« Nous partons dehors ...
Partir, comme disait le poète, c’est mourir un peu.
Or, pour
nous, qui ne sommes pas poètes, le départ a toujours été un grand désir de vie.
Toujours sur le bord de la route dans une pérégrination ininterrompue, comme
les Juifs privés de patrie ; en marge d’une société dans laquelle nous ne
trouvons nulle part où vivre ; membres d’une classe exploitée et sans
place sur la terre ; voyager est pour nous signe de vitalité. »
Francisco ASCASO, poète bien malgré lui, dont je traduis ces quelques lignes ...
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