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vendredi 29 juillet 2022

Un zoo politique en Europe (derniers jours de juillet 2022)



Sur les prévisions apocalyptiques de certains "journalistes" à propos de la guerre à l'Est, je me souviens d'avoir écrit quelque part, dans l'un des billets de ce blog, que le mot apocalypse ne signifie pas « fin-du-monde-catastrophe-généralisée », bien au contraire, ce mot signifie « révélation de la présence divine dans le monde ».
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« Des justes (sic) expiant pour les vrais pêcheurs (re-sic) ! ». Pieux mantra qui tourne ces jours-ci dans la bouche de tout socialiste qui se respecte. Dégoût partagé : dix-neuf Picsous socialistes, évidement plus honnêtes et dévoués au peuple les uns que les autres, injustement condamnés par le détournement systématique de centaines de millions d’euros des fonds destinés en principe à assister les salariés licenciés et les entreprises en difficulté. Cette affaire baptisée ERE, acronyme espagnol désignant les procédures de licenciement économique, les plans sociaux, devrait calmer la véhémence de Guignol Sánchez traitant au parlement de « mangantes » (id est, de voleurs) les membres de l’opposition. « Voleurs ». Rien que ça … Surtout venant de lui, vrai champion de l’opacité, de l’escroquerie et du mensonge ! Second choc avec rage de dents : Gazprom annonce une nouvelle coupe des livraisons de gaz russe à L'Europe. L'Allemagne dénonce bravement "une décision injustifiée" (sic). Si on comprend bien on peut vouloir mettre la Russie à genoux par la destruction de son économie, lui faire perdre la guerre, lui confisquer ses fonds et ses biens à l’étranger, armer et entraîner ses ennemis et s’attendre à des effusions d’amour de sa part ? Elle ferme le robinet de son gaz. Et alors ? Ah non, elle n’a pas le droit ! « Tu ne gagneras jamais la guerre, Poutine ! », lançait solennellement au sommet otanesque de Madrid ce pignouf, toutou de Soros courant collé aux basques de Biden toute langue dehors.

J. Biden et Madame (ou Fifille ?) avec Madame et son P. Sanchez






















L'obséquieux larbin à la tête de notre gouvernement ne semble pas avoir compris que l’unipolarité mondiale imposée par l’élite oligarchique des Soros, Schwab, Gates et consorts, est à l’agonie. L’Europe s’effondre sur elle-même, rongée par une décadence qui s’apparente à un suicide collectif, sous les coups de butoir d’immigrations non maîtrisées, de wokisme délirant, de reniements de son Histoire, de mépris des autoproclamées élites pour leurs populations, de remplacement des démocraties par des césarismes larvés, de l’insultante médiocrité de ses politiques, et des folies mégalomaniaques de certains intégristes du climat. Depuis les tentatives d’exclusion du commerce mondial de la Russie, menées par l’Amérique et ses marionnettes européennes en lui fermant le système Swift, les BRICS, le système financier du Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, et maintenant de l’Iran, Arabie Saoudite et Argentine, s’est érigé en système concurrent en plein développement. Le G7 ne représente plus que 30% du PIB mondial et 10% de la population mondiale. Le monde redeviendra multipolaire. Cette mutation est devenue inéluctable. Les tentatives de la ralentir, comme le font Biden et toute la bureaucratie européiste, auront de graves conséquences sur les populations civiles ukrainiennes et les populations européennes sont en train de payer à leur tour le prix fort.



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La bouffée de chaleur qui me saute dessus quand je sors me rappelle la visite en Andalousie d’il y a trente ans où plusieurs fois on avait cru mourir en passant subitement de la fraîcheur de la clim d’une chambre d’hôtel à la touffeur de la rue. Ce mercredi dernier, la chaleur étouffe toute conversation. Rien ne tombe dans mon oreille. Hâte de finir les séances radio. Ce sera pour bientôt, cette semaine. 


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Autoroute cauchemardesque pour entrer en France et pour en sortir. Péage de Biriatou archicomble. Il y a quand même des étrangers un peu partout dans le monde. Coluche disait, fort justement : tu apprends une langue pour aller à l'étranger, l'année d'après, tu vas en vacances dans un autre pays : ils parlent pas le même étranger !

