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samedi 21 décembre 2024

Ce qu’on apprend enfant, se retient longtemps.

 

Il faut se rendre à l’évidence, quand le bilan des fripouilles qui nous « gouvernent » se résume en inculpations généralisées pour organisation criminelle, trafic d’influence, corruption et détournement de fonds, envers la famille, la coupole du parti, les plus proches collaborateurs, etc. de notre Aimé Président à Vie, quelque chose cloche dans l’Arcadie heureuse créée de toutes pièces par ses propres mains. L'adage « tu gagneras ton pain à la sueur de ton fion » qui devrait figurer sur le frontispice de tant de bordels, saunas et maisons closes, du plaisir socialisé garanti en gros et en détail, prend ici toute son ampleur. Les affaires de beau-papa, l’univers dans lequel o a appris tant de choses ! La longueur du cauchemar sanchiste n'a aucune espèce d’importance : d'un traître à un autre, d'un incapable à un autre, d'un corrompu à un autre, d'un nuisible à un autre, d'un parasite à un autre, d'un voleur à un autre, d'un salaud à … La critique du Caïd en Chef (El Puto Amo) résulte aussi vaine que la consultation de tout dictionnaire des girouettes rappelant ses innombrables mensonges, sur tous les sujets. Avec l’aide nécessaire de toute une nébuleuse d’« experts », de collaborateurs, conseils, instructeurs, mentors / menteurs, journalopes et lèches-cul. Ce n'est pas amusant, à y bien regarder, de savoir que nos existences sont contrôlées par ces canailles-là. Comment vivre décemment dans ce monde sinistrement truculent ? Cet abject régime ne tombera jamais avec des interpellations parlementaires, des commissions d’enquête ou autres facéties, pas même avec des discours intelligents ou des procès qui exigeraient le recours au code pénal dans sa totalité. Ce n'est pas bon pour le moral. Et bien calé au pouvoir pendant ce temps, le Maître absolu ne pense qu’à s’y éterniser sans aucune honte ni crainte du ridicule : quels Zinoviev ou Kamenev pourrait-il y avoir dans un microcosme dominé par des Koldos, des Ábalos, des M. J. Monteros en tout genre ? Et comme rien ne donnera une cervelle aux moutons, on est fatalement condamnés à assister à cette interminable apothéose d’un étron en boîte ... Les quelques éléments qui, chez les opposants, ont encore un cerveau doivent bien exister mais on ne voit nulle part les leaders de cette invisible opposition (?) capables d’élaguer les branches pourries d’un arbre dont les fruits puent la haine, la médisance et le malheur. Qu'ils fassent des déclarations, pourvu qu'ils continuent à nous obéir doivent penser les chefs de la bande sanchiste ! Les articles, tribunes et manifestations de scepticisme, voire d'esprit cruellement critique tomberont bientôt sous le coup de nouvelles lois scélérates de contrôle à la presse. Tout cela est lassant. Autant choisir d'être aveugle, sourd et muet dans une prochaine réincarnation ! Je suis bien conscient que ce n'est pas en tenant un blog, en écrivant un livre ou en manifestant que l'on culbutera le pouvoir en place mais on aimerait bien envisager une solution qui pourrait s’avérer réaliste et efficace.


