Le long du
parapet de pierre de la maison de Pierre Loti déambulent des touristes. L’air
immobile est doux, caressant les façades de Fontarabie, en face, d’une lumière
blanchâtre. Et le clocher baroque de l’église de Santa María de la Asunción y
del Manzano, se détache sur le fort qui garde encore visibles ses blessures
historiques. Plaisirs des promenades silencieuses : charmant visage du
port de Caneta. Un tendre mauvais accent glisse sous l’ombre laiteuse des
nuages pour atteindre l’oreille distraite d’un enfant qui se cache derrière le
poilu expirant du Monument aux morts. Partout alentour, des mouettes
distraites, des voitures incessantes à mi-chemin de la plage et du pont
international. Le brouillard se dissipe. Apparaît le soleil, glissant des
leviers de lumière sous les nuages, détachant nettement le relief du Jaïzkibel.
Et, rite obligatoire où tout se civilise plus rigoureusement : l’heure de
passer à table. Un châtiment du ciel qui nous coupe des rêves qui nous distraient
…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire