* désarroi
d’un citoyen ordinaire perdu, flottant dans sa solitude mais non défait : en
attendant le dérisoire global et absolu (Paul Virilio), je me sens plus proche
de Céline, à qui l’agité Malraux prêtait « une idéologie de chauffeur de
taxi », que des sociaux-démocrates des taïfas de ce que fut un jour l’Espagne,
racaille corrompue jusqu’au tréfonds : je me vois frondeur, débonnaire, moqueur,
méfiant de tous les pouvoirs, des hiérarques, des dynastes, loin des
redoutables tchékistes podémites, amoureux du mot par le mot, de la blague pour
la blague, fût-ce à mes dépens, ami de la vie et de foutre la paix aux gens
sans toucher à leur portefeuille ou à leurs vêtements d’intérieur...
* l’opinion
est ce qui est produit en demandant leur opinion aux gens, c’est-à-dire en leur
demandant de parler pour dire ce qu’ils pensent de ce qu’ils ne connaissent pas
et sur lequel ils ne pensent rien ;
* la
bouffonnerie séparatiste est au rendez-vous : un an après la mascarade de déclaration d’indépendance de la
Catalogne tout a carrément empiré et on sera bientôt au bord du gouffre,
d’un énorme conflit civil provoqué sciemment par une abjecte minorité d’escrocs
et de profiteurs ;
* les pluies
d’automne qui tardaient à venir sont passées, et comment, balayant tout aux
Canaries : ouragan zombie Leslie ou s’arrêtant des heures et des
heures : 13 victimes dans l’Aude ; rebelotte, il y a quelques
heures !
* anniversaire
de la mort de Franco et micmacs au gouvernement autour du déménagement de sa
dépouille : toujours la même sensation de plafond de verre qui empêche la
respiration ;
* les
opportunistes, les magouilleurs, les dociles professionnels de la politique aux
ordres, les mercenaires des merdias (de
vraies fortunes, immenses, bâties grâces aux ordures de l’audiovisuel) se font
petits à l’heure de dénoncer l’incroyable gouffre de corruption de l’Andalousie :
presque 40 ans de pouvoir socialiste toujours pensant à la combine qui leur
fera s’éterniser aux commandes… pour rien : voleurs rapaces et incompétents
qui se torchent avec une justice sourde, muette et aveugle, gangrenée par les
maffias et les clans ; je ne crois plus qu’un jour les gens à qui on a
craché à la figure sans discontinuer courent pour stopper ce cirque criminel ou
pour faire face aux flux de haine et de violence des vautours
séparatistes ; très peu de gens comprennent réellement ce qui se
passe : comment s’y retrouver après avoir été longtemps sourds et
muets ? faire confiance à l’immonde cloaque où patauge une ministresse de la justice, réprouvée par
le Sénat et par le Parlement, prise en flagrant délit de tout et intouchable
par la grâce du démiurge occasionnel arrivé au pouvoir après une motion de censure
qui défie tout commentaire ;
* narcissisme
et folie du moi du mec à queue de cheval suppôt des bolivariens, présent
partout à tout moment sur toutes les chaînes : cette incroyable haine
vis-à-vis de l’Espagne, toujours bouc émissaire, cette nostalgie de la guerre
civile (arderéis como en el 36 ! = on vous réduira en cendres, comme en
36 !) où leurs papis jouaient à se donner l’impression d’être quelque
chose (nuls pour faire la guerre au fascisme, très compétents pour piller,
violer, tuer à l’arrière…) ; que faire ? partir quelque part tisser
sa vie ailleurs (à chacun ses lâchetés !), se taire, rejoindre la liste
des exclus de tout … ;
* comment
contribuer au débourrage de crâne ? la vieille machine oligarchique
sclérosée connue sous les sigles PSOE, nid de bandits ignorants et de
profiteurs producteurs de chômage (inénarrable Andalousie où ils se
conduisent en éhontés prédaterus, en flics et en idiots depuis quarante ans !) ;
.../ ...
