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jeudi 28 juillet 2016

Vie cérébrale nulle




« Je ne fais rien, ne pense rien, n’entends rien, ne lis rien, ne veux rien, n’écris rien, n’entreprends rien. Je reste là à attendre en sachant que ça ne viendra pas, que ça ne viendra plus jamais, que c’est fini. Je me fous de tout, l’espace et le temps me sont devenus indifférents, je suis devenu indifférent à l’espace et au temps, je n’ai même plus envie d’être (…) je n’ai plus aucun projet (…) Tout est maintenant en train de s’en aller, enfin, laissant en place un moribond silencieux, hébété, perdu dans une sorte de demi-coma. Et me voilà sans rêve, sans force, sans énergie. Sans ambition pour la première fois, peut-être, de ma vie. »                                                                                                 
                                                              ULTIMA NECAT II


Après le texte (post, on dit ?) désabusé d’il y a deux jours, inspiré par mon mépris absolu des pratiques et des théories qui consacrent notre société abjecte, fondée sur l’obsession égalitaire qui relève de la démagogie la plus néfaste et du mépris de l’intelligence, une catastrophe encore, au parfum d’eschatologie : un vieux prêtre égorgé comme une bête par deux bâtards enclenche de la part des misérables au pouvoir l’évocation récurrente de la guerre … 
                                                            
À quoi pensent-ils donc quand ils parlent, eux ! de GUERRE ?




« [La guerre] est le terme de toute bassesse consentie, de toute injustice bassement subie, de toute équivoque passivité. Elle est l’appel à l’énergie et à la suprême vertu des êtres, celle du sacrifice, de la vaillance et du courage. » (Henri de Groux)  Énergie, sacrifice, courage ... De qui se moque-t-on ? Après tant d'années de bassesse, d'injustice et de passivité ?


Droite et gauche confondues, exécrables maîtres de nos sociétés, ils n'appellent qu'à la résignation et ne peuvent que vaticiner des temps difficiles pour très très longtemps. Je ne crois pas qu’il y ait jamais eu un spectacle plus apte à inspirer la haine que ces invitations à devenir des parfaits stoïciens exclusivement condamnés à mourir en troupeau, malheureux, loin de tous les secours et de toute défense, avalant goulûment les idioties médiatiques …


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