Anselmo Lorenzo suivit le
congrès de Londres de l’Internationale en 1871, où il reçut un très bon accueil
de Marx et Engels. Mais il fut rapidement désenchanté par l’atmosphère qui y régnait.
Simple et modeste, d’une absolue sincérité, il attendait beaucoup d’un
mouvement qui semblait offrir aux Espagnols l’espoir d’un réel soutien. Si l’accueil
chaleureux de Marx, et surtout son érudition et ses connaissances, lui avaient
fait forte impression, cela ne l’a pas empêché d’écrire plus tard faisant
référence au congrès :
«Conservo
un triste recuerdo de la semana que pasé asistiendo a la conferencia. Me llevé
una impresión desastrosa: esperaba encontrarme ante nobles pensadores, heroicos
defensores del obrero, propagandistas entusiastas de nuevas ideas, precursores
de una sociedad transformada por la revolución, en la que se practicara la
justicia y se disfrutara de bienestar, y, por el contrario, me encontré con
profundos rencores y enemistades entre los que deberían haber estado unidos y
en una voluntad común destinada a la consecución de idénticos fines»
(El Proletariado Militante)
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