le démembrement économique et politique de l’Espagne ou, en d’autres termes, la transformation de la péninsule ibérique en une sorte de péninsule balkanique, avec des États indépendants, divisés par des barrières douanières, ayant des armées indépendantes et menant des guerres hispaniques "indépendantes". Les ouvriers et les paysans des différentes parties de l’Espagne sont-ils intéressés au démembrement économique du pays ? En aucun cas. »  Léon Trotski, La question nationale en Catalogne
Lors du deuxième referendum catalan du 1er octobre, toujours présenté comme illégal « selon le gouvernement de l’Espagne » sans indiquer comment il était également illégal selon les propres lois qui régissent le Parlement de la Catalogne (il été approuvé avec une majorité simple de 70 sièges, et non avec les deux tiers des voix de la chambre et dans des conditions qui défient le sens commun le plus élémentaire), il y aurait eu 90 % de oui contre 7 % de non sur une participation que de 43 % des inscrits. Ça change pas mal la donne !  Peut-on considérer ce refus de vote comme un non implicite ? Même en faisant sa part belle à la « brutalité policière », 


parmi les 57 % de Catalans n’allant pas voter, un certain nombre doit être contre l’indépendance… Les manifestations massives d’octobre semblent en apporter la preuve visible.
Si la bourgeoisie catalane fait référence à la république dans le referendum c’est pour flatter la masse dans le sens du poil. Laisser entendre qu’on est contre la monarchie, contre l’héritage de Franco. Parce-que, il faut le dire, il est mort paisiblement dans son lit, chargé d’ans et d’honneurs. À sa mort beaucoup dans la gauche espagnole ont rugi de bonheur, mais ce fut quand même une humiliation. Non seulement le méchant fachisme ne fut pas théâtralement balayé, comme au Portugal, mais les institutions du franquisme restèrent en place, et on avalisa le testament du Caudillo, l’héritage qu’il voulait laisser à l’Espagne : la monarchie libérale à la tête d’une démocratie de partis. Voilà qui est dur à avaler pour la gauche passée et par la récente. En Espagne, et plus particulièrement en Catalogne, l’Histoire récente reste en travers de la gorge. Durant un siècle et demi, la Catalogne a bénéficié d’un traitement économique spécial qui protégeait les produits catalans à l’intérieur du marché espagnol par des droits de douane élevés semblables à ceux en vigueur pour l’Angleterre et la France surtout dans le cas des textiles. Ce traitement de faveur a canalisé les investissements de l’État espagnol majoritairement vers la Catalogne en provoquant la décapitalisation d’autres régions comme la Galice, l’Andalousie et l’Estrémadure. En réalité, même sous le franquisme, 70% des investissements de l’Institut national de l’industrie sont allés en Catalogne ! Dur à avaler, il vaut mieux pétrifier un discours d’opprimés et se mettre en scène dans de poses de martyrs. On allait voir ce qu’on allait voir après la disparition physique du dictateur ! On a vu les Pactes de la Moncloa d’octobre 1977. C’est au Palais de la Moncloa que le deal a eu lieu entre la droite et les partis de gauche PSOE et PCE, social-démocrate et eurocommuniste. Là, les fascistes d’ouverture de l’establishment franquiste prirent langue avec les staliniens de fermeture de gueule (PCE), et avec l’apport minuscule de la social-démocratie fraichement recomposée (PSOE) ont conclu deux pactes sur le plan économique et sur le plan politique. PCE et PSOE nouvelle mouture renoncèrent à peu près à tout ce qu’ils avaient clamé durant des années d’exil et clandestinité, comme étant primordial : le socialisme, la république et son drapeau tricolore, et même le châtiment des coupables de la répression. On passa les souffrances endurées au profits et pertes. En échange on obtenait la légalisation du PCE le 9 avril 1977. Il y eût après la loi d’amnistie du 16 octobre 1977 et, le 6 décembre 1978 (87,8% de « oui »), le référendum constitutionnel paracheva ce consensus monarco-stalinien qui prétendait à la solidité de la nouvelle étape. En échange le PCE freinait les revendications pour ne pas gêner le processus de modernisation libérale en cours.Bien sûr les vrais maîtres d’œuvre étaient dans les coulisses. Il y avait Vernon Walters de la CIA et Kissinger, l’homme qui a eu la bonté d’installer Pinochet au Chili en 1973. Pour ces gens-là l’important était que l’Espagne reste dans le giron de l’Empire. Ainsi, l’Espagne adhérera à l’OTAN (« Adhérer à l’OTAN, pas question ! » clamaient les socialistes) en décembre 1981.



