« À Gaza,chaque journée est une nouvelle apocalypse »
Des manifestations à Madrid, plutôt exploitées pour son propre bénéfice par le parti du wokisme sorosien et l’agenda 2030 (Georges Soros & Klaus Schwab), d’une pratique du féminisme tout à fait particulière, de l’abandon des Sahraouis à l’« ami » marocain : le parti sanchisto-volte-face, un jour socialiste, le lendemain n'importe quoi. Et par sa tête visible, le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, pote de Macron, de Zelenski et très pro-Ukraine, pote d’Ursula von der Leyen et pro-LGBT et copain comme cochon de Carles Puigdemont : ils grognent ensemble, à distance ou par médiateurs interposés. On aura également remarqué que Sanchez se maintient au pouvoir grâce aux sept députés de la formation de Puigdemont, Junts per Catalunya. Et ce serait donc cela le noyau dur de notre « ultragauche antisémite » ?
La Catalunya et Israël ont des projets nationaux similaires |
Partout en Europe, le schéma est le même et se répète de façon
singulière : à chaque fois, on notera qu’arrivée aux postes clés, la caste
politique se protège en distribuant les planques, les subventions, les aides, les
facilités et les prébendes aux bonnes associations, à la bonne presse, aux
bonnes formations et institutions, aux bons individus, c’est-à-dire ceux qui
véhiculent les messages qui leurs sont utiles. Les scandales sur les
distributions de l’USAID aux États-Unis dévoilés par le DOGE ou de notre Sécurité sociale ou du
SEPE, ou des subventions à des ONG plus que proches et surtout à la presse,
montrent bien, outre l’évident capitalisme de connivence, la dérive non
démocratique maintenant en place. Grâce à une application lente mais obstinée
du gramscisme dans la culture et l’éducation pour
transformer la société, inexorablement, les universités, les écoles, les
instituts de formation, les outils de production culturelle, les associations
lucratives sans but ont tous ou presque été « capturés » par une
caste issue des mêmes formations intellectuelles, des mêmes bords idéologiques émanant
de l’empire anglo-saxon qui ont soigneusement, au cours des 50 dernières
années, infiltré, en y cooptant leurs semblables, les postes à responsabilité
de la société actuelle, tous les médias, la magistrature, les partis
politiques, les grosses associations avec pignon sur rue, etc. Cette situation pousse alors les partis à
adapter leur discours pour pouvoir être vus : petit-à-petit, même les
partis théoriquement le plus opposés liment leurs traditionnelles différences et se retrouvent systématiquement à jouer en
défense d'un intérêt commun, toujours favorables à ceux qui distribuent les sous et les prébendes.
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Les Espagnols semblent toujours courbés sous le poids de leurs péchés. Surtout,
par l’Histoire qu’ils méconnaissent et dont ils sont prêts à accepter les pires
idioties venant des pires crétins : l’Inquisition, ah, l'Inquisition, quelle horreur ! Alors qu’ils ont commis beaucoup moins de crimes que les
Anglo-saxons. Cette sacrée Inquisition, par exemple, c’est absolument une goutte d’eau à
côté des massacres d’Irlandais par les puritains de Cromwell, pour ne prendre
que ce cas-là. La liste serait longue si on allait au cas par cas et la
patience me manque pour un brouillon de bilan. Les Britanniques et surtout les Américains, qui ont toujours
trahi tout le monde, surtout leurs alliés (« Être un ennemi des États- Unis est
dangereux, mais être son ami est fatal »), sont les maîtres de l’information
(propagande) et les clichés ont la vie dure. Mais je ne vois pas pourquoi, au
milieu du tourbillon de l’Histoire en général, les Espagnols devraient avoir à
rougir de leur Histoire particulière. Au lieu de ça, ils se sentent obligés
d’en faire des tonnes question modernisme, wokisme et progressisme pour se
rattraper. Mais de quoi ?



