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vendredi 10 octobre 2025

L'automne poursuit sa route

 



Ce matin, j’ai aperçu un rapace pour la première fois depuis longtemps. J’ouvrais les volets de l’étage supérieur lorsque l’oiseau a surgi des frondaisons à ma droite, a traversé le bosquet, a viré brusquement vers l’autoroute, en s’élevant vers les Trois Couronnes. Nous sommes habitués à en voir plus ou moins loin, mais celui-ci j’ai eu le temps de l’observer distinctement en passant si près. Je savais ce rapace capable d’acrobaties aériennes et celui-ci m’a offert une petite démonstration. J’en suis ravi. Bon début de journée en pleine convalescence !
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Médusé par les dégâts causés par le sinistre goutte à goutte quotidien des toilettes bouchées du sanchisme. Pots-de-vin, consommation de came, prostitution. Bruit atténué à peine, sur toile de fond de spectacle de farces et attrapes, grâce au cynique salmigondis soi-disant féministe gribouillé par les collaborateurs du Caïd-en-chef. Soutenant les idées les plus stupides issues du wokisme. Choquant de front les pratiques des collaborateurs les plus proches du président. Cet être déconstruit, cher à la meute médiatique rémunérée qui applaudit son moindre geste, consciente de ce que sa personnalité prostibulaire a de toxique, est intarissable sur les vertus théoriques de la transparence, du leadership, du courage face à l’adversité. Quel personnage ! Des ramassis d’âneries sont récupérées, en sa défense, et recyclées sans discontinuité par les adeptes de la secte, imperméables au déferlement de saleté, de dégoût, que ce type laisse tomber sur place dès qu’il ouvre la bouche. Dieu merci, une partie considérable de la population reste insensible aux bouffonneries sanchistes. La partie plus ou moins saine de l’opinion sait toujours à quoi ressemble une bouse et les politiciens des petites villes, moins médiatisés, n’ignorent pas que s’ils tenaient habituellement ce genre d’insanités, ils n’échapperaient pas au goudron et aux plumes. La désintégration des formes les plus élémentaires permettant le maintien des rapports humains en société sur des bases acceptables est naturellement inséparable de celle d’un langage politique basé sur le conflit, la violence, l’agression permanente, le recours constant et récurrent au coup bas, au mensonge, à la mystification, au canular, aux basses manœuvres et aux sordides magouilles de la bande présidentielle, corruptrice, trop sensible depuis son arrivée au pouvoir aux sirènes de la délinquance. La notion même de « gauche » a perdu toute signification, galvaudée de toutes les manières possibles par les têtes les plus serviles au service d’un parti devenu un généreux bazar où s’entassent et s’entremêlent toutes les médiocrités.
On se pose la question si, en fait, ce genre de parti, opportuniste, inefficace, corrompu n’est pas l’outil privilégié du mondialisme triomphant et décomplexé. Une forme de gestion des affaires maladroite, délétère et inefficace, mais très utile tout de même puisque ses oripeaux progressistes et sa parole toxique facilitent sa tâche auprès d’un électorat léthargique et docile. C’est la défense à outrance du clan, avec ses peintures, ses totems, ses mythes et sa violence primitive. On doit se regrouper par sexe, genre, affinités sexuelles, ethnies, origines, couleurs, etc. On pourrait s’étonner de voir l’oligarchie supranationale dépenser des fortunes et utiliser tous ses leviers pour faire prospérer ce modèle de politiciens professionnels et ces organisations « progressistes » ou « de gauche » (défense de rire) qui ne vivent que de généreux subsides et de fonds publics. Le paradoxe n’est qu’illusoire, car c’est oublier que le premier objectif de la machinerie mondialiste est de détruire le monde ancien avec les solidarités issues de son histoire. Du reste, que demandent les empires, sinon de ne pas créer des troubles, de faire payer de plus en plus d’impôts, de sacrifier à leurs idoles et de les encenser ?