Cette transition en douceur, entre les fachistes héritiers et le libéralisme couronné, fut l’œuvre essentiellement du PCE et des possibilistes du franquisme moribond. Le PSOE ne fut au début qu’un figurant. Bien sûr à ce petit jeu le PCE va s’anémier, et le PSOE engraisser grâce, entre autres, aux efforts (oseille, formation de cadres) de la Fondation (allemande) Friedrich Ebert. Le PCE s’était toujours présenté, en parole, comme le grand parti antifasciste, le fer de lance organisé de l’anti-franquisme. En réalité il fut le meilleur outil de cette transition. Lors du référendum pour l’approbation de la Constitution en 1978, le pourcentage des votes favorables en Catalogne était supérieur à celui de Madrid. Le Premier ministre Adolfo Suárez, a offert en 1978 au mouvement Convergencia i Uniò, parti nationaliste catalan alors majoritaire, la possibilité d’adopter le même système que le Pays basque ou la Navarre, qui possèdent leur propre trésor public. Mais les Catalans l’ont longtemps refusé car ils jugeaient qu’il n’était pas suffisamment avantageux pour eux. Ce n’est qu’à la fin des années 2000, sous Zapatero, qu’ils ont commencé à le réclamer, alors que les conditions générales avaient changé et qu’il était devenu très difficile d’imposer aux régions les plus pauvres une nouvelle norme discriminatoire. De la Constitution de 1978 à aujourd’hui, c'est l'histoire d'un désenchantement. 
D'un modèle d’état autonome (Estado de las autonomías) auparavant porté aux nues, ayant permis l'épanouissement démocratique d'une Espagne plurielle, après des années de centralisation, mais aujourd'hui décrié et jugé inefficace tant sur le plan économique que politique. Alors que le gouvernement central lance toujours des messages rassurants, d’autres forces politiques prônent une recentralisation et d'autres sa transformation en véritable État fédéral. Les progressives difficultés des communautés autonomes à maîtriser leurs finances publiques, la révélation de leurs innombrables excès durant les années fastes et la recrudescence des revendications indépendantistes de la Catalogne ont fissuré la confiance en ce modèle. Selon un récent sondage de Demoscopia, 8 Espagnols sur 10 pensent que les communautés autonomes ont contribué au gaspillage et à l'aggravation de la crise, tandis que 7 sur 10 pensent qu'elles ont augmenté la bureaucratie et les dépenses sans améliorer les prestations sociales ni la coexistence entre les « nationalités et les régions », reconnues par l’article 2 de la Constitution espagnole de 1978. La Loi fondamentale reconnaît à la fois « l'unité indissoluble de la nation espagnole » et le « droit à l'autonomie » de ces nationalités et régions. L'idée, résumée en espagnol par l'expression « café para todos » (du café pour tout le monde !), était d'offrir aux nationalités les plus riches, la Catalogne et le Pays basque, un cadre pour s'épanouir sans pour autant se différencier. Les régions se sont donc développées de façon très hétérogène, récupérant des compétences de l'État central à des rythmes variés. En à peine trente ans, la décentralisation a été vertigineuse : alors qu'elles ne géraient que 3,6 % des dépenses publiques au début des années 1980, les communautés autonomes en gèrent maintenant plus d'un tiers. En résulte un État hybride, plus décentralisé que l'Allemagne, mais moins fédéral que cette dernière à cause, par exemple, de l'asymétrie entre les régions ou d'un Sénat ne disposant pas des caractéristiques d'une Chambre haute fédérale. Pour la droite, l'Espagne a pris la forme de dix-sept « mini-États ». Elle a son fondement : la plupart des communautés autonomes ont rivalisé de constructions pharaoniques. Chacune voulait son aéroport, son université proposant toutes les formations imaginables, son Guggenheim (le célèbre musée d'Arts moderne et contemporain de Bilbao) ... Tant que les revenus fiscaux liés à la bulle immobilière affluaient, tout semblait possible.
Pour en revenir à l'actualité immédiate, F. Savater manifestait récemment son scepticisme (https://goo.gl/v9Gkoi) quant à la compréhension extérieure de l'évolution politique espagnole : si même un intellectuel de l'importance d'Emmanuel Carrère, disait-il, ("un Français qui habite à deux pas de chez nous, qui a lui aussi une Catalogne chez lui, un Pays Basque également chez lui, l'un des premiers intellectuels de France, premier pays intellectuel d'Europe") ne se prononce pas, ne prend pas position par rapport au problème catalan, alors, "autant se mettre sous son lit pour y rester blotti". Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà. Jean-Luc Mélanchon représentant le mieux (selon un sondage IFOP) les idées et les valeurs de la gauche, prend clairement parti contre la sécession catalane, cependant que les mélenchoniens locaux (Podemos) sont pour ! Il semble craindre la métamorphose balkanique de l’Espagne, avec une multitude de petits états, redevenus miraculeusement féodaux : la baronnie basque, le comté castillan, la seigneurie aragonaise, le fief asturien, le duché d’Estrémadure, la vicomté des Baléares … La transformation de l’Union européenne en un nouvel Saint Empire romain Germanique. « Le gouvernement de la généralité de Catalogne a décidé de procéder à un référendum sur l’autonomie catalane. Évidemment ce référendum, disent les juristes espagnols est contraire à la constitution. Cela ne peut pas être ce gouvernement qui