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mardi 17 janvier 2017

Innocentia est affectio talis animi quae noceat nemini




Anselmo Lorenzo suivit le congrès de Londres de l’Internationale en 1871, où il reçut un très bon accueil de Marx et Engels. Mais il fut rapidement désenchanté par l’atmosphère qui y régnait. Simple et modeste, d’une absolue sincérité, il attendait beaucoup d’un mouvement qui semblait offrir aux Espagnols l’espoir d’un réel soutien. Si l’accueil chaleureux de Marx, et surtout son érudition et ses connaissances, lui avaient fait forte impression, cela ne l’a pas empêché d’écrire plus tard faisant référence au congrès :


 «Conservo un triste recuerdo de la semana que pasé asistiendo a la conferencia. Me llevé una impresión desastrosa: esperaba encontrarme ante nobles pensadores, heroicos defensores del obrero, propagandistas entusiastas de nuevas ideas, precursores de una sociedad transformada por la revolución, en la que se practicara la justicia y se disfrutara de bienestar, y, por el contrario, me encontré con profundos rencores y enemistades entre los que deberían haber estado unidos y en una voluntad común destinada a la consecución de idénticos fines» 
(El Proletariado Militante)

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