Comédien tête de chien, cabot tête de veau ! Marre de déclarations publiques à propos de la politique, de la mémoire, de l’histoire, de réactions à propos de ci ou de ça, de tribunes, de manifestes, que sais-je encore, de la part de différents représentants d’une profession surévaluée. Leur rage individuelle ou collective contre des moulins à vent recouverts d’engagement social cache en réalité une volonté de protagonisme que rien ne viendrait à justifier. En général, les comédiens sont des idiots de tout pelage, au sens politique : ce sont des ignorants absolus. Rien d’autre ne les intéresse que leur propre personne, leur propre aura, leur propre carrière. Le reste, ils n’en ont rien à battre, même quand ils font semblant d’avoir une pensée, généralement humaniste, morale, sociale, comme les inévitables Bardem, Javier et Carlos, et leur molle bien-pensance, cette tiédeur presque universellement applaudie qui veut passer pour rebelle et progressiste. Leur souci devrait se limiter à leurs films qui, en général vont mal. En chute libre. Ils n’attirent plus personne.
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Libération d’Auschwitz. Propagande d’après-guerre encore au motif de la libération d’Auschwitz. Il y a quatre-vingts ans. Sans cette stratégie, on risque le zoom sur Gaza. Aujourd’hui. A noter que la propagande d’après-guerre a réécrit l’histoire en faisant croire que c’était la résistance des Français et l’intervention américaine qui étaient les vainqueurs, alors que c’est surtout l’armée soviétique - la Russie n’a même pas été conviée cette année ! - qui a battu l’armée allemande. On est bien d'accord que sans l’aide en urgence des anglo-saxons, l’URSS n’existait plus fin 1941. Les Américains se sont quand même fait payer en or par cette Union soviétique qui n’était pas encore en faillite en 1941. Hitler avait largement sous-estimé leurs capacités de production. L’aide anglo-saxonne a évidemment contribué à la victoire soviétique, mais pour que l’armée rouge arrive jusqu’à Berlin, elle a dû parcourir pas mal d’obstacles et encourir des sacrifices surhumains. Comparez, sinon, les pertes des uns et des autres sur Google, YouTube ou un quelconque machin du genre (Dailymotion, etc.).
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Asservissement de la Palestine. La guerre d’extermination contre les Palestiniens, une affaire de l’année vingt-trois, hier à peine, semble déjà une question dépassée. L’actualité avance au galop. Le régime baasiste de Syrie est tombé, Gaza a été réduite à un champ de ruines, Nasrallah a été assassiné, tout cela sans aucune réaction de la Ligue Arabe, la Russie casse les dents a l’OTAN, Trump a été réélu … Il n’y aura pas de guerre mondiale pour quelques kilomètres carrés de terre palestinienne tout juste bonne à être « démocratisée » par « Israël » sous le soleil de la Méditerranée. La cause palestinienne est devenue une cause de second ordre, c’est triste mais il faudra se résigner à l’admettre. L’avenir nous le dira, car nous ne sommes quand même pas dans un match de foot. Dans ce match dramatique, il n’y jamais eu ni vainqueur, ni vaincu, ni dernier coup de sifflet. La victoire de Trump a changé les données de l’équation, inutile de s’accrocher au passé, il ne reviendra pas. L’intérêt de Gaza pour les génocidaires avérés réside dans ses richesses, qu’ils ont déjà essayé de confisquer complètement aux Palestiniens, en vain jusqu’à maintenant, et dans l’extension massive des colonies, qu’ils ne pouvaient pas faire étendre sur Gaza, jusqu’à maintenant. Depuis 1948, l’ambition d’« Israël » est d’atteindre son rêve de « Grand Israël » avec la complicité des puissances occidentales, surtout l’Angleterre et les États-Unis. C’est le seul « pays » dont la survie et la reconnaissance son exigés au-dessus de tout par l’empire et ses vassaux. Personne ne remettrait en cause la légitimité de l’existence des États-Unis ou de la France mais « Israël » est un cas à part. C’est le seul pays au monde qui « ne doit pas disparaitre » parce qu’on l’a décrété ainsi au détriment du peuple qui habitait ces terres depuis deux millénaires. On doit accepter la fin de l’Irak ou de la Syrie, mais pas celle d’« Israël ». Redessiner les frontières du Liban ou avaler la Cisjordanie : seul « Israël » a le droit de se défendre. Agiter l’épouvantail du nazisme comme s’il était toujours là, prêt à nous dévorer. Raviver la mémoire sélective. En effet, 80 ans plus tard, alors que le nazisme a été entièrement défait et qu’il a désormais disparu du globe, toute commémoration relève de la mémoire. Or la mémoire ne devrait pas être l’entretien de la haine et surtout ne devrait pas exonérer de juger le présent ou de conduire l’avenir. Pourtant, il semble que la mémoire d’un génocide passé pourrait servir à diluer la réalité bien tangible d’un autre, en Palestine, présent, devant nos yeux pour peu qu’on se donne la peine de vouloir regarder. Et justifié par ceux-là même qui convoquent la mémoire. Terrible ironie du sort.