déclenche ce référendum. Si c’est cela, il n’y a plus aucun État possible en Europe. On peut décider cela… Il y en a qui ont cela en tête… Une Europe où l’on reviendrait à la période du Saint Empire Romain Germanique, avec des petites principautés, des duchés, des baronnies… et au-dessus de tout cela le fric pour tout le monde, le libre-échange, le marché et le moins d’État possible. Quoi qu’il en soit, nous sommes en situation de conflit, le gouvernement espagnol et la grande partie de la population espagnole ne veulent pas qu’on mette le doigt dans le cycle des référendums pour l’indépendance. » (https://www.youtube.com/watch?v=1XiIzDICv-Y). D’un autre côté, on rencontre pleurs et manifs sur mesure à profusion à Barcelone où la terrible répression policière, finalement ne renversa que les urnes truquées, sacrilège ! Malgré le tapage médiatique, elle ne provoqua que des crises de nerfs sur Twitter. Le roi Felipe VI prononça un discours à la télé rejetant catégoriquement l’offre de dialogue (« c'est en parlant qu'on se comprend » répétait son roi émérite de père à tour de bras) du gouvernement catalan, l’intimant de revenir sur « le chemin de la légalité ». Aussitôt les instances dirigeantes de l’UE, Macron en tête, prirent le parti pour le Roi et Rajoy, ce qui renforce la conviction des gauchistes qu’il s’agit d’un mouvement progressiste de libération nationale. Devant de telles pressions, Puigdemont, représentant de la bourgeoisie catalane, s’est dégonflé et a foutu le camp vers Bruxelles … Et son nº2 au gouvernement autonome, le pieux Junqueras, est en taule. L’Assemblée nationale catalane (ANC) semble en déconfiture après avoir encaissé des millions d’argent public et ses deux dirigeants sont également embastillés. Déjà les capitalistes s’étaient enfuis à tire d’aile, après des années d’ambiguïté bien calculée : les deux plus grosses banques, CaixaBank et Banco de Sabadell ont transféré leur siège social hors de Catalogne. Même chose pour des centaines d’autres entreprises, grandes et plus petites, terrorisées à l’idée de vivre les lendemains chantants du paradis républicain catalan. Quel sera le résultat des élections dans quelques semaines ? Comment va s’en sortir l’hypercorrompue caste politique catalane, le règne du 3% de « mordida » (bakchich partout … pot-de-vin généralisé !) de l’imbroglio ? Quelle crédibilité donner à leurs progressistes qui condamnent une Europe coupable d’avoir mis « des barbelés à ses frontières ». Qui se scandalisent que ces frontières soient fermées aux « migrants, dont les cadavres reposent au fond de la Méditerranée ». Que veulent-ils, à la fin, la CUP antisystème, les conservateurs du PdeCat et l’Esquerra, coalition hétérogène sur laquelle s’appuyait le gouvernement catalan, une Catalogne indépendante mais sans frontières ? Alors indépendante de qui, de quoi ? (https://charliehebdo.fr/edito/la-connerie-ou-la-mort/). Comment être indépendants sans frontières? La misère et la désolation causées par les guerres impérialistes chassent de leurs pays des foules innombrables. Peut-on les recevoir par millions, par centaines de millions ? Où ça, à Barcelone ? Dans les bleds perdus de la Catalogne intérieure ? Comme certains le déclarent ouvertement, un futur État islamique catalan vaudrait-il mieux que la pourriture espagnole ? Et la haute bourgeoisie catalane, qu’en pense-t-elle, tant de fois secourue par le pouvoir central ? Si la bourgeoisie catalane cherche l’affrontement, elle ne pourra le faire sans une très grande mobilisation populaire. A-t-elle si peur d’une révolte sociale, après des années d’austérité et des ravages sur les fonds publics, qu’elle préfère la déplacer sur une question pseudo-nationale basée sur des fictions soi-disant historiques ? Préfère-t-elle un vulgaire Brexit interne à l’Espagne ? Mais l’Espagne, vieille nation, risque de ne pas se laisser faire. L’accouplement de la bourgeoisie catalane avec « le peuple » sur la question du séparatisme na pourra mettre an monde qu’un simple avorton inviable dont une large majorité n’en voudra jamais. Au, fond, malgré la couche grossière de badigeon ouvriéro-progressisto-gauchiste du séparatisme on voit de loin sous la façade la gueule du racisme ordinaire, se voulant une race supérieure dont les assimilés espèrent faire partie. Mais ce statut – qui dépend de son appartenance à un groupe restreint – entraîne une menace d'infériorité objective par rapport à l'humanité totale. Pour échapper à ce paradoxe il lui faut un discours universaliste qui n'est qu'une supercherie : riches, privilégiés, racistes et suprématistes européens doivent nier, mentir, attaquer pour se défendre... car ils n'ont pas grand chose à défendre. Dès que leur prétendue supériorité se mesure quelque part, il en résulte que qu’il peut toujours exister un groupe plus fort, plus courageux, plus inventif... ce pourquoi Hitler faisait la gueule à Jesse Owens. La supériorité métaphysique n'a pas à être prouvée, elle est supposée : pourquoi les Catalans ou les Basques devraient-ils être « supérieurs » ? Mystère et boule de gomme...
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Pensées en vrac après mon 64e anniversaire. Depuis un bon moment, j’ai arrêté mes deux heures vingt de train (pour une distance de 120 km. !) ou d’une heure et demie de voiture, le matin, vers mon lieu de travail. Et autant le soir en sens inverse. Pendant presque vingt ans …

