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mardi 22 mars 2022

Siamo disfattisti ! En deux langues …

Tamara Lempicka - Refugees

De la catégorisation : pour quelques vrai(e)s ami(e)s. Distinguer les vrais experts et les raseurs. Depuis quelque temps, je dois faire preuve de mansuétude dans des discussions sans fin quand mes interlocuteurs, d’un niveau culturel discutable – quoique agrégés, désagrégés, sur-agrégés, architectes, avocats, instituteurs en exercice ou n’ayant jamais exercé, étudiants brillants, cancres retardataires ... – et d’un bagout phénoménal, des sortes de modernes Pic de Mirandole bavards, tiennent à me faire remarquer que leur condition de touristes occasionnels à un moment donné de leur existence, remplace avantageusement toute autre source de connaissance à laquelle on pourrait prétendre. « Tu sais qu’on est allés en X en 1982 et que … », « Lors de notre visite au Y… » Peu importe où ça pourrait bien être, ils y sont déjà allés et en connaisseurs. Peu importe que leur savoir librement acquis soit nettement inférieur à celui de leur spécialité. Qu’ils soient scientifiques ou littéraires, aucun sujet ne leur est étranger. Qu’il s’agisse de politique intérieure ou extérieure, d’immunologie, d’épidémiologie, de politique sanitaire, de psychiatrie poutinienne, de stratégie, d’armement ou de technique du bilboquet, rien n’échappe à leur encyclopédique ignorance. Du coup, je reste comme des ronds de flan face à ces génies. Il faut dire que la nature m’a doté d’une glande admirative sous-dimensionnée : que ce soit un monstre médiatique, un pitre de la politique ou un géant de la culture, c’est avec peine que j’arrive à adhérer à un zeste d’admiration et jamais de la vie sans conditions, admettant de me voir voué aux gémonies pour l’éternité de la part de mon interlocuteur. Alors, en face de babillards semblables, je vous laisse imaginer … C’est sans doute mon côté pas ravi du tout de la crèche. Ayant donc cette glande tellement atrophiée, je ne partage pas facilement l’enthousiasme de masse, le truc collectif, l’opinion générale. Ces miens interlocuteurs ne sont certes pas dépourvus de talent mais il leur manque, à mes yeux un savoir fondamental engendré par la diversité patente de fondements, l’exhaustivité démontrée dans la présentation des arguments, la soif infatigable de connaissance, la capacité à mettre chaque événement en perspective, bref, tout ce qui peut enrichir et compléter cette fameuse « expérience » dont on pourrait consciencieusement critiquer l’utilité, sans avoir à citer Hegel. On se moque souvent, avec insistance et depuis toujours des docti cum libris mais, justement, des gens qui n’ont passé qu’un temps relativement bref dans les livres devraient habituellement avoir la sagesse de se cantonner à leur domaine de compétence avant de l’ouvrir à tort et à travers. Ce que ne font pas nos touristes débatteurs, ces purs consommateurs de mélasse médiatique, d’idéologie (progressiste, de préférence) à trois sous, sévissant couramment dans n’importe quelle conversation ou débat à partir d’une émission télé ou d’un souvenir de voyage qui leur a apporté un stupide dogmatisme pur sucre, maigre échafaudage de leurs banales convictions qui prennent la dernière ânerie qui leur passe par la tête pour de l’argent comptant. C’est justement cette confiance en leur propre bêtise et leurs convictions fabriquées à la chaîne par d’autres qu’eux-mêmes que je reproche à ces gens. Pas au vrai connaisseur susceptible de m'apprendre des choses. Mais bon, nous vivons une époque moderne où il faut que toute catégorie soit représentée. Au risque de devoir prendre des têtes à claques ignares pour de grands sages qui ne s’en laissent pas conter.

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« C’est que la musique n’était pas pour lui un simple divertissement des sens, un plaisir de l’ouïe », mais « le domaine mystérieux où se rejoignent le terrestre et le divin, où se confondent les extases de la chair et de la Grâce, bref la terre d’élection au seuil de laquelle s’arrêtent les batailles et où les deux étendards, enfin réconciliés, pouvaient, d’un même mouvement, s’incliner l’un devant l’autre » Jacques Benoist-Méchin, Hommage à Lucien Rebatet

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Pour l'ami anonyme d'Onyarbi. Técnicamente, los rusos podían haber declarado la guerra ya en 1992 cuando los Estados bálticos ingresaron en la OTAN, pero hay que reconocer que el país estaba en un estado tan deplorable y sobre todo políticamente caótico, que ni se les habría ocurrido. En este momento, 30 años después, una vez  reorganizado y remodelado el país, el Estado Mayor y hasta el Banco Central de Rusia, con matices, se han sentido preparados para responder a la indecente política norteamericana con el ariete de la OTAN, dadas las violaciones reiteradas de todos los acuerdos relativos a Ucrania... Washington no solo lanzó la integración de Ucrania en la OTAN, además, los prepotentes estadounidenses instalaron una docena de laboratorios tipo P3 para la guerra bacteriológica contra Rusia. V. Putin había advertido a Europa en 2012, 2013, 2014, 2015, etc. que cualquier extensión de la OTAN en sus fronteras conduciría automáticamente a una respuesta por su parte. Para ocultar su quiebra y sobre todo la hiperinflación, los USA (30 billones de deuda al 130%) llevan desde 2007 multiplicando billones de dólares con la máquina de hacer dinero - en dinero Monopoly - sin base en el sector real de la economía, y han decidido compensar su catastrófico estado disparando la inestabilidad fuera de sus fronteras. Nada más sencillo que disfrazar la hiperinflación con una guerra… ¡Salvados por la campana! Ahora, a patear a los rusos en el culo de los aliados europeos. Todos a una entonan en Uropa la misma canción, desde el frágil peluquín Macron al ridículo figurín de la Moncloa, súbitamente amigo de Marruecos sin dar previas explicaciones a nadie, pasando por el ectoplasma Jefe del Estado de la Ciudad del Vaticano: ¡la culpa la tiene Putin! ¿Y cómo acabar sin un recuerdo emocionado para Solana, el Verdugo de Belgrado, memo con reputación de estadista que aparece ahora en La Sexta española impartiendo doctrina? En su época de presidente del ente, Estados Unidos y sus aliados, los ingleses en particular, atacaron a Yugoslavia con felonía sin siquiera molestarse en pasar por Naciones Unidas. Ellos se sienten dueños del mundo como lo son de todos los media europeos influyentes, y pueden violar todas las leyes internacionales sin miedo a una reacción de las opiniones públicas con conciencia verde y casi completamente wokizadas.


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