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Nos mairies font absolument tout ce qu’il est en leur pouvoir pour rendre la circulation en surface et en voiture aussi abominable que possible : travaux à n’en plus finir, mobilier urbain et marquages au sol délirants, fermetures de voies et pistes potentiellement cyclables mais réellement vides … Nos villes deviennent des pièges dangereux pour les simples piétons qui doivent s’y déplacer à pied, sans trottinette à toute vitesse ni moto ni vélo. À pied. Sans risquer l’accident, l’agression physique ou verbale, le tourment irréparable devant une vie urbaine dégradée à vue d’œil, de jour en jour, et aux prix de souffrances accrues pour les habitants. Ce n’est pas un hasard. C’est en réalité une parfaite illustration, un baromètre fidèle de l’état général du pays tout entier. Ainsi, on sait déjà que l’ordre et la sécurité ne sont plus assurés. L’État vous ponctionne sans pitié pour vous abandonner à votre sort en cas d’agression, de rodéos et de tapages nocturnes, d’occupation illégale de votre appartement … Protéger et servir ? Comme dans le film d’Éric Lavaine ? 

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La période qui s’étale de la mi-juillet aux derniers jours d’août est propice aux grands travaux de réfection routière. C’est pourquoi, en ces journées de grosse lourdeur caniculaire, je tiens à exprimer toute la commisération que j’éprouve pour ces hommes en gilet jaune ou orange qui, en ce moment même sans doute, sont amenés par leur profession à s’adonner à ce type d’exercice physique pénible. J’ai bien conscience de l’incongruité de ce que je viens d’écrire, dans la mesure où, n’étant pas estampillé progressiste écolo-wokiste, je suis censé ne ressentir envers ces gens-là, qu’une solide indifférence mélangée de quelque mépris. D’autre part, je précise que j’ai employé le mot homme non pas au sens d’homo mais bien à celui de vir. Il faut bien reconnaître que le scandale perdure, de ces entreprises de travaux publics furieusement anti-paritaires qui s’obstinent à ne faire travailler que les mâles de l’espèce, alors que, il n’en faut point douter, les candidates se pressent chaque jour en foule à leurs guichets d’embauche, si désireuses d’aller elles aussi se colleter avec marteaux-piqueurs et excavatrices le long de nos belles autoroutes ensoleillées, sous l’œil bénévolent de leurs guides, ces petites sœurs de la parité organisées en congrégations à but non lucratif. On sait aussi que l’armée n’a plus le minimum de moyens requis pour prétendre pouvoir protéger le pays en cas de besoin, comme l’a démontré ces derniers jours la gestion des incendies, qui n’est en réalité que le calque exact, une parfaite illustration, de la gestion jemenfoutiste de l’ensemble des affaires publiques. Certes, on peut saluer l’héroïsme de ceux qui doivent faire face aux urgences en bricolant des solutions, débrouillards malins d’un pays qui sombre dans le tiers-monde, mais si cela permet de révéler le meilleur de certains, cela montre surtout l’incurie crasse de tous les autres, de la chaîne des responsables jusqu'au dernier maillon.



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On savait que la Renfe et notamment son réseau secondaire ne tenait plus qu’à force de trombones et de ruban adhésif habilement utilisés par autant d’as de la débrouille du vrai peuple d’en-bas. On se rend compte avec ces dernières affaires de haute vitesse à 80 km de l’heure, en Estrémadure, que le mal est encore plus profond et que seul le caractère spectaculaire du foirage récent permet d’en trouver mention dans la presse.
 


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Faire l'âne pour avoir du son. A propos de ce pauvre monsieur Vice-dieu, c’est, périodiquement, un festival de regrets, de repentance, de remords, de bats-ma-coulpisme, pour avoir osé infliger (qui ça ?) dans le temps passé aux Canadiens aborigènes, et aux Indiens en général, un très déplorable traitement, attentatoire à leur honneur, etc. Normalement, il avait déjà fait savoir publiquement sa haine anti-espagnole, ce qui demande autant de courage que de tirer sur une ambulance désaffectée. Surtout, si on s’arrête à considérer qu’en Amérique hispanique 80% des indigènes sont toujours sur place avec leurs langues, costumes, traditions, etc. quand les Anglo-amerloques n’en conservent, par contre, que quelques poignées sans importance statistique aucune, bien au chaud dans des réserves ad hoc. Mais c’est toujours eux qui prêchent la vertu et proclament la sagesse … Et la repentance, dis donc ! Pour la belle jambe que cela fait aux mânes des intéressés. Mais la beauté des déclarations de Papounet Francisco est de bon augure et apporte de l’eau fraîche au moulin des gentils de l'Empire repenti. 



