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mardi 16 juillet 2024

De la Méditerranée à l’Atlantique sans toucher les Pyrénées : retour à la case départ !

 


Accepter, avant les rouges et les bruns intenses de l’automne apparemment loin, que vous êtes définitivement seul, que votre voix ne porte nulle part, qu'elle s'est perdue dans les moindres recoins de l'air et de l'oubli. Le vide remplace peu à peu un trop-plein qu'il nous est impossible de rappeler. La vie et tous ses charmes éphémères ne sont rien qu'un éclair, qu'un leurre, qu'un décor, qu'une scène, arpentée en tous les sens, martelée par le désir et la foi, par tout ce en quoi nous avons cru et qui retourne au chaos qui les avait soulevés passagèrement de l'abîme pour nous charmer. La vie se nourrit de nos illusions d’une manière presque parfaite.

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Législatives françaises 2024. Exactement ce qui était prévu grâce à des résultats sur mesure… Le sanchisme et son « parti », un parti incapable de gagner et qui confisque tous les pouvoirs et résulte impossible à déboulonner, font des émules ! Du pur cynisme, du bruit, comme d’habitude…



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La présidente-consort, Begoña Machin, se faisant appeler Professeur ("catedrática"), bien que n’ayant ni formation académique ni titre professoral, apparaît systématiquement dans les infos, en particulier à la télévision, et acquiert ainsi une solide notoriété mais c’est justement grâce à cela que son propre entourage finit par rendre évidente et incontestable sa nullité : bizarre, quand elle parle ! Tâche impossible : c’est comme si on essaie de teindre un âne en zèbre !


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Le « courage » de Kylian Mbappé se mobilisant contre les extrêmes ! Je n’ai jamais compris qu’on puisse admirer les gens du sport ou du cinéma pour autre chose que pour leurs qualités professionnelles. Les opinons des footballeurs, des acteurs et des metteurs en scène sur la vie, la mort, l’amour, la politique, je m’en fous comme de ma première chemise. Villon, Le Caravage ou de La Tour étaient des voleurs et même un petit peu des assassins. Il ne serait pas venu à l’esprit d’un lecteur sérieux ou d’un commanditaire de tableaux de tenir compte de leur avis sur quoi que ce soit à part la qualité de leur œuvre.

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affirmait Emmanuel Macron, matamore, il y a quelques semaines … La Russie est entrée en guerre parce qu’elle a été provoquée par l’extension de l’Otan. Tout ce que demandaient les Russes, c’était que l’OTAN dirigée par les Etats-Unis cesse de s’élargir à l’Est, en renonçant à installer une base militaire en Ukraine. Vladimir Poutine en son temps a rappelé une vieille promesse des Etats-Unis et de leurs alliés en présence et avec l’approbation de Genscher, le secrétaire d’Etat allemand, et de Roland Dumas pour la France, faite à la Russie le 9 février 1990 par le secrétaire d’Etat US James Baker III, que l’OTAN ne s’étendrait pas au-delà du territoire de l’ex-Allemagne de l’Est. Promesse que le secrétaire général de l’OTAN lui-même avait confirmé quelque temps après. Or, depuis cette date, la plupart des ex-pays socialistes et notamment la Pologne, la Hongrie, la Tchéquie, la Roumanie et Pays baltes, ont tous intégré l’OTAN. Seul l’Ukraine manque au tableau. Ce dont ne veut pas la Russie. Gorbatchev en son temps avait déclaré « j’ai eu tort de ne pas le faire acter par écrit mais je croyais que ces gens étaient honnêtes ». Gorbatchev était dans l’illusion complète vis-à-vis des occidentaux. Ce sont toutes ces trahisons qui ont déclenché la réaction de Poutine. Jusqu’en 2007 Vladimir Poutine a voulu participer au système occidental. Le 11 septembre aux USA il a été le premier à appeler George W. Bush pour lui dire « faisons ensemble la guerre au terrorisme ». Il était membre du G8, qui est devenu depuis le G7 après l’expulsion de la Russie en 2014. Il voulait rentrer dans l’Otan. Il a constamment été trahi. D’ailleurs il le mentionne dans son allocution du 14 juin dernier : « Les promesses faites à l’Union soviétique, puis à la Russie à la fin des années 1980 et au début des années 1990 de ne pas inclure de nouveaux membres dans l’Alliance ont été simplement oubliées. Et même lorsqu’on s’en souvenait, c’était avec un sourire ironique, en se référant au fait que ces affirmations étaient orales et donc non contraignantes. » François Hollande et Angela Merkel ont reconnu qu’ils avaient trahi les accords de Minsk, sans doute sur les ordres de Washington, c’est-à-dire qu’ils gagnaient du temps en armant l’Ukraine pour attaquer la Russie. L’une des raisons qui a déclenché l’opération spéciale russe. Il faut remettre la vérité à sa place. Notre social-démocratie « de progrès » aux couleurs yankees intègre la nécessité de « défendre l’Ukraine face à la guerre d’agression de Vladimir Poutine ». Le dépeçage de la Russie permettrait de mettre un terme à la crise occidentale comme en 1914 (origine la crise de 87) comme en 39 (origine la crise de 29). Et pour éviter un conflit mondial qui se terminerait, même limité aux armes conventionnelles, par l’anéantissement des USA, l’impérialisme américain doit découpler la Chine de la Russie, tant le sort des deux pays est lié à leur unité. L’impérialisme euro-américain, à la veille de l’effondrement des sociétés occidentales en faillite, et menacées par les peuples qui refusent de payer les dégâts causés par les contradictions internes du système capitaliste, a besoin de sauver son économie en activant le système militaro-industriel. L’impérialisme anglo-américain s’estime relativement protégé, ce qui lui donne l’espoir que seuls les Européens se battront pour lui, pour sauver leur peau devant la montée de la colère populaire et leur cassette protégée dans leurs banques. Les Américains jouent comme d’habitude le rôle de pourvoyeur d’armes à crédit. Dans ce scénario, à la fin des hostilités, ils débarqueraient sur le champ de ruines européen, un contrat de prêt-bail en poche comme en 1945. Hypothèse plausible, rejetant à plus tard la confrontation armée avec la Chine qui de son côté armerait le camp adverse. La Chine et la Russie n’ont aucunement besoin de guerre, bien au contraire : la paix leur suffit et leur est nécessaire pour neutraliser lentement, mais sûrement, l’ennemi impérialiste qui le sait parfaitement. Pour que leurs buts de guerre aboutissent, il leur faut impérativement écarter la Chine du conflit russo-otanien et laisser les deux belligérants s’entre-détruire. Mais les stratèges du Pentagone semblent incapables d’évaluer objectivement la puissance économico-militaire des Russes. Quoi qu’il en soit, tout porte à croire que le coup leur semble jouable : même si la Russie ne sort pas exsangue mais seulement affaiblie, les Européens reviendraient cinquante ans en arrière, payant à eux seuls le plus gros de la note en morts, destructions et dette future.

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