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jeudi 16 janvier 2025

Histoires d'O


Incendies ravageurs de Los Angeles. Le couple de Meet Steeart et Lynda Resnick, à lui tout seul, dans son immense propriété agricole, a mis la main sur les réservoirs et la distribution d’eau qui correspondent à la consommation d’eau courante des 40 millions d’habitants de la région.

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Histoires d’eau, encore, mais faisant moins de vagues que le roman de D. Aury. Pendant que les sionistes poursuivent méthodiquement l’extermination des Palestiniens, selon les plans du Grand Israël révélés par Oded Yinon en 1982, les feux, attisés par des vents violents, ont gagné les collines de Los Angeles. Le degré de sécheresse de la Californie était extrême mais la pauvreté des effectifs de service public dans les eaux et forêts locales a fait que des réservoirs d’eau n’ont pas été creusés, des fossés anti-feu non plus. Et l’eau a été cupidement accaparée par des plus malins que la moyenne. À des milliers de kilomètres de La Californie, dès 1949, l’entité sioniste avait commencé à réduire le développement des puits en Cisjordanie, alors sous administration jordanienne, et à intensifier son exploitation des ressources hydriques. Immédiatement après la guerre des Six Jours en 1967, l’armée « israélienne » a détruit 140 pompes hydriques palestiniennes dans la vallée du Jourdain. Les terres et les fermes des Palestiniens situées le long de la rive occidentale du fleuve du Jourdain ont été confisquées, leurs habitants ont été empêchés d’y retourner et la région déclarée zone de sécurité militaire. Peu de temps après l’occupation « israélienne » de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza, l’armée a imposé de nombreuses ordonnances militaires portant sur le contrôle de l’eau. Notamment, l’ordonnance n°92, datant d’août 1967, a fait en sorte que l’eau dans les Territoires Occupés soit considérée comme « ressources stratégiques sous contrôle militaire ». D’autres ordonnances militaires ont mis en place de nombreuses restrictions visant les Palestiniens : interdiction de forer de nouveaux puits sans l’autorisation préalable des autorités militaires, expropriation de puits et de sources appartenant à des Palestiniens dits absents, fixation de quotas de prélèvement et mise en place de mécanismes pour contrôler l’exploitation palestinienne de l’eau, amendes sanctionnant sévèrement les dépassements des quotas, etc … Tout comme les désintéressés Resnick contre l’égoïsme de leurs concitoyens sans vision des affaires, les généreux sionistes porteurs de démocratie et de progrès, ont le droit de se défendre contre des Palestiniens ingrats !

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Force à la loi. À Madrid, un gouvernement de bric et de broc qui n’arrête pas de tripoter la justice en sa faveur devient à vue d’œil une coquille vide indifférente aux problèmes des gens. Une réunion de brigands, une poignée de mafieux à la recherche de l’impunité totale pour eux, pour leurs coreligionnaires, pour les formations qui les maintiennent au gouvernement et, surtout, pour la famille et les proches du président. Une espèce de bande qu'il dirige en personne, chef particulièrement malhonnête, menteur et bavard, liée par un contrat et où le partage du butin se fait suivant des règles convenues entre eux mais loin et en marge de la loi commune. Cette troupe malfaisante squatte le pouvoir en se recrutant d’hommes et de femmes sans scrupules, prend d’assaut des institutions de l’État, s’empare de places pour y fixer sa domination, subjugue même, sans gagner les élections, une masse d’électeurs ... Tout ce que l'on voudra. Mais le commun des mortels lui donne normalement le nom bien mérité d’autocratie cleptomane. Ce dont elle se moque comme d’une guigne. Non seulement parce que, au moment où elle se verra forcée de quitter le pouvoir sans rendre des comptes, elle aura déjà largement satisfait, sans conséquence, sa cupidité insatiable, mais surtout parce qu’elle aura réussi à blinder son impunité à la vue de tous sans blâme ni condamnation.


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