La vraie crainte, ce n’est pas la disparition, c’est l’indifférence de la solitude. Revenir en arrière. Faire le point sur tant de choses belles ou atroces qu’il nous a été donné de vivre. Les moments brefs de l’amour et de l’enthousiasme, la fragilité de la valise qu’on emportera avec soi vers un inconnu construit de mots et de phrases. Après un long weekend de vents féroces et de pluies durables, on a encore le soleil. Ce va et vient de changement de climats et de paysages nous vaut tous les romans du monde.
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Il parait que des enfants Palestiniens et Libanais sont réduits chaque jour en bouillie par l’armée israélienne, la plus éthique au monde. Leurs parents développeront logiquement un ressentiment contre ceux qui ont tué leurs enfants. C’est insupportable et inhumain. Il faut faire cesser cela au plus vite : non pas les massacres d’enfants, mais le ressentiment contre les génocidaires et ceux qui les soutiennent. Ceci est un message bienveillant, en faveur des démocrates « israéliens », contre la haine et l’antisémitisme de la part de ceux qui les mettront en question quand ils ne font qu’exercer leur droit de défense.
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I. E. La gauche donneuse de leçons pour mieux faire oublier que sur tous les sujets pour lesquels elle se la pète redresseuse de torts, sitôt le vernis de moraline enlevé, on réalise de façon systématique qu’elle est toujours la pire ! Correction politique et bien-pensance n’ont jamais permis à cette idéologie ridicule que d’avancer à couvert et de détourner l’attention du public de l’ensemble de ses gamelles !
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La cleptocratie social-démocrate, jamais absente de notre tissu
social depuis son « retour » à l’échiquier politique après la
disparition plus ou moins rapide du régime franquiste, a pris définitivement le
contrôle du gouvernement « progressiste ». Solidement implantée au
pouvoir, sans gagner les élections, et en marche imparable depuis six ans, sans
contre-pouvoir efficace et comptant sur la soumission fruit du contrôle de la
pratique totalité des institutions de l’État, cette cleptocratie impudique,
capable de jouer au bonneteau avec une demie douzaine de formations politiques : PSOE, PSC, Comunes, Más Madrid, Izquierda Unida, Sumar, et forte de
l’appui parlementaire des séparatistes basques et catalans, ne cesse d’accroître
son pouvoir et, par là même, de multiplier ses profits en exténuant la nation pour
survivre. Les séparatistes de tout poil, premiers bénéficiaires et ultime garantie
de la permanence de ce gouvernement de cauchemar, avaient déjà largement fait
leurs preuves dans le domaine du détournement d’argent public. Grâce à la loi
d’amnistie et aux manigances fiscales en secret, ils voient s'ouvrir des
possibilités sans limite de captation de fonds et d'impunité. Ce que Mr AlbertRivera avait un jour qualifié de « bande » dépasse les contours conventionnels d’une
simple secte politique basée sur une idéologie quelconque.
Cela semble beaucoup
plus grave parce que, après une longue liste de scandales, il demeure prouvé qu'il
s'agit d'une organisation cleptomane déterminée à piller le pays. La symbiose
entre les délires idéologiques du wokisme et de la rapacité séparatiste, ajoutée
au pillage systémique factuel crée une dictature difficile à déloger, parce
qu'il a toujours été supposé, à tort, qu'une société démocratique un tant soit
peu saine n'y consentirait jamais. L'audace du sanchisme repose sur cette impression
bien établie que la société espagnole n'est démocratique et civilement solide qu'en
apparence. Comme si elle vivait prisonnière d’une bulle méphitique sans pouvoir
en sortir. Cette bulle paraît increvable, sans fond, et elle s’est montrée déjà
capable d’exercer de terribles ravages sur le milieu social ambiant. Il n’est
pas possible de pointer le degré de malfaisance de ces minorités organisées se
comportant comme une maffia sans être taxé de fascisme et de propagateur de
haine. Comme on ne peut pas se montrer horrifié du comportement du « Puto
Amo » (qualificatif venant d’un ministre de son cabinet) ou de celui
de son épouse « Pichona » (qualificatif sorti de la bouche même de
son Puto Amo de mari), ou du frère tête de nœud, « exempté »
de payer des impôts comme tout le monde ou de devoir aller travailler (il avait
formulé par écrit son souhait d’y aller « deux fois par mois », pas
si con, le frérot), ce qui ne l’empêche pas de se faire des couilles en or on
ne sait pas trop où, sans être traité d’apologiste du mensonge et de répandre
la fange (?). Pas celle, répétée, propre à la conduite criminelle du pouvoir,
non, mais celle, poussière à peine, de ceux qui résistent au saccage de leur
pays. La critique de l’absence de règles pour la caste au pouvoir, pour ses nombreuses
familles d’affidés et pour ses amis et alliés est criminalisée par les mêmes
qui soutiennent mordicus qu’on a le meilleur gouvernement « progressiste »
de l’histoire de la démocratie et qui, grassement subventionnés, soutiennent la
bande dans toute sa criminelle turpitude. Nous le savons depuis l’abandon du Sahara
sans être pour autant des ennemis du Maroc. Nous sommes expropriés de notre
propre pays mais l’alternative se présente donc comme un choix : ou la
mort sociale, sans exclure la menace avec poursuites judiciaires, éventuellement
la prison, ou l’exil si la situation se prolonge et on débouche ouvertement, à
cent pour cent et sans masques, sur un véritable scénario à la vénézuelienne, dont
on savoure déjà les délices, ou on se contente de fermer sa gueule en attente
de jours meilleurs ...
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Démission de Machin, inculpation de Truc,
mise en examen de Bidule. Vrai qu’une population qui subit le joug d’un Puto
Amo et d’une Pichona sans crever la rue, presque sans mot dire, ne
mérite que le silence de l’épouvante et du mépris. Il faut reconnaître qu’il a
une baraka d’enfer, notre Président à Vie et Leader Suprême bien aimé, une
baraka insolente et en même temps largement méritée : il rate peut-être
tout mais les scandales à répétition qu’il protagonise ne font que le renforcer
auprès de son gouvernement de bras cassés, autour des députés de sa grotesque
minorité, capables de l’applaudir comme des pingouins sur la banquise, et chez
les moutons de Panurge de son électorat. Ce qui facilite son balancement
continu dans les branches les plus hautes de la corruption sans compromettre la
stabilité de la cage. Au sein du parti majoritaire d’opposition (?), des voix
se font entendre pour faciliter l’entrée en scène d’une lionne (sic, id est : selon leurs dires,
plus proches de la métaphore que de la réalité) qui gouverne la Communauté
Autonome de Madrid, confortablement installée dans sa majorité absolue. Or, la
coupole du parti dont ces voix surgissent, pourri et gangrené par des
médiocres, préfère l’aboiement du gentil teckel A. N. Feijoo, chef de file en
titre, tout à fait inoffensif malgré de rares moments de férocité passagère
face au sinistre cirque sanchiste.
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