Les vœux du Nouvel An, je ne sais qu’en penser. J’ai été très
fan de cette coutume, que je trouve quand même bien aimable. N’ayant pas trouvé
de règle satisfaisante en la matière, vœux de noël, vœux de nouvel an, je fais
profil bas : pas de vœux du tout après vérification quand même à la
recherche de mes correspondants gentils des dernières années. Sinon, j’ai
vraiment la flemme de parcourir mon carnet d’adresses à la recherche de
destinataires. Une nostalgie aussi de l’époque où cela se faisait sur carte
postale, pour faire passer quelques souhaits bien sentis à un public qu’on
aimait bien. Des vœux, des résolutions, des formules qui réchauffaient le cœur
… Tâcher de n’en faire ni trop ni trop peu n’était pas si facile… Il faudrait
penser, pour le moment, à l’éventualité qu’on soit encore en vie l’année
prochaine. On ne sait jamais. Rester en vie : vœu minimal pour l’année fraîchement entamée.
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Troisième guerre mondiale ? C’est une chose nouvelle que nous vivons du fond de nos canapés : la troisième guerre mondiale. Déjà en route, selon certains. Elle a commencé sur grands écrans et haute définition. Un peu partout sur la terre on trucide, on bombarde, on teste les missiles. Les prochains épisodes de la série, assez prometteurs, se nomment Taïwan, Corée, Iran. Mais cette guerre nous ne la voyons pas vraiment, ne voulons pas la voir, nous semble lointaine, entre une pub pour maigrir et celle pour une voiture électrique quasiment cadeau, elle nous indiffère semblable à une fiction sur Netflix. Et pourtant elle est là, gronde partout autour de nous. Mais, à en écouter les commentateurs accrédités, la pire des catastrophes à venir, cela donne froid dans le dos, serait l’extrême droite. On ne sait pas vraiment pourquoi, ils ne nous disent pas en quoi elle serait différente de leur univers à eux, mais assurément c’est celle-là qu’il nous faut redouter le plus, n’en doutons pas. Qu’importe les raisons de la troisième guerre mondiale, l’insolence de nos « élites » pourries, les ingérences partout des Étazunis, de leurs larbins otaniens, des assommants lions anglais jamais fatigués de faire le pitre sur trois pattes, des peurs et des colères des uns ou des autres …
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Voltaire. Ni Frédéric II de Hohenzollern, prince-électeur de Brandebourg et roi de Prusse, ni Philippe d’Orléans, Régent du Royaume de France de 1715 à 1723, ni le Vénitien Giacomo Casanova n’avaient d’estime pour Voltaire, qu’ils considéraient comme une crapule intelligente et un affairiste véreux, excessivement cupide. Voltaire trempait ses mains sales dans un certain négoce triangulaire de bois tropical entre la France, l’Afrique, et les Amériques. In greed, we trust. Comme on dirait en anglo-saxon.
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