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Redistribuer l'argent, par exemple, celui des banques et des grandes entreprises productrices d’électricité, l'obsession de Unidas Podemos, en l'absence de production de biens et de création d’emplois réels ne fera qu'augmenter l'inflation et les déficits commerciaux. Les paroles proférées pour « faire payer les riches » sont presque toujours des lieux communs marqués au coin de la sottise et de l’ineptie.

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Allons, allons, ce n’est qu’un sentiment d’effondrement, tout va bien nous disent nos responsables. Ceux qui affirment le contraire sont des complotistes et des fachos. J’ai lu une remarque amusante. Pour faire écrouler l’économie russe, il suffit de prêter Sánchez à Poutine pendant quelques mois.

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Guido Ceronetti dans Insectes sans frontières :

Le tatouage [est] le signe distinctif de l’homme incarcéré, l’art lugubre des reclus et des condamnés. Qu’il soit devenu un art et un phénomène de masse, sans aucune distinction, peut indiquer ceci : que l’incarcération perpétuelle est désormais une condition stable, qu’il n’y a plus de différence entre la prison, la vie au grand air, la maison. La jeunesse tatouée est une jeunesse qui demande à être menottée, qui exprime sa terreur d’être libre.


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Déception du 14 juillet. À la télé, Anne-Claire Coudray (JT de TF1) et Caroline Roux (C dans l’air) auraient pu conclure leur interview en galipettant dans l’herbe à l’instar McFly et Carlito. Je suis déçu. Elles ne sont peut-être pas du genre qu’il faut pour inspirer les galipettes à Jupiter ?
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Hace milenios de milenios existía un famoso Estado, llamado Feliz Gobernación, aunque, en verdad, la dicha sólo pertenecía allí a unos pocos, como descubrirá quien prosiga leyendo. Seis Castas formaban el suceso: unos mandarines; unos legos, auxiliares de aquéllos; unos becarios, aspirantes al mandarinazgo; unos alcaldes, lacayos rurales del Poder; unos hombres de estaca, también apodados soldados, y un Pueblo. Por encima de las castas reinaban Un Gran Padre Mandarín y un Conciliador, generalmente Dictador. (…) El necesario rigor obliga a comenzar la historia cuando la Feliz Gobernación sólo era una escombrera de hombres heces y vocablos huecos, amontonados por la espada de oscuros déspotas, que imploraban la tradición y aseguraban restaurar la pasada grandeza, nunca resucitada.

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Somos el Gran Padre Mandarín o Razón Dialéctica que interpreta los hechos en la Feliz Gobernación, la Contradicción Resuelta, el Calificador de los Sucesos y el Creador de la Ortodoxia. Quien se encumbra, Nos conoce.

Miguel Espinosa, Escuela de mandarines

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Une histoire de chez N., plateforme de streaming américaine bien connue et qui cotise en Bourse. Un lycéen efféminé a pour idéal de devenir fille. Il a entrepris sa transition, prend des hormones, s’appelle maintenant Samantha, il s’habille en fille et va aux toilettes des filles. Il est accepté comme tel par ses parents, par la plupart de ses camarades, par la direction de l’établissement où ont lieu ses études et surtout par l’idéologie dominante, mais il souffre terriblement de l'hostilité des vilains transphobes, qui le rendent suicidaire. Il est impatient de bientôt aller se faire trancher l'extrémité par un chirurgien persuadé que, quand il aura 18 ans, il trouvera là sa plénitude et c’est sûr et certain que la scénariste de cette série stupide ne va pas l’en dissuader. Le grand mérite de cette série, c’est qu’elle coche toutes les cases de la ellegébétude. Cela pleurniche à longueur d’épisodes et on aurait du mal pour y trouver le moindre intérêt.
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Marx s'est mis définitivement au vert ...