Ça ne manquait pas de charme, mais se payait au prix d’une énormité d’heures creuses matin et soir. A mesure que l’on avançait vers le cœur de l’hiver le trajet se faisait de plus en plus dans l’obscurité de la nuit, ajoutant aux dangers de la route des surprises en tout genre qui surgissent à tout moment et, pour ce qui est du train, toute une collection de raseurs (qui jacassent d’eux-mêmes) et de bavards (qui jacassent des autres), des casse-pieds, des postillonneurs et, très rarement, des amuseurs complices qui vous aident à passer votre temps gaiment. Je remettais sans cesse à plus tard la corvée de chercher un appartement sur place ou, à l’occasion, de sous-louer. Effort inutile … Et, tout d’un coup, le temps s’est arrêté.
À présent, tout mon temps consacré à ramasser ici et là des coquillages creux (des traces d’amis[1]volatilisés, des collègues impossibles), des souvenirs (d’anciens élèves attachés, de bons moments à discuter de tout et de rien « entre des gens de bien … »), des livres fatigués sur l’étagère avec des lectures éternellement retardées … Là, je remets systématiquement toutes mes pendules à l’heure.


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«Hoy anduvo la muerte buscando entre mis libros alguna cosa... Hoy por la tarde anduvo, entre papeles, averiguando cómo he sido, cómo ha sido mi vida, cuánto tiempo perdí, cómo escribía...» Alfredo Zitarrosa