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Gaza dans les pensées et la musique d'Anouar Brahem

https://anouarbrahem.com/fr

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« Le dieu qui peuple l'air d'oiseaux, la terre d'animaux, les ondes de reptiles ; le dieu qui anime la nature entière, est-il donc un dieu de ruines et de tombeaux ? Demande-t-il la dévastation pour hommage, et pour sacrifice l'incendie ? Veut-il pour hymnes des gémissements, des homicides pour adorateurs, pour temple un monde désert et ravagé ? Voilà cependant, races saintes et fidèles, quels sont vos ouvrages ? Voilà les fruits de votre piété ! Vous avez tué les peuples, brûlé les villes, détruit les cultures, réduit la terre en solitude ; et vous demandez le salaire de vos œuvres! Il faudra sans doute vous produire des miracles ! Il faudra ressusciter les laboureurs que vous égorgez, relever les murs que vous renversez, reproduire les moissons que vous détruisez, rassembler les eaux que vous dispersez, contrarier enfin toutes les lois des cieux et de la terre ; ces lois établies par Dieu même, pour démonstration de sa magnificence et de sa grandeur; ces lois éternelles antérieures à tous les codes, à tous les prophètes ; ces lois immuables que ne peuvent altérer, ni les passions, ni l'ignorance de l'homme ; mais la passion qui les méconnaît, l'ignorance qui n'observe point les causes, qui ne prévoit point les effets, ont dit, dans la sottise de leur cœur : "tout vient du hasard ; une fatalité aveugle verse le bien et le mal sur la terre, sans que la prudence ou le savoir puissent s'en préserver". » 
Volney, C.-F., Les Ruines

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Le blabla antisioniste du gouvernement n’était que du baratin, l’embargo sur les armes à destination d’Israël, de la poudre aux yeux. J’en reviens à vomir notre Puto Amo bien aimé : tout ce qu’il touche se transforme en merde. Sauf l’or. L’or, lui, monte en flèche au lieu de disparaître, comme les 130 tonnes (mieux que le braquage du train postal du fameux film de Gérard Oury !) sous Zapatero, traqué par les Ricains à l’heure actuelle. Malheur au pays dont le président est un menteur qui plus est, un pourri. Ce type a transformé le pays en cirque, parfois en enfer, et il faudra du temps pour que les électeurs refassent confiance à un homme politique. Ou à un journaliste. N’oublions pas que ces raclures avec leur obséquieuse servilité ont considérablement contribué à l’état du pays. Tout un pan du système serait en train de s’effondrer sous une nouvelle plaque tectonique. Mais quand ? Mystère… Ça risque de bouger, on ne nous dit que ça. Cela ressemble de plus en plus à une des pièces du cycle d’Ubu roi d’Alfred Jarry.

Rarement l’Histoire aura réuni autant de personnages remarquables que dans le laps de temps écoulé entre la fin du gouvernement de l’insipide Rajoy et les gouvernements de Père Ubu (P. Sanchez) avec l’indescriptible et tonitruante Mère Ubu (Maria-Jesús Montero) et les Palotins (Abalos, Koldo, Cerdan). Le devenir de la coalition au gouvernement est lui-même ubuesque. Vive Jarry, poète visionnaire qui a vu plus loin que tous les sociologues et politologues réunis ! Au fait, quelqu’un aurait-il une tarte à la crème pour faire taire la porte-parole Pilar Alegría ? Quant à Caïd-en-chef, on peut l’accabler de tous les maux de la terre, mais en dépit de ses magouilles en tout genre, c’est tout de même une bonne poignée d’électeurs qui a facilité son accès au pouvoir. Et le comportement d’une quantité non négligeable de « conseillers » de toute espèce, prêts à se vendre pour une poignée de lentilles au premier des escrocs de la politique qui se présente, surtout s’il s’avère vrai champion du principe de diviser pour mieux régner et que personne ne contrôle à l’exception de certains lobbys. Cela a fera bientôt neuf ans que le gouvernement fonctionne de cette manière et que l’Espagne, ou ce qu’il en reste, ne cesse de vivre à crédit.

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Georges Rouault, Le Père UBU

 © Adagp, Paris Centre Pompidou, MNAM-CCI/Georges Meguerditchian/Dist.Grand Palais Rmn

 

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