Un peu avant l’effondrement. Récit d'un ancien collègue irlandais, à la retraite. Ce matin-là il avait dû prendre un taxi pour aller à l’aéroport de M., propriété des Chinois, à quelques km de son hôtel. L’air était déjà lourd. L’approche de l’aéroport ressemblait à ce dont il avait été témoin à Belgrade dans les années 90 : des pays en ruines sur lesquels sont passés des tsunamis économiques et des guerres, rongés par la corruption, livrés aux mafias, sans avenir. Gares et aéroports sont des révélateurs. Là, sur sa route, ça sentait la pisse de manière violente à 6h15. Ça devait être la chaleur. Allons, il ne faut pas y voir autre chose. Des déchets en tout genre jonchaient le sol, partout des papiers gras, des mégots, des mouchoirs, même des serviettes hygiéniques. Les poubelles débordaient ou étaient par terre, éventrées. On croisait des seringues qui prenaient l’air matinal, visiblement épuisées des services rendus dans la nuit. Des adeptes des opiacés, les yeux vitreux, ne semblaient pas bien inquiets de la présence d'une voiture de police. Des rats morts et un pigeon éventré (sec, mort pas récente) en quelques mètres. Le sol, tapissé d’arabesques immondes superposées, œuvre de la rencontre de vieilles pisses, de vomis toujours là, de traces de liquides improbables. Ici et là, des trucs en travaux qui, comme partout, semblaient voués à une éternité d’efforts sans que jamais on n’en voie le bout. Des choses récemment plus ou moins refaites à neuf s’écaillaient, se fissuraient, se gondolaient. Je pensais, en l'écoutant, à un Sisyphe à rebours ayant dû élire domicile chez nous, sinon c’est incompréhensible. Chez nous, l'Europe du XXIe siècle ! Malgré les distances et les nuances qu'on voudra, on n'est nulle part mieux lotis. D’horribles blocs de béton dignes des villes assiégées encombrent éternellement la chaussée. Des pistes cyclables sûrement en voie de finition torturent les passants. En attendant l'achèvement, sûrement avant les prochaines élections, ça permet de créer quelques bouchons au petit matin. De petits groupes de migrants sous-sahariens, épuisés, croisent sur leur chemin du désespoir des gens qui vont travailler. La solidarité humaine a visiblement des limites aux frontières extérieures. Eux vont subir avec violence la canicule de ces jours. Noyades fréquentes en voulant traverser la Bidassoa ou mort effroyable sur la voie ferrée. Mais les mairies transfrontalières font bien les choses : un panneau numérique, où toutes les lettres ne s’affichent pas bien, rappelle dans une novlangue bilingue bisounours de bien s’hydrater.
Ça ira. Et pourtant, on n’a pas été en guerre récemment sur le territoire européen. Certes, les génies qui nous gouvernent mènent une guerre économique impitoyable à la Russie, qui bientôt, bientôt aboutira. Sur le front économique, on a déjà gagné. Dire le contraire vous classerait dans la catégorie des agents du Kremlin. Nous avons subi avec la pandémie un tsunami économique. Bon, certes, des pans entiers des classes populaires et moyennes peinaient à sortir la tête des conséquences de la crise de 2008, jamais vraiment résorbée mais il paraît que depuis deux ans les richesses s’accumulent grâce au confinement. Et puis ça va. Il y a de moins en moins de chômage (?), nous dit-on sans la moindre honte. Là, le fou rire est interdit : c'est l’une des femmes les plus connes au monde qui nous l'assure. Mme Yolanda Machin, notre ministre de travail ! Le pays serait plutôt de plus en plus riche chaque année. La croissance, même réduite, est quand même là. Ouf ! Grâce à cela et aux fonds européens sagement gérés nos gouvernants progressistes nous emmènent assurément vers les sommets. Ou alors, peut-être qu’ils nous laissent là pour voir comment on va s’en sortir après le pillage définitif du pays. Ce qu’on observe partout, ce ne sont pas les conséquences d’un effondrement, c'est pire : ce sont ses prémices.

