Côté cour
« Une maison petite avec des fleurs, un peu
De solitude, un peu de silence, un ciel bleu,
La chanson d'un oiseau qui sur le toit se pose,
De l'ombre ; et quel besoin avons-nous d'autre chose ? »
Victor Hugo
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« Le ciel est, par-dessus le toit,Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille. Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville. »
Paul Verlaine
Côté jardin
Marcel Jouhandeau, De la Grandeur
Réalisez votre rêve avec un safari à Gaza : chassez le Palestinien en compagnie de l'armée sioniste ou découvrez l'aventure en compagnie des colons en Cisjordanie : assurez-vous de nettoyer la viande et de la placer sur de la glace aussi vite que possible. Réserves inépuisables !
La rengaine shoahtique et son conditionnement mental sont en train de s’évaporer. Les gens commencent à se débarrasser des automatismes de pensée qui leur empêchaient de voir le réel tel qu’il est : l’entité sioniste n’est qu’un mécanisme diabolique néocolonialiste et criminel. Notamment cette aberration totale consistait depuis l’origine à virer et prendre les terres des autochtones d’une région sous prétexte qu’il y a deux mille ou trois mille ans de cela vos ancêtres auraient eu, bien souligné au conditionnel, un royaume dans cette région. Imaginez si les Mongols avaient des exigences similaires ! Entre 60 et 70% du continent eurasiatique leur reviendrait de droit ! Effet magique de la Shoah qui a permis et permet toujours de se servir de l’antisémitisme comme d’un bouclier, partout et tout le temps et, donc, d’éluder toute question dérangeante ; ça a permis et permet toujours à l’état sioniste de racketter le peuple allemand, et ce depuis les années cinquante. Cela fait quand même plus de 70 ans que ça dure, en exigeant et en obtenant des sommes faramineuses !
L'Ambassadeur à l'ONU et la délégation israélienne portant des étoiles jaunes ... |
Enfin, ça permet à l’entité sioniste et à sa bande de psychopathes génocidaires d’organiser un safari, semaine après semaine, contre la population palestinienne. De commettre une boucherie inconcevable sous nos yeux et en toute impunité, avec la complicité de nos misérables politiques et de nos médias de grand chemin. Mais, hélas, tout génocide autre que la Shoah doit toujours être considéré comme de la petite bière après tant de millions dépensés en publicité par les sionards et leurs lobbys. On comprend mieux l’enfer qui ont dû vivre certains historiens et intellectuels réticents ou peu enclins à avaler des couleuvres. Et comment expliquer le silence de l’église de Rome. Comment expliquer ce silence ? L’attaque du 7 octobre 2023 justifierait-il tout ? Je laisse de côté les rectifications documentées dans la presse israélienne elle-même, des événements du 7 octobre, marqués par une attaque militaire en règle pour déstabiliser l’armée d’occupation et pour prendre des otages afin de négocier la libération de prisonniers palestiniens. En admettant même qu’il se soit agi d’une attaque terroriste pour massacrer des civils, où a-t-on vu qu’un massacre puisse en légitimer un autre ? A fortiori quand les pertes deviennent asymétriques au point que nous connaissons aujourd’hui ! Les juifs non sionistes parmi les juifs du monde n’affichent pas, eux non plus, un soutien unanime au gouvernement démentiel de Netanyahu. Ensuite, il est étonnant que des catholiques qui revendiquent partager avec les juifs une partie des Écritures saintes oublient l’essence même du prophétisme hébreu : la défense des faibles, des pauvres et des opprimés. La peur de l’Islam ? Mais qui est le fort et qui est le faible depuis quatre-vingts ans ? Qui n’a cessé de bombarder des populations musulmanes depuis des décennies, sinon les États-Unis et leurs alliés dont Israël ? À vrai dire, quand je pense aux souffrances qu’ont subies les musulmans en Irak, en Syrie, en Afghanistan, en Libye, je suis surpris que la réaction de l’Islam