TRILEROS
* sin ganar las elecciones, es más, con los peores resultados electorales
obtenidos por su partido, gobierna (es un decir) hace meses un vendedor de
crecepelo rodeado de una amplia colección de figurones que sólo crecen y medran
en la charca política; es cierto que esta fauna se da en la práctica totalidad
de "países de nuestro entorno" con similares características de
nulidad, incompetencia y puro vacío en sus catálogos de "líderes",
pero lo que antes requería tiempo y constancia hasta dejar bien claro el
elevadísimo grado de vileza al que se era capaz de llegar, ahora, en unos meses,
en pocos días, se baten con creces todos los récords ... Ministra de Justicia
(!), en dura competición con el elenco femenino pepero recién desalojado
(Cospedales, Villalobos – dañina mamarracha en
el Senado, etc.) batiendo todos los récords de impresentabilidad en los
anales: nadie negará que el derecho sea con harta frecuencia desviado de sus
buenos fines, falsificado y adaptado al interés de los poderosos, que la ley se
convierta en arma eficaz de intereses bastardos y coraza de la opresión – nadie
ha refutado a Marx respecto a la existencia de un derecho de “clase” –, pero ¿alguien
lo pone tan evidencia como la obscena socialdemocracia residual de las taifas españolas? No en vano son
aliados de las torvas camadas bolivarianas locales (“facha,
pardillo, tu boca en el bordillo”, “Ortega Lara, vuelve al zulo”, “sin piernas y sin brazos, fascistas a pedazos”), corrupta,
ineficaz, depredadora. Cuando se pregunta a venezolanos huidos del paraíso de
las tres comidas diarias en nombre de qué ley se les encarcela, tortura o
deporta, suelen decir “no hay Estado, no hay ley”... Si no es la del más
fuerte. Que no guarda ni las apariencias porque no hace falta. La mentira
insolente de venta libre para consumo de progres es la mejor aliada del orden
público. Fundado en el paletazo y tente tieso. Me decía un diplomático francés destinado
por estos lares y hace años conocedor del paño cubano y sobre todo del venezolano: "Ils ne se proposent pas de persuader mais de faire taire dans la douleur".
... /
...
MAGOUILLEURS
* depuis quelques
mois, un redoutable crétin habile manipulateur du bonneteau merdiatique est au gouvernement, entouré
des plus belles pièces d'ordures, fraudeurs au fisc et esbroufeurs, plagiaires,
sectaires sans pudeur et fiers de l’être que seule la politique de bas étage
est capable de générer ; il convient de constater que la plupart du temps, les
régimes les plus corrompus de certains pays voisins ne possèdent souvent qu'un,
deux, voire exceptionnellement trois, salopards de haut niveau. L'Espagne n'est
pas peu fière d'en aligner un nombre considérable, droite et
« gauche » confondues, à elle toute seule, et, comme déjà mentionné –
mais il est bon d'insister sur ce fait – dans un laps de temps extraordinairement
court ; certains pays, même parmi les plus bananières des républiques, mettent
parfois plusieurs mandatures pour aligner plusieurs crapules de cet acabit, le
pitoyable Pedro Sanchez – « sans chaise », tu parles… il y tient à sa chaise ! – lui,
n'a eu besoin que de quelques mois de mandat pour en accumuler ainsi une si
spectaculaire brochette ...
.../...
A propos de quelqu’un de proche que je me refuse
à identifier :
Quand il [Claudel] parle on dirait que quelque
chose en lui se déclenche ; il procède par affirmations brusques et garde le
ton de l´hostilité même quand on est de son avis. Sa conversation n´improvise
rien, on le sent. Il récite des vérités qu´il a patiemment élaborées. Il ne
veut pas séduire ; il convainc – ou impose. La pensée d´autrui n´arrête pas un
instant la sienne. Pour causer avec lui, pour tenter de causer, on est obligé
de l´interrompre. Il attend poliment que l´on ait achevé la phrase, puis reprend
où il en était resté, au mot même, comme si l´autre n´avait rien dit. (A. Gide,
Journal)
Il faudrait
se redire chaque fois qu’on ne discute pas pour avoir raison, mais pour devenir
raison. Pas pour avoir l’avantage mais pour savoir davantage. Dans Platon la
phrase si belle que Socrate dit à Philèbe : « Ne nous entêtons pas à savoir qui de nous deux a raison, mais
rallions-nous tous deux au point de vue qui nous apparaîtra comme le plus
juste. » (Claude Roy, La fleur du temps)
... / ...
Notule de lecture. La sociedad occidental moderna ha hecho de
la democracia basada en la soberanía del
pueblo la clave de bóveda de su sistema político. Fueron los Estados Unidos
nacidos de la Guerra de Secesión quienes dieron la pauta para esta forma de
gobierno «del pueblo, por el pueblo y para el pueblo» cuyo concepto ha acabado
imponiéndose. Sin embargo, en las democracias actuales, el pueblo soberano no es más que una comparsa que interviene, muy
encauzada, tan sólo en el momento del voto. Observación no por redundante menos
necesaria. En realidad, prevalecen las oligarquías de gobierno y de partido, la
corrupción de la clase política, la demagogia de los líderes, la apatía de los
ciudadanos, la manipulación de la opinión pública, la degradación de la
cultura. (E. Gentile, La mentira del
pueblo soberano en la democracia, Alianza Editorial, Madrid 2018).