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T'es à la retraite depuis longtemps, tu connais rien ! Au contraire, je n’ignore pas la situation tragique de notre enseignement public. Nos enfants sont entre les mains de moulins à propagande, de crétins et d’incultes. Jamais l’enseignement n’a été aussi religieux pour peu qu’on donne à ce mot le sens péjoratif de religiosité dans ses versants dogmatique, sectaire, hostile à la raison. L’école est devenue le temple du politiquement correct. A chaque heure, on y célèbre la messe du prêt-à-penser. Bon nombre de nos enseignants sont des prêtres. Des dévots du Moderne. Ils n’enseignent pas, ils prêchent. Ils ne transmettent pas, ils font la morale. A grands coups de propagande, de contrevérités, d’énormités historiques, ils farcissent le crâne de nos enfants du catéchisme médiatique, mais catéchisme tout de même. Cependant, il faut bien tenter de conjurer la détresse qui ne peut que nous gagner devant un tel constat. Pour ma part, j’observe toujours avec amusement l’extraordinaire assurance des ignorants, la façon dont les moulins à paroles de plateau et les plumitifs abordent ces affaires. Le stupéfiant aplomb des incultes qui, moins ils savent, plus ils assènent. Moins ils connaissent, plus ils affirment. Aussi tranchants que stupides. Aussi catégoriques que vides d’arguments. Pour compenser, sans doute…

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La période 2018-2022 en deux visages

