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lundi 16 décembre 2024

Syrie : ça coute rien d’être partageur quand la fête est chez le voisin !


Décès de mon beau-frère. J’ai dû me rendre à l’évidence de sa disparition même si je continuerai sans doute à affirmer qu’il va s’occuper de ses sculptures en bois, de son petit potager au quotidien comme si de rien n’était. Cela a longtemps fait partie de sa vie de métallo à la retraite. Nous aimons la routine et les souvenirs en sont friands. Ils aiment flotter à la surface de nos pensées pour nous rendre l’existence sur terre infiniment précieuse, surtout quand nous ne l’écoutons pas, sans y faire attention. Quand je pense à lui et qu’il manquera à ses plus proches définitivement, ce n’est évidemment pas la totalité de ce que nous avons vécu ensemble qui me vient à la tête mais quelques traits saillants, parfois très peu, mais suffisants pour charmer ou consoler nos cœurs, qui nous rassurent ou nous séduisent selon les cas par leur naturalité. Et ça me suffit pour l’aimer toujours en dépit de sa disparition. Le reste n’existe que dans un monde bien imparfait qui fait qu’on voit nos proches partir sans pouvoir les retenir.

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Brûlé par plus de feux que je n’en allumai. Le seul sacrilège, quand on exerce dans l’enseignement ou la recherche, c’est d’ennuyer, de ne pas transformer durablement celui qui reçoit les messages qu’il attendait. C’est ce que ne comprendront jamais ceux qui croient que transmettre des savoirs, c’est un métier comme un autre. L’efficacité fait partie de l’économie qui s’instaure entre cette transmission et ceux qui reçoivent les clés nécessaires pour y accéder, des connaissances qui devraient d’une manière ou d’une autre vivre avec eux durant le reste de leurs jours, et certains professeurs dont certains cours (surtout, de littérature) ont pu m’enflammer sont parmi ce que je place le plus haut aujourd’hui dans ma vie.

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Trois grandes horreurs du vingtième siècle, en trois toponymes : Auschwitz, Hiroshima, la Kolyma. Auschwitz rafle la mise des retombées mémorielles, bien que la Kolyma ait massacré plus amplement et plus longuement. Hiroshima n’a eu qu’une carrière-éclair, mais avec un brio technique incomparable. Ses 100.000 morts à la seconde donnent aux concurrents l’air de bricoleurs. Source: https://philippebille.blogspot.com/

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Si tu apprends un jour que ta mère avait énormément de défauts derrière son tablier de cuisine, cela ne changerait rien au fait que tu aies toujours bien mangé.

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P. I. dans ses œuvres : radin et mauvais payeur. Le malingre bolchévique de pacotille faiblement barbu, thorax rabougri, barbe laborieusement encouragée à pousser, chignon, barbichette ou queue de cheval sommairement entretenus, qui porte sur lui à la fois toute la bureaucratie soviétique, la science lyssenkiste et l’intolérance khmer, n’a aucune légitimité pour critiquer quoi que ce soit, encore moins les conditions de travail des jeunes. Les boursiers qu’il emploie ne sont payés que deux euros de l’heure ! Ce genre de bureaucrate universitaire politicien professionnel, largement payé par nos impôts tout au long de sa carrière, est pénible à suivre tellement ses airs doctes de rond-de-cuir gonflé de sa supériorité morale le transforment en tête à claque. Et c’est bien sûr au nom de cette stupide supériorité professorale qu’il tente de démontrer, avec toujours les mêmes démonstrations pseudo-sérieuses, qu’il faut naturellement combattre ceci ou interdire cela. Des tours de passe-passe pour faire oublier sa pitoyable trajectoire de merde au nom de la Démocratie ou de la Liberté. En chef d’entreprise lamentable.

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Grand remplacement. Théorie parfaitement démontrée par l’immigration massive en Palestine après 1945 ayant provoqué l’expulsion de la population autochtone de ses foyers et aux conséquences pour celle-ci largement connues en ce moment même : anéantissement, disparition physique, génocide.

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« Inauguration » de Notre-Dame. Le catholicisme ne reviendra plus. Non à cause de l’ennemi, mais faute de résistance. J’ai connu, enfant, les derniers catholiques, mais soixante ans de Vatican II ont balayé mille sept cents ans de civilisation au point que même ceux qui se prennent pour des cathos disciplinés acceptent des énormités impensables.

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À la mort de Franco, la plupart des gens étaient franquistes, non qu'ils ne voulussent pas de la liberté ou de la démocratie mais parce qu'ils ne ressentaient pas une oppression insupportable, craignant plutôt des bouleversements qui pourraient les priver d’un relatif bien-être récent, acquis après les trois terribles expériences de la république, de la guerre et de son terrible après-guerre. En effet, le Front populaire, dont l'accession au pouvoir avait été peu claire, ne disposait de majorité solide et pour presque tout le monde, cette époque n'était plus qu'un mauvais souvenir à la fin des années cinquante du dernier siècle. L'anti-franquisme hégémonique est arrivé plus tard, avec l'émergence de générations impatientes de connaître la liberté comme dans le reste de l'Europe. L’église post-concile, les « intellectuels » (sic) et la presse ont créé le mythe d’une république virginale attaquée par les méchants fascistes. Sacrifiant son présent au nom d’un passé imaginaire, délibérément ignoré, au dépit de son propre avenir. Au final, la dégoûtante imposture antifranquiste de notre Cher Président à Vie, San-chaise, et celle de son parti, absent de tous les combats, a été payante car elle peut compter sur un électorat abruti et formaté à coup de propagande, né d’un projet de domination et de l'argent sale vénézuélien.  Beaucoup de gens dans « la gauche » espagnole ont fini par croire qu’en se disant antifranquistes en 2024, ils courent les mêmes dangers et ont le même héroïsme que les résistants au régime franquiste en plein essor. Cette absence de mesure et de sens de la réalité explique que malgré des campagnes quasiment planétaires, une bonne partie du populo espagnol vote Vox, parti paria, parti intouchable, et que face à chaque problème économique et social grave, ce sont les solutions libérales qui sont adoptées : la gauche pédale dans le vent.

 


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