Socialisme et choléra Horace Vernet 

Peut-être que l’opposition, pour faiblarde et divisée qu'elle soit, pose à ces crapules du tracas. Pourquoi, sinon, les réactions hystériques de la part de chaque ministre se voulant un parangon de progressisme et de « liberté » ? La propre démesure de la ferveur sanchiste, proche de l’hystérisme, insinue dans l'esprit des gens, aussi formaté soit-il, qu'il existe un autre modèle que celui qu'on leur propose. Modèle d'ailleurs si peu exigeant qu'il ne nécessite qu'une adhésion des gens tout simplement honnêtes pour fonctionner, avec pour seuls ennemis réels ces caricatures autoproclamées de gauche ou ces alliés du gouvernement surréaliste qui est en place. Voyez, comment, par exemple, le Président à Vie ne peut pas ramener quand même sa tronche dans les rues malgré le culte exagéré des médias à sa botte, payés rubis sur ongle. Il paraît que le chef de file du Parti Putride, plus admirateur que véritable adversaire du Caïd en Chef (El Puto Amo), a encore un certain pouvoir, parfait. Gageons qu’il va s’en servir ouvertement un jour pour convaincre les partis de la coalition frankenstein / front popu de ne plus garder leur confiance envers Ubu-le-Pourri contre toute éventualité. Un fin observateur de notre quotidien nous verrait sur le radeau de la Méduse plutôt que sur le Titanic. Les fidèles péronisto-sanchistes n'ont honte de rien et quand on voit qu’ils votent pour Leur Maître sans ciller, on ne se demande plus pourquoi dans le Titanic le capitaine a coulé avec son navire. La bienpensance générale et les moyens modérés que « l’opposition » se donne interdisent toute action radicale, efficace : manifs de rue, grève générale … Quant aux autres qualités requises pour se lever contre ce tyran merdique, elles n'existent plus. Après les excès covidistes ou encore l'état actuel du pays, où personne n'exige le châtiment des responsables ou des coupables de quoi que ce soit, où tous continuent à parader, assurés de leur impunité comme le premier voyou « trois pour cent » catalan venu, quelle réaction pourrait s’avérer efficace contre ces monstres ridicules ? Mes ironies, inoffensives, ne sont qu’autant de signes d'irrespect. Or, comme cet immonde pouvoir sanchiste a la prétention d'être respecté et même parfois aimé, cela pourrait requinquer le moral de certains de mes trois-quatre lecteurs. Attaquer sa vanité, en étroite relation avec son pouvoir de nuisance, pourrait déjà s’avérer en ce sens utile et profitable. Le pouvoir joue à se faire peur, sachant pourtant que rien ne s'oppose efficacement à lui. Il contrôle totalement tout l’appareil de l’État. Quant à tenter d'unir les gens décents face à ce danger bien réel, ce n’est qu’un vœu pieux. La population n'est plus assez homogène pour opposer un front commun à ces brigands, chaque communauté autonome a ses propres intérêts, ses égoïsmes, ses lubies. Et l'UE aggrave encore le problème, sous couvert de respect des particularités de chaque pays où chaque région a ses propres préoccupations prioritaires. Il ne me semble pas que les capacités coercitives (?) de l’« Union », en cas de danger pour la démocratie, soient redoutables. Ses lobbys ont toujours préféré l’argumentaire charmant et incantatoire de certaines régions / religions qui demandent d’accepter leurs dogmes sans se poser de questions à une rigueur réellement européenne 
pour que l’ensemble tienne débout. Tout appel déterminé à l’ordre serait le début de la fin. Cette vertu magico-incantatoire permet de multiplier à l’infini impôts, taxes et amendes sans jamais craindre de révolte, l’esprit critique étant la chose du monde la moins partagée. Si l’insurmontable immondice sanchiste veut réduire les critiques au silence, ce n'est que par vanité et non par utilité réelle. Les populations sont, contre toute évidence, persuadées de la nécessité « morale » de payer des impôts ou encore de celle d'accepter leur réduction en esclavage numérique. Elles savent simplement que pour faire fonctionner cette UE de nos malheurs, on a besoin d'accepter, bon gré mal gré, un certain nombre de dogmes vides, quelles que soient les positions dans l’échelle sociale des soumis par rapport à la coercition. Cette société a besoin de croire, ou de se forcer à croire, contre toute évidence, que les hommes ne sont pas des marionnettes. Dans ses moments de lucidité Sanchez, ignoble pitre hissé au pouvoir par des vautours bien pires que lui, doit savoir qu’il est pris à la gorge, que le pays sera ingouvernable s'il respecte indéfiniment les pressions de ses associés et que gouverner sans le parlement, comme il le proclame fièrement à cœur et à cri, dissipe une légitimité qui lui échappe depuis le premier jour de san accession surréaliste au pouvoir. Les journalistes soumis qui lui mangent docilement dans la main, comme la quasi-totalité des artistes et intellectuels de répertoire, le savent aussi, parfaitement. L'ordre social n'est toléré que sous la contrainte et la menace, sauf chez les candides qui aiment bien leurs maîtres bienveillants et qui méritent donc leur sort.


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