
Demain, on rase gratis. Pour remédier au bordel mondial, en finir avec le
chaos social, les guerres militaires, les catastrophes climatiques, les manigances
de Big Pharma, le vol de l’argent des populations et j’en passe, un rayon
d’espoir : un élu « musulman de gauche » aux États-Unis ! Tout
ça pour ragaillardir la vieille expression « destruam et
aedificabo », chère à Bakounine, revisitée par Soros et affidés pour faire
avancer le schmilblick du nouvel ordre mondial avec la complicité de la
pratique totalité des partis politiques aussi bien en Yankistan qu’en Europe. Subitement,
grand ramdam avec l’arrivée d’un dangereux « communiste » (rien que
ça !) et « musulman pratiquant » à la tête de New York. On se
croirait à l’époque des « chrétiens pour le socialisme » et tout ça. Toujours
le même cirque avec le gratin et le gotha qui font croire aux moutons naïfs des
monts et merveilles. Déjà sous Obama, on allait voir ce qu’on allait voir. Et,
en effet, on a vu. Le profil du nouveau Superman est, aussi, prometteur à
souhait, on ne peut plus aguichant : maman indienne (d’Inde), cinéaste de
nationalité étatsunienne ; papa indien (d’Inde) de nationalité ougandaise,
sociologue ; épouse dubaïote, d’origine syrienne, illustratrice. Lui-même ougandais
d’origine indienne, vu ses parents. Conseil juridique et joueur de criquet et, tenez-vous
bien, rappeur dans le métro. Et politicien professionnel de son état, comme
point final de son CV étincelant. Bien évidemment : de braves bourgeois stipendiés
par le système mais bougrement ancrés dans l’air de temps. Mettez les mêmes
à Paris, Londres ou Berlin, ils sont tous interchangeables. Sa campagne a été
centrée sur la lutte contre la crise du coût de la vie à travers des mesures
structurelles ambitieuses. Gel des loyers pour les appartements à loyer
stabilisé. Gratuité et l’amélioration du service des bus publics. Mise en place
de services de garde d’enfants universels et gratuits. Création d’épiceries
municipales pour lutter contre la hausse des prix. Et je crois savoir, sans avoir
mis un jour un seul pied à New York, que nous parlons de la ville la plus
cosmopolite au monde. Il est donc tout à fait logique et normal que son maire
soit un des leurs. Sinon, le vieux monde se porte bien : l’Azerbaïdjan musulman
et l’entité sioniste attaquent l’Arménie, la plus vieille nation chrétienne ;
les pays musulmans du Moyen-Orient semblent toujours plutôt tièdes envers la
politique « israélienne » d’épuration ethnique ! À ce niveau-là, il
n’y a pas de foi ni confession ni idéologie, il n’y a que l’intérêt et l’argent
qui comptent comme depuis le début des temps. Sans édulcorant ni additif.
***

Netflix, à l’évidence, sait divertir, si se divertir c’est se taper des doses de propagande
grossière, systématique, sociétale en diable. On est, en effet, diverti mais
crétinisé à souhait. Petits détails divertissants de ce service de
streaming par abonnement dans lequel tous les films contiennent des séquences plus
ou moins conformes : des « héros sous la douche » pour rappeler
que ses personnages sont des gens propres ; des « héros qui font du
sport » pour montrer qu’ils sont en forme et sains ; d’haletantes poursuites
« sans jamais avoir bobo » pour rappeler que le héros est un surhomme ;
des héros et des héroïnes « je suis homo et c’est trop bien » pour
imposer la dose prescrite de nouvelles mœurs obligatoires ; des baises « filmées
de très près » pour habituer les jeunes à la pornographie esthétisée ;
du « sadisme, plaies et sang » pour habituer les cerveaux neufs à la
banalisation de l’abject ; des héroïnes « plus intelligente que l’homme »
pour faire croire que la féminisation du monde c’est le nec plus ultra ; des
« je t’aime très fort » comme incontournable réplique censée rappeler
que, malgré l’horreur continue des différentes trames, la bonté et l’amour sont
toujours là. Bref et quelle que soit la nationalité du navet, du classique anglo-américain
à souhait faisant comme toujours dans l’exagération, le pas vrai, la fureur, la
cruauté, l’imbécilité et l’invraisemblable. Comme la presse, soumise aux subventions, c’est-à-dire, à l’argent, redoutable agent de censure, le cinéma reste voué à formater les cerveaux et fixer pour l’éternité une lecture partiale et partielle de l’Histoire. Il prépare le peuple aux dystopies, le gavant des valeurs d’un occident en déclin ou bien s’attache à promouvoir un système que nul ne peut ni ne devrait questionner. D'un côté comme de l’autre, les gueux n’ont pas leur mot à dire, l’information au sens large est surveillée, maîtrisée. Défendre une ligne débile, mentir du matin au soir, prendre les gens pour des cons, les menacer en permanence, les tenir en laisse par des journalistes-larbins. Aujourd’hui, tout s’effondre dans la maison Europe, mais c’est une démolition pas contrôlée, d’où la panique, la stratégie perdante qui s’entête, les dangers du jusqu’au-boutisme. Politiquement, grâce au travail de certains médias et à des professionnels honnêtes et courageux, qu’ils soient de droite ou du fin fond de la lune, on s’en fout, c’est le résultat qui compte, même le dernier des électeurs aura pigé qu’il faut se libérer de cette étreinte, d’où les attaques répétées sur tout ce qui bouge, sur tout ce qui hausse la voix, tentant de faire passer pour des dangereux clapotis d’extrême droite la plus petite rumeur de contestation, mêlée d’étonnement, qui se fait entendre chaque jour depuis des mois, alors que si on gratte un peu, au-delà de la version officielle pour chaque scandale de cette sinistre bande de dirigeants, de Von der Leyen à notre pitre en chef Sánchez Pérez-Machin, en passant par les Merz, Macron et compagnie, on en arrive très vite à des conclusions dangereuses pour la doxa des gouvernements européens. Et pour les fabricants de la doxa.