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Les trompettes de Trump. La « droite » espagnole nous la joue Trump. Qu’en est-il de la gauche ? Il en est des politiques comme du reste : on copie toujours ce qui marche, ce qui est dans le vent, ce qui plaît. La politique politicienne est démagogie, par la force des choses. Aujourd’hui, la mode est à la gloire de Trump, au prétendu refus du wokisme. On verra bien. Sanchez-La-Magouille, qui est un vieux renard de retour, l’a bien compris. Il veut jouer dans la cour des grands, malgré son ridicule à Davos. Qu’on ne se moque plus de lui, délégué provisoire de l’oligarchie sorosisto-schwabite. Son agenda 2030 sous le bras, il reprend vaillamment les éléments de langage du Wokistan apparemment menacé pour poser en adversaire bouffon de tout ce que ce cauchemar représente depuis longtemps dans la vie réelle. Tout est possible dans le cirque sanchiste. Les sanchistes, qui manigancent tout à la Trump, ont de la peine à garder un pouvoir péniblement conservé, incapables de faire passer au Parlement leurs mesures-phare depuis l’investiture du Puto Amo (le Boss des Boss) après les législatives de 2023. L’impayable Peter, « docteur » en économie capable de faire le tour du bonneteau à la planète entière, s’est rendu à Davos pour poser en leader planétaire antifasciste, ravir ses fans et choquer la « droite » centraliste : c’est de bonne guerre. Mais son pouvoir progressisto-wokiste ne tient plus qu’à un fil, qu’à un caprice des suprémacistes catalans. Plus personne ne croit la grotesque bande sanchiste, mais les débordements anti-Musk ou les tartarinades anti-Trump dans la bouche de ce premier ministre professionnel de l’escroquerie font plutôt rire, à l’entendre, tout simplement parce que c’est du pipeau. Et pourtant, les apparences jouent en sa faveur, parce ce qu’il fait, pour faire soi-disant barrage à Trump, implique que l’Espagne va ouvrir toujours ses portes, démontées depuis longtemps, aux milliers de migrants sans contrôle qui foulent notre sol chaque année. Ici comme ailleurs, l’oligarchie en a besoin pour des raisons économiques : des centaines de milliers d’esclaves prennent les emplois sous-qualifiés et sous-payés. Pour des raisons sécuritaires : avec les gens qui ne se sentent plus en sécurité chez eux et qui vivent dans la peur, c’est autant de gagné pour le pouvoir, qui n’a pas besoin de déployer des forces en plus pour la provoquer. Tout comme le squatteur, le clandestin agressif est donc un auxiliaire de police politique, un agent inconscient du contrôle social, les petites gens se tiennent cois enfermés et tisonnent l’âtre se laissant doucement manipuler sans faire pêter la baraque ni, encore moins, faire chier le gouvernement. Pour des raisons sociales : en injectant des millions de malheureux partout, le pouvoir relativise la paupérisation de la population décidée en haut lieu. Inutile de revenir sur la hausse de tous les prélèvements possibles et impôts imaginables qui rendent la vie quotidienne de plus en plus dure. Le migrant est là pour montrer qu’on peut très bien vivre avec quelques euros par mois et fermer sa gueule : le rêve des élites. Et le piège idéal à gauchistes bobos. Car le pouvoir version UE peut tenir simultanément deux discours : droit au racisme agressif et sans complexes pour les « Israéliens » et devoir d’antiracisme pour le reste du monde. L’explication est simple : le sionisme peut être de droite comme de gauche, cela dépend des circonstances. Par exemple, il y a quelques années, les prosionistes étaient résolument de gauche, contre l’antisémitisme, le racisme, la droite en vrac et pour les pauvres du monde, victimes du colonialisme blanc et des vilains patrons. Des années plus tard, c’est la droite qui véhicule volontiers le discours sioniste dans un cocktail soigneusement préparé depuis longtemps : salauds de migrants africains et surtout arabes, ils tuent des Blancs, des Européens et surtout des « Israéliens », salauds de musulmans, salauds de gauchistes et islamo-gauchistes : peuple d’Europe, réveille-toi et lutte pour ta liberté avec les sionistes de Netanyahou. S’ils tombent, ce sera la fin de la civilisation. C’est la ritournelle des Juaristi, Losantos, Albiac, anciens gauchistes cosmopolites crachant sur les migrantophiles de tout poil et qui incarnent parfaitement le double discours du pouvoir, surtout après le 7 octobre, prenant résolument position pour « Israël » contre les méchants terroristes du Hamas en Palestine dont la sanglante occupation se transforme en héroïque opération de civilisation face à la barbarie islamiste.
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