n’ait pas été plus violente. La violence des islamistes, indéniable, est pourtant très asymétrique par rapport à celle de cette machine à tuer des civils qu’est devenue l’armée américano-sioniste et ses mercenaires. Il n’y a pas d’argument qui tienne pour excuser le silence des catholiques occidentaux face aux souffrances des Gazaouis. En réalité, les cathos sont même pas foutus de défendre leur propre religion et leur héritage chrétien, pourquoi défendraient-ils les Palestiniens ? Mais par-dessus tout, c’est l’ensemble de la communauté chrétienne qui devrait se lever pour dénoncer ces crimes injustifiables. Or non seulement elle demeure silencieuse, mais aussi elle soutien ouvertement le sionisme, ce qui est une abomination, une offense et une attaque contre l’enseignement du Christ. Très peu de voix se sont manifestées face à l’attaque de la Syrie par la coalition occidentale alors même que Benoît XVI avait demandé d’organiser dans tous les diocèses une veillée de prière pour la paix. La majorité des évêques avait désobéi au pape et fait le sourd. La raison en est que l’Eglise, dans une société où elle n'est plus prise au sérieux sur presque rien, est intégralement sous contrôle de plus d'un puissant lobby. Il ne lui reste strictement aucune liberté. Pour ne pas parler de l’Arménie ou d’autres parties du monde où sa réaction a été nulle. Il peut y avoir un ou deux évêques qui jouent les francs-tireurs et mettent les pieds dans le plat au sujet de la Syrie ou de Gaza, ou du mariage pour tous, mais la majorité ferme sa gueule, unanimement.
Shoah et Nakba. Le terme Shoah a été inventé postérieurement à celui de Nakba, signifiant catastrophe en arabe, qui dépeint le sort du peuple palestinien subissant massacres, déportations, confiscations, tortures dans les années quarante-cinquante et qui se poursuit à l’heure actuelle avec paroxysme. Il s’est toujours agit d'escamoter la catastrophe par la seule et unique et sans égale et incommensurable persécution des juifs.
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Il est rare que le brouillard se fasse voir dans le centre d’Irun. Ça a été le cas ce samedi matin. Depuis Lapitze, le Lycée professionnel d’en bas ou les installations de La Salle m’apparaissent brumeux. Dans cette purée de poix se matérialisent successivement les gens qui bougent vers leurs occupations chaque jour par ici. Évidemment, des petits groupes se croisent et discutent de l’actualité. Ils sont à fond avec les agriculteurs français. Fils de manœuvres agricoles ayant courbé l’échine dans les années terribles d'avant et après-guerre, je peux comprendre des raisons et des arguments mais je suis loin d’être un inconditionnel des mouvements de masse qui ne résolvent rien. Je crains que sous les bonnets jaunes et les drapeaux de toutes les couleurs de certains se cachent l'impuissance et l'individualisme et que les gros porcs de la bureaucratie communautaire européenne savent appliquer les règles de la mafia qui dirige les rythmes et les mouvements du manège. Je n’aime pas non plus que ces bloqueurs d’autoroutes soient légitimés à le faire quand d’autres pour la même action se font immédiatement matraquer par la police puis se retrouvent devant les tribunaux. Vous stationnez en double file et vous vous faites agonir ! Par coïncidence, au moment où se passent ces évènements qui rappellent ce que raconte Michel Houellebecq dans Sérotonine, j’ai retrouvé Anéantir du même Houellebecq. Je le rouvre et ça commence ainsi : « Certains lundis de la toute fin novembre, ou du début de décembre, surtout lorsqu’on est célibataire, on a la sensation d’être dans le couloir de la mort. »
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Sources : World Economic Forum 2018 (Forum économique mondial plus communément appelé Forum de Davos). Euronews 2023 (chaîne de télévision pan-européenne multilingue d’information internationale).
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