* fou rire devant les sketches à répétition chez Canteloup, à la télé, dans
lesquels on voit un Mélenchon tout ébouriffé, tout surpris et tout fâché. C’est
son tour de passer au tourniquet, de subir le rodéo judiciaire (dégénéré en pure comicité) que d’autres ont connu avant
lui. Et Mélenchon découvre ce qu’est la partialité et l’arbitraire d’un
appareil judiciaire à la botte de Macron ; ben oui, très chers
progressistes, c’était prévisible. C’était très marrant et on applaudissait
très fort quand c’étaient Fillon ou Sarkozy qui connaissaient ces méthodes propres
à l’indignité médiatique. Marine Le Pen y a eu droit elle aussi. Et vous ne
vous êtes pas beaucoup mobilisés pour protester contre les protections
invraisemblables dont bénéficient Macron et son entourage de la part du haut
appareil judiciaire lors des affaires Benalla et autres. L’oligarchie dont
Macron est le fondé de pouvoir n’a aucun scrupule pour instrumentaliser la justice à des fins politiques ;
* le politiquement soi-disant incorrect comme signe de distinction sociale ;
* tout le bla-bla indigné sur les paroles racistes sexistes sont, pour l'essentiel, une façon pour la petite bourgeoisie intellectuelle d'affirmer sa supériorité morale ;
* libéraux et lettrés = racaille de droite = « humanistes » = fascistes = races à exterminer : le tout-à-l’égout néostalinien retourne à la « ligne », il faut se refondre, se rebâtir du fond en comble pour coller à la pensée unique, qui n’est que l’absence de pensée. Les nouveaux criminels qui gueulent dans les meetings des autres revendiquant la torture, exigeant la mort pour « les fascistes » sont le vrai visage de ce mythique « homme nouveau », le vrai depuis le début. Ces meutes persécutrices sans cœur ou au cœur de pierre, capables de convertir tout lieu publique ou privé en pilori, s’appliquent sagement à suivre ce qu’une presse et des médias canailles exigent comme rançon de progressisme. Au nom de qualités imbéciles d’un peuple chimérique qu’ils disent « servir », il leur faut bannir de la vie publique toute réflexion, toute courtoisie, toute pitié, toute compassion, tout sentiment humain, fondements de culpabilité qui font barrage à leur « progrès » purement verbal et électoral, pour le moment. Historiquement parlant, après la vertueuse dictature du prolétariat, apparaît partout où l’abattoir communiste a été mis en place une dictature sur le prolétariat : conditions de travail voisinant l’esclavage, échine souple, esprit docile, palinodie et … terreur omniprésente et malfaisance, accompagnées d’inefficacité et de corruption galopante. Anselmo Lorenzo (déjà !), Panaït Istrati, Ante Ciliga, Boris Souvarine, bonté divine, quelle liste interminable de lutteurs et d’exclus tirant toute leur vie le diable par la queue, constamment vaincus sur le théâtre de la politique par une et même bande de d’histrions, de tarés médiatiques qui font s’enrichir l’ignoble bande mass-merdiatique toujours vent en poupe, du dix-neuvième aux actuelles bandes berluscono-sorosiano-rouressistes.
* jeune, j’avais voulu croire que le communisme mettait fin aux injustices et aux pouvoirs de l’argent ; au fil des ans, des lectures, des expériences liées à une certaine praxis j’y retrouvai seulement une quantité considérable de crétins médiocres sur fond historique d’une masse d’horreurs comparable en pire (massacres, camps, tyrannie, humiliation) à celles que j’avais cru combattre et dénoncer chez « la droite », des formes d’oppression, de crime et de mensonge qui ne laissent, si peu honnête qu’on soit, que l’espoir désespéré (Robert Antelme) ; le peuple sait très bien faire tout seul ce qu’il veut (révolution espagnole en 36-37, démentie bec et ongles par des historiens spécialistes en la question) mais les révolutionnaires professionnels se changent facilement en bureaucrates et les commissaires du peuple deviennent des policiers et des bourreaux ; nostalgie des époques passées avec des gens qui croyaient possible se passer des intermédiaires mafieux professionnels du n’importe quoi (je veux dire, professionnels de la politique) pour prendre directement en main leur propre destinée… impression de s’être fait doublement avoir : tout jeune, par des faiseurs de naufrages idéologiquement et, l’âge mûr déjà là, par des pilleurs d’épaves…