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mardi 10 décembre 2024

« Baise la main que tu ne peux pas mordre » dit le proverbe

 


“España se ha convertido en un paria del que nadie se ocupa, un país insignificante, un caso perdido, un lugar para ir de vacaciones en verano y poco más, gobernado por un mafioso sin escrúpulos al que sostiene un partido que ovaciona a sus ladrones, y cuyo proyecto apunta a implantar una dictadura a la venezolana en las lindes de Europa ante el silencio de los corderos. La dictadura de los mansos. Un país sin pulso. Que un miserable como el ministro Marlaska se permita el lujo de imponer restricciones a las libertades individuales como las contenidas en el Real Decreto 933/2021 (registro documental de viajeros, en vigor desde este 2 de diciembre) y que nadie levante la voz, que el país no se eche a la calle, habla a las claras de esa España poblada por humillados resignados.” J. Cacho, Vozpopuli 08/12/2024

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L’abolition du temps. Qu’est-ce que l’éternité ? Boèce, Saint-Thomas d’Aquin ? G. Albiac heureusement nous la fait plus que brève : si nous sommes conscients que nous finirons inévitablement par nous cogner contre le mur de l’éphémère, nos actions seront une pièce de plus dans le miroir intemporel de la condition humaine. « L'éternité, le grand Spinoza le savait, n'est pas la prolongation illimitée du temps, cette bagatelle insignifiante pour les comptables. L'éternité, c'est l’abolition du temps : une hypothèse arithmétique de Pierre Fermat, des variations de Jean-Sébastien Bach, des hendécasyllabes de Pétrarque, de Garcilaso, de Aldana, de Villon ... Une cathédrale. »

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Chute de Damas. Tristesse, mêlée de colère devant cette populace armée et criarde partout en Syrie. Anglo-américains, otanazis, Turcs et sionistes ont « libéré » la Syrie. S’ils savaient ce qui les attend, les Syriens ! Presque les mêmes images qu’à la chute de Saddam, aujourd’hui considéré comme un martyr en Irak, des gens se rappellent son « bon vieux temps ». Ou que le chaos sanglant en Lybie. Que Dieu prenne le peuple syrien en pitié. L’histoire se répète mais les peuples refusent d’apprendre. Qui finance ces « rebelles modérés » ? Pourquoi ces milliers de djihadistes n’ont pas tiré une seule balle en direction du Golan occupé par l’armée sioniste ? Le président Assad n’avait pas la capacité de faire face à toutes les faction en présence lors des négociations après la sanglante guerre inachevée et une reconstruction du pays impossible sans moyens. Les Russes et les Iraniens avaient peu de marge de réponse sauf prolonger une guerre à l’infini. Le régime baasiste était depuis longtemps agonisant après des années de terrorisme et des sanctions meurtrières. Triste jour mais la réalité de ces pays arabes, c’est la démographie des communautés ethniques et religieuses. Hier, aujourd’hui et encore demain. En arrivant au pouvoir avec le Baas, parti fondé par Michel Aflaq, chrétien orthodoxe converti à l’islam à la fin de sa vie selon sa propre famille, Hafez El Assad prit le contrôle d’un pays majoritairement sunnite avec des minorités chrétiennes et sa propre minorité, les alaouites, considérés comme hérétiques par les sunnites majoritaires. Il y avait, avec toutes les nuances qu’on voudra, une certaine laïcité et la liberté pour les minorités. La mouvance djihadiste sunnite au pouvoir opprimera sans plus tarder les minorités dont les alaouites. Alors, oui, c’était une dictature, comme en Lybie, comme celle de Saddam en Irak, un sunnite qui empêchait la majorité chiite d’opprimer les minorités de son pays. D’où la création de l’état islamique par les cadres de l’armée irakienne, sunnites peu ou pas pratiquants qui cherchaient une reconversion et une revanche. Mais des hommes forts qui empêchent le chaos au profit des puissances occidentales et régionales ne peuvent se maintenir par la démocratie et les droits de l’homme façonnés à la sauce occidentale : démocratie avec « mes » règles et droits de l’homme « qui me conviennent » au cas par cas. Et ceux qui ont visiblement organisé la chute d’Assad veulent reconfigurer la région à leur profit, affaiblir l’Iran, seul capable de tenir tête à « Israël », et installer des régimes à leur botte. Il faudra peu de temps pour regretter Assad, même pour les sunnites qui verront à l’œuvre les islamistes organisés et soutenus par la Turquie, les sionistes et les occidentaux. Israël a joué à affaiblir la Syrie, d’ailleurs en ce moment même – aujourd’hui, dimanche 8 décembre – ils bombardent Damas, donc clairement au profit des islamistes, soutenus par la Turquie et avec la bénédiction des occidentaux. Ils espèrent en occuper une partie, les Turcs, mais en effaçant de la carte les Palestiniens et le Liban voisin. Cela éveillera-t-il un jour la solidarité arabe ? On comprendra surtout que désormais : la Syrie va être amputée d’une partie de son territoire, au profit d’« Israël », le Liban sera amputé d’une partie des son territoire, au profit d’« Israël » et la Jordanie a du souci à se faire, parce qu’elle est dans le viseur d’« Israël ». Et nos médias se demandent encore à qui cela pourrait profiter ? Sans doute au monstre sioniste suprémaciste, racialiste et expansionniste, aujourd’hui génocidaire, et qui étend ses tentacules sur toute la région, avec la complicité d’une Europe servile et lâche, ayant accepté sans broncher d’être l’objet d’un chantage victimaire depuis plus de 80 ans.

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La vie en rose. La classe politique espagnole est constituée de carriéristes aveuglés pro-UE (le salut vient de l’Europe !) pour les officiels et sans aucune conscience politique nationale pour ce qui concerne les bases des différents partis. La bourgeoisie et les classes moyennes sont historiquement dans le réseautage de « la transition » et la reproduction sociale sans trop chercher des histoires. Leurs petits intérêts passent avant tout. Les classes populaires ont montré de quoi elles étaient capables lors du Covid : suiveuses, délatrices, conformistes, brailleuses, victimes éternelles entre les mains de partis en dessous de tout qu’ils sont capables d’applaudir à en perdre haleine (dernier congrès « socialiste », à Seville). Ce qui peut donner l’illusion de leur courage. En fait, elles ramassent sans jamais comprendre pourquoi ou trop tard. Elles hurlent quand l’assiette risque d’être vide. Mais un peu de Netflix, un Flash-Ball pour les plus turbulents, comme en France avec les Gilets jaunes et tout ça rentre dans l’ordre. Le gouvernement en place, tenu en laisse par les lobbys et partis périphériques, corrompu par d’autres groupes de pression d’obédience étrangère et les intérêts personnels ou de famille, ne tombera jamais. L’Espagne est un pays qui vit sur une gloire passée mais elle a cessé d’exister depuis longtemps. Finis les grandes figures de l’histoire, les grands hommes de Siècle d’Or, les grands écrivains. Aujourd’hui on a les Sánchez & Cie, avec ses bouffons de service genre Broncano et ses toutologues des émissions de la SER, chaîne radio à la botte du clan monclovite secouru infatigablement par El Pais, ombre lamentable de ce que fut un jour un journal sérieux, aujourd’hui feuille de stricte obéissance sanchiste. Les véritables élites, elles, s’expatrient, elles n’ont pas le choix, à défaut d’avoir un avenir. Avec une opposition stupide et souvent complice, le pouvoir en place ne changera pas de l’intérieur avec des élections. Cela viendra soit de l’extérieur, soit d’un effondrement total sans garantie que cela soit mieux après.

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