J'ai fidélisé sur mon mobile, portable, tablette, etc. plein de réseaux sociaux. Tous ces moments un peu angoissants des derniers mois où mon esprit s'enfonçait dans un état de stress continu, ont laissé place à des latences flottantes où je ne fais simplement rien, où je me laisse le temps de penser, de lire, d'écrire ce petit texte, en attendant que les évènements de ma journée se retissent entre eux. Je prends le temps d'être connecté avec le monde pour un temps…
                                                                               
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Ce n'est qu'un au revoir

Coup de fil à un collègue qui part à la retraite. Pure politesse, because manque (appréciable) entre nous d’atomes crochus. Mais quand même ! … Blablatage habituel. Soulagement de tout laisser, avant de passer le témoin, entre les mains d'une sex-ratio à dominance femelle. Après moi, le déluge. Fouette cocher ! À qui le passer, d’ailleurs, le témoin ? Et comment les jeunes recrues pourraient-elles exercer un peu de travail prophylactique dans l’écosystème d’un milieu faisandé, mangrove pourrissante où d’infectes mégères sévissent toujours en dépit d’un inévitable changement générationnel ? Tant que ces mangoustes seront sur place, ça se perpétuera à n’en plus finir, hélas. Ça c'est sûr que nous avons dû aussi pomper l'air à pas mal de gens, mais à un point tel ? On aura compris que ce qu’il faut bien appeler la brillante trajectoire académique de ces sous-merdes du microcosme du supérieur inspire une douloureuse sensation d’écœurement au commun des mortels. Ça rassure. Dégoût de l’ignoble bêtise insipide des unes et de la suffisance inexplicable des autres ... Surtout, une vieille teigne au teint noiraud comme de la viande de grisons (en moins appétissant !) qui paraît avoir marqué de bornes funestes et inamovibles le champ de cornichons cultivés qu’est sous son emprise la littérature vrounzaise (appelation 100% célinienne contrôlée), rayon variétés ... Prêtresses d’un temple vide patiemment érigé, il y a des siècles, par des huiles anti basques bien rancies … Commères insipides sans le plus petit talent hormis, peut-être, celui de se faire exécrer sans réserve par une majorité d’élèves, excepté leurs chouchous, d’une promotion sur l’autre … Faites gaffe, Enrique Rodríguez, le prof  d'histoire de l'art, psychopathe bien connu, rôde dans les parages !
Allez, bonne retraire, mon vieux !


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À bon entendeur : la Légion d’Honneur : La Légion d´Honneur, il ne s’agit pas de ne pas l’avoir, il s’agit de ne pas la mériter (R. Tréno, Le Canard Enchaîné)   






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[1] « Il ne peut y avoir de véritable amitié qu’entre gens de bien […], ceux qui agissent notoirement avec droiture, honnêteté, loyauté et générosité. Ceux dont la fermeté de caractère exclut toute cupidité, avidité, intempérance, ceux qui ont suivi la nature, le meilleur guide qui soit vers le bonheur… » Cicéron, De l’amitié