Le peuple espagnol a dû subir Sánchez pendant quatre ans. C’est cela, et non la personnalité détraquée de ce sinistre individu, qui devrait susciter des milliards de pages de commentaires. Les fidèles de sa secte veillent au grain : quel type génial au talent inné, et si photogénique ! Et puis, tout va très bien ! Et pourtant ... Il s’agit d’un mec qui se permet le luxe d’insulter ses adversaires, sans vergogne, dès qu’il ouvre la bouche pour entreprendre de braire. Qui les traite de pourris. Lui ! Le plus formidable escroc de la vie politique récente. L’éléphant dans la pièce, comme on dit. L’escroquerie en personne dont nous avons des milliards de preuves implacables, mais que nous n’évoquons qu’en catimini, en famille, entre amis, en petit comité, en privé, préférant l’esquiver les vraies questions par de niais bavardages sur la médiocrité, l’immoralité et les tares psychiques de notre personnel politique en général. Comme si en démocratie, le personnel politique n’était pas le miroir du peuple ; et là, sinon par sa volonté, du moins par son consentement. Il est donc plus que temps d’écrire la vérité : le peuple espagnol veut mourir. Il le répète à chaque scrutin. C’est peut-être qu’il n’a plus de raison de vivre. Car le peuple espagnol n’existe plus. L’éradication de son substrat culturel, de sa langue commune, du sens de son histoire contemporaine pourraient peut-être nous aider à comprendre pourquoi. Chaque pays a les dirigeants qu’il mérite, alors ? Tout bien pesé, on a les dirigeants que l’on nous a imposés par les merdias et les magouilles post-électorales de toute sorte. Faudrait arrêter de culpabiliser. Nos prétendus dirigeants n’ont pas été élus par la majorité du peuple, donc ils ne nous représentent pas.
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Notre chambre basse, le congrès des députés, redonne décidément un intérêt tout neuf aux débats écrasés par quatre ans de sanchisme. Pour parvenir à diaboliser la droite et le pays tout entier par la même occasion, la horde des députés socialo-podémites est prête à tout. Maintenant, c’est la mémoire démocratique qui est à l’ordre du jour, sous l’impulsion des moissonneurs de Bildu, héritiers de l’ETA et fiers de l’être, groupe de soutien parlementaire de choix pour les questions de blanchiment du terrorisme. On pourrait ne voir dans cette lamentable attaque au passé récent qu’un épisode tapageur de plus provoqué par la permanence au pouvoir du dangereux bouffon qui manigance tout, parti et gouvernement, en marge de tout débat, comme il y en a beaucoup eu dans ce pays à propos de ces drames épouvantables. Mais il y a là plus qu’une provocation, plus qu’une dispute sur le fond : une entreprise profondément anti-démocratique, une volonté de falsifier les faits criminels, d’exclure, de disqualifier, de marquer au fer rouge, coûte que coûte, une partie majoritaire de la représentation nationale.
En mêlant la calomnie injurieuse à une manipulation massive de l’histoire récente, que tout honnête homme devrait réserver, plus qu'autre chose, à privilégier l’harmonie entre les Espagnols, à élargir le champ de ce qui les rassemble dans une même matrice, respectée d’une majorité, ceci jette les débris des massacres récents, des meurtres et des larcins perpétrés par cette bande immonde de suprémacistes criminels, à la figure même de leurs victimes et d’une grande partie du pays. De cette histoire sanglante et terrible, les députés sanchisto-séparatistes tirent une machine à haïr et à mépriser, parfaitement étrangère à la common decency tant de fois évoquée dans les billets de ce blog. Ce clan de pourris opportunistes sait ce qu’il fait, il n’a aucune excuse. Mais pour ces gens-là, la fin a toujours justifié les moyens. Trahir l’histoire immédiate, apostropher (à tue-tête, l’infime et infâme Patxi López ; à cris d’orfraie, un étron comme O. Elorza) en les traitant de « voyous » des élus qui ne se laissent pas berner. Et mépriser, surtout, mépriser et haïr sans relâche, voilà leur programme. Qui s’adresse à des brutes, à ces gens des réseaux sociaux crasseux qui vomissent tout et sur tous à toute heure. Il n’en sort pas grandi, le parlement, de ce jeux de massacre, et le clan des saletés et des raclures auto-intitulé socialiste encore moins.
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Soljenitsyne sur l’OTAN, l’Ukraine et Poutine : « Les États-Unis placent leurs troupes d’occupation dans un pays après l’autre. C’est la situation de fait en Bosnie depuis 9 ans, au Kosovo et en Afghanistan depuis 5 ans chacun, en Irak depuis 3 ans jusqu’à présent, mais ce sera encore long là-bas. Il y a peu de différence entre les actions de l’OTAN et les actions individuelles des États-Unis. Voyant clairement que la Russie d’aujourd’hui ne représente aucune menace pour eux, l’OTAN développe méthodiquement et avec persistance son appareil militaire – à l’est de l’Europe et dans la partie continentale de la Russie du sud. Les révolutions de « couleur » bénéficient d’un soutien matériel et idéologique ouvert, et les intérêts nord-atlantiques sont paradoxalement introduits en Asie centrale. Tout cela ne laisse aucun doute sur le fait que l’on se prépare à un encerclement complet de la Russie, puis à la perte de sa souveraineté. Non, l’adhésion de la Russie à une telle alliance euro-atlantique, qui mène une propagande et l’introduction violente dans diverses parties de la planète de l’idéologie et des formes de la démocratie occidentale actuelle – ne conduirait pas à l’expansion, mais au déclin de la civilisation chrétienne. Ce qui se passe en Ukraine, même depuis le libellé faussement construit du référendum de 1991 (j’ai déjà écrit et parlé de ce sujet), est mon amertume et ma douleur constantes. La suppression et la persécution féroces de la langue russe (qui, lors de sondages antérieurs, était reconnue comme langue maternelle par plus de 60 % de la population ukrainienne) est tout simplement une mesure exécrable, et également dirigée contre la perspective culturelle de l’Ukraine elle-même. De vastes étendues de terres qui n’ont jamais appartenu à l’Ukraine historique, comme la Novorossia, la Crimée et toute la région du sud-est, ont été intégrées de force dans l’État ukrainien actuel et sa politique d’adhésion avide à l’OTAN. Durant tout le mandat d’Eltsine, il n’y a pas eu une seule réunion avec les présidents ukrainiens sans capitulations et concessions de sa part. L’expulsion de la flotte de la mer Noire de Sébastopol (qui n’a jamais été cédée à la RSS d’Ukraine, même sous Khrouchtchev) est une profanation grossière et brutale de toute l’histoire russe des XIXe et XXe siècles. Dans toutes ces conditions, la Russie n’ose pas, sous quelque forme que ce soit, trahir indifféremment les plusieurs millions de la population russe en Ukraine, nier notre unité avec eux. »



 


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