***

Le développement du vélo en ville semble imparable. Pas de pollution, de problème de parking, d’embouteillage. Et, cerise sur le gâteau, sur les morts chaque année sur la route, une infime partie est due aux chauffards cyclistes. Je serais moins optimiste pour ce qui est des trottinettes électriques montées par des indolents à casquette et jogging de pokémon. Planches à roulettes,
rollers, trottinettes et vélos, ensemble, font considérablement chier les
simples piétons de toujours sur les trottoirs où ça roule en grand n'importe
quoi. Même à moto ou vélomoteur ! Ces usagers-là ne connaissent ni règles,
ni limitation de vitesse ni feu rouge. Voir circuler ces engins provoque le
tournis et peut s’avérer délirant et souvent très dangereux. On rêverait de se déplacer
en T34 soviétique : gare aux barbares et merde aux pistes cyclables. Il
faudrait éviter aux victimes des « mobilités apaisées, inclusives, douces,
durables et citoyennes » les maux évitables, coûteux et inutiles. Dans un
monde normal, ces nuisibles minorités relèveraient d'une application rigoureuse
et impitoyable du code nord-coréen. Sans rigoler. Je garde bien dans ma mémoire
indignée le cas édifiant d’une ancienne collègue, âgée et malade, renversée
récemment sur un passage à piétons par un de ces abrutis qui, parce qu'ils se
savent protégés par l’opinion médiatique, se croient tout permis, ne respectant
pas même les piétons vulnérables, allant parfois jusqu'à frapper avec le pied
ou avec un objet une canne les rétroviseurs, parebrises, portières, voire
conducteurs quand ils le peuvent, jouant les écolos revendicateurs alors qu'ils
sont un danger permanent pour le public vulnérable. Si la conduite est devenue
un cauchemar, c'est en grande partie par leur faute et, comme le prouvent les
statistiques, ils sont encore pires que les plus sinistres des automobilistes. Le
problème, en général, n'est pas le moyen de transport mais le taré non réprimé qui
l'emploie : il n’y a pas de code de la route à vélo pour les débiles.
Choses vues : un cycliste qui coupe la route au bus, vélo-cargo électrique
grillant le feu rouge et avertissant bruyamment les automobilistes pour qu’ils
s’écartent de sa trajectoire à coup de sonnette, rondpoints pris n’importe
comment, clignotants absents de plus de la moitié des véhicules, y compris de
la police, des vélos qui se font doubler par d’autres vélos, électriques, plus
puissants, alors que l’interdiction est présente tout au long de la bande
cyclable. Le problème n'est pas le véhicule mais le conducteur. La difficulté
de cohabitation se retrouve aussi sur les aménagements faits n'importe comment.
Il faut aussi comprendre le sentiment de vulnérabilité du cycliste, malgré
toutes les incivilités dont il est capable, et au fait qu’il fait gagner plus
de temps aux automobilistes que s'il avait pris individuellement son véhicule à
lui. Il suffit de voir les effets d'un jour de pluie sur la circulation. Nombre
de cyclistes reprennent la voiture. Il faudrait aussi faire passer un permis
cycliste. Mais les pires sont évidemment les trottinettes électriques, mais on
n’y arrive à rien avec elles pour ne pas enrayer la mode des « transports
doux ». Les vélos à assistance électrique roulent aussi vite que les
mobylettes d'antan, classées « vélomoteurs », et ne devraient pas
pouvoir emprunter les pistes cyclables. Bref, où qu’on aille : l’asile de
fous ! Et ce n'est pas à mon âge que je vais me mettre à cogiter pour trouver
des solutions. Et encore, j’oubliais, la plupart des usagers de ces engins de
malheur portent des oreillettes et n'entendent rien de ce qui se passe autour
d'eux ! Quelle merveille de « vivre ensemble », quel modèle de
« cohabitation » ! La vie est belle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire