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jeudi 23 octobre 2025

« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement. Et les mots pour le dire arrivent aisément. » Nicolas Boileau

 


On est raisonnablement assailli par des doutes : si, suivant les déclarations de certains dirigeants européens, la Russie doit financer la reconstruction de l’Ukraine, on devrait, en conséquence, en conclure qu’« Israël » devrait financer la reconstruction de Gaza ? Porte-parole de l’UE : « Je n’ai aucun commentaire à faire pour l’instant. »

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Il y a une faille dans le raisonnement qui part du principe que tous les hommes et les femmes sont égaux en intelligence, en courage, en vertu, en sagesse, en accès à une information de qualité honnête et complète sur les faits et les théories qui ne sont pas contredites par les faits, en détermination, en aptitude physique et énergétique, en richesse et j’en passe. L’égalité est un principe mathématique qui suppose la possibilité de la vérifier. Sans vérification, l’égalité n’a aucun sens. Il est, par conséquent, faux de dire que les hommes sont égaux entre eux, que ce soit dans les faits ou face aux lois, sachant qu’il est impossible qu’une inégalité de fait n’interfère pas dans une hypothétique égalité face à la loi. La Fontaine : « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » (Les Animaux Malades de la Peste).

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Article pour tenir en équilibre la balance à propos de la question sur le Hamas : groupe terroriste ou "incarnation de la résistance" ?

Avi Shlaim

https://arretsurinfo.ch/lhistorien-israelien-avi-shlaim-a-tourne-le-dos-au-sionisme-il-y-a-longtemps-aujourdhui-il-soutient-le-hamas/

Document de HAARETZ sur le 7 octobre

https://www.haaretz.com/israel-news/2024-04-18/ty-article-static/.premium/what-happened-on-oct-7/0000018e-c1b7-dc93-adce-eff753020000

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Nouveaux historiens israéliens

Groupe comprenant

Benny Morris, l’un des membres fondateurs, qui a écrit sur les expulsions des Palestiniens et les crimes de guerre en 1948.

Avi Shlaim, sur les relations entre le Yishuv/Israël et le roi Abdallah.

Ilan Pappé, sur les relations entre la Grande-Bretagne, Israël et les pays arabes. Document à télécharger : Le nettoyage ethnique de la Palestine.

Tom Segev, sur la discrimination de l’État à l’égard des immigrants mizrahim et sa préférence pour les olim polonais.

Uri Milstein, sur le début de la guerre d’indépendance.

Ce « pays » créé de toutes pièces en 1948 par le vainqueur anglo-américain sur la base d’un vieux texte abscons alléguant des persécutions sauvages en Europe, particulièrement en Allemagne et en Autriche, après 77 ans de vie houleuse et de guerres interminables contre ses voisins, est en train de décrocher complètement du concert des nations. Le gouvernement « israélien » n’a plus de limites dans l’ignominie, il a été trop loin et ne peut plus reculer. Le plan d’extermination des Palestiniens est assumé sans complexes. Le terrorisme, le vol, le meurtre, le pillage pratiqués bien avant le moment même de la création de l’entité sont désormais officiels. Les médias sympathisants à travers le monde s’indignent de l’indignation des populations réticentes au lavage de crâne systématique qui prétend nier l’évidence. Les intellectuels qui prétendent « lutter contre la haine antisémite » en justifiant les pires exactions, les crimes les plus répugnants des voyous sionistes, recourant à la violence partout où cela les arrange et contre qui ils le décident sous prétexte de « se défendre » me font penser à ceux de jadis, guillotinant à tour de bras au nom de la liberté, de l’égalité, et surtout de la fraternité… Après l’instauration de l’entité sioniste, les Palestiniens n’ont jamais connu l’opportunité de voir coexister mosquées, églises et synagogues dans une proximité respectueuse. Tout refus ex radice des Palestiniens emporte dans son délire colonialiste originel et dans son déni exterminationniste actuel les derniers vestiges d’une épopée du peuple élu, inventée de toutes pièces dans les studios numériques hollywoodiens. Les super-puissants lobbys sionistes ont validé la destruction de la Syrie multiconfessionnelle et sa reprise en main par les égorgeurs de Daesh, laquais de la CIA, après y avoir contribué sans relâche depuis des années, ont effectué des bombardements sur le Liban multiconfessionnel, sur l’Iran musulman, leur obsession depuis des années, des crimes « sélectifs » contre des scientifiques et des personnes considérées à tort ou à raison des ennemis de leurs abus… Cette coterie de dispensateurs de brevets de légitimité historique et religieuse, paradigme controuvé de civilisation et de progrès, se fait le chantre des valeurs occidentales en rejetant pourtant leur application par sa haine de la Palestine, trait d’union et écrin sacré des trois monothéismes.



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On se demande comment ces acolytes du sionisme peuvent n’avoir toujours pas compris que chaque fois qu’ils en rajoutent une couche dans la victimisation, les « pogroms », les bébés décapités, les viols des femmes enceintes, bref toute la liste d’actions reprochées aux terroristes palestiniens, la colère, le ressentiment et le mépris des gens moyennement informés augmentent, envers eux et leurs congénères de tout poil, qu’ils méritent largement, infatigablement, critique et dénonciation, que leurs impostures pourrissent déjà  dans les décharges de l’Histoire, de la décence, sous les décombres et les montagnes de cadavres de la bande de Gaza. Croient-ils que nous ignorions le martyre de la Palestine par les sionistes depuis plus d’un siècle ? Que nous ignorons le mensonge éhonté d « Une terre sans peuple pour un peuple sans terre » ? Que nous ignorons les puits empoisonnés, les oliviers arrachés, les troupeaux décimés ? Que nous ignorons les actions terroristes de la Haganah, du Betar, de l’Irgoun, du groupe Stern ? Que nous ignorons les accords piétinés, les résolutions bafouées, l’arrogance hystérique de l’exigence d’impunité totale ? Que nous ignorons la Nakba, les camps de réfugiés au Liban, les massacres de Sabra et Chatila ? Que nous ignorons les tortures, les viols, les assassinats des prisonniers palestiniens si souvent détenus sans le moindre jugement ? Que nous ignorons le cranage génocidaire de Gaza ? Que nous ignorons l’extension des colonies de Cisjordanie afin de rendre impossible tout projet de création d’un État palestinien ? Que nous ignorons la Directive Hannibal remise en place le 7 octobre, et les mensonges délirants de Tsahal et du gouvernement des gangsters racistes israéliens ? Croient-ils sérieusement qu’on peut cacher l’atroce et indéniable génocide du peuple palestinien perpétré sous nos yeux ? Qu’on peut ignorer les milliers d’enfants amputés sans anesthésie, assassinés d’une balle en pleine tête, blessés dans les décombres mais encore vivants écrasés au bulldozer, froidement et délibérément, chaque heure de chaque jour pendant plus de deux fois 365 jours ? Et chaque jour, les hauts responsables israéliens déclarant ouvertement qu’ils ont l’intention de mettre fin au cessez-le-feu à Gaza après avoir récupéré leurs otages, après avoir délibérément assassiné depuis le cessez-le-feu du 10 octobre, selon le ministère de la santé local, 87 Palestiniens et blessé 311 autres.

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Sanchez, mondialiste sorosien totalement soumis au lobby sioniste, n’a rien à faire des Palestiniens, des Espagnols ni des Sentinelles de l'archipel des Andaman. Sa bande d’opportunistes corrompus sans foi ni loi, dure, à l’américaine, avec un confus enrobage de gauche insultant l’Histoire, ne pourra plus donner pour longtemps l’illusion de progrès et d’avancement social. Ce n’est pas parce que sa clique de « sages » a lancé quelques manœuvres politiques et beuglé dans les médias qu’il allait arrêter de livrer des armes à « Israël », sans le faire, que ça va changer quelque chose pour les Palestiniens. C’est comme si le Nauru promettait d’arrêter d’envoyer des armes à la Fédération de Russie. Cela va changer quoi ? C’est dérisoire, du vent pour séduire une immigration de plus en plus conséquente en Espagne et contribuer à encore plus de tension sociale, quand la droite prosioniste sans masque fait monter la haine anti-palestinienne et anti-islam en général. Il y a des gens très sincères et bien renseignés sur la Palestine, mais il faut relever les contre-sens et les incohérences des opportunistes qui se manifestent par des contradictions entre leurs paroles et leurs actions (abandon des Saharaouis au Makhzen, par exemple), motivés par le désir de tirer parti des opportunités pour leur propre gain, souvent au détriment de la cohérence et des principes. Cela peut prendre la forme de changements de position politique pour s'adapter au contexte ou pour gagner des électeurs, ils savent bien qu’il y a des gens qui changent d'avis devant l’écran de leur télé.
Sanchez coche toutes les cases des pourritures mondialistes : dictateur sous le fléau du COVID, pote à Bill Gates, pote à Soros père et fils, à Klaus Schwab, à Macron, à Von der Leyen, à Zelensky, pro LGBT et j’en passe et, « en même temps », comme dirait son Emmanuel d’ami, ami des Palestiniens ? C’est quoi ce cirque ? Il prêche partout son mondialisme occidental forcené mais il serait « en même temps » très lucide et raisonnable sur « Israël » ? D’ailleurs si vous suivez l’actualité,
Sanchez avait déclaré autour de la mi-septembre dernière que  « le peuple espagnol est un peuple ami du peuple israélien. Nous le sommes. J'ai eu l'occasion de me rendre à Jérusalem quelques mois après le terrible attentat perpétré par le Hamas. J'ai condamné les attentats du Hamas au nom du gouvernement espagnol et j'ai depuis lors exigé la libération de tous les otages détenus par le Hamas, qui sont israéliens. » C’est clair maintenant que son soutien à la Palestine est juste un geste électoraliste pour pas se mettre à dos l’immigration qui le vote et les partis de gauche woke qui le soutiennent au parlement ? Chef d’un gouvernement qui ne peut pas gouverner, Sanchez veut juste rester au pouvoir comme son voisin français, il est soudainement devenu pro-Palestine sur ordre de ses marionnettistes, ce qui ne va certainement pas suffire à stopper l’extermination des Palestiniens et encore moins à leur permettre, à l’heure qu’il est, de créer un État. Sans frontières, ni pouvoir battre monnaie, ni droit à une armée… peut-on toujours parler d’État ? L’Espagne, pays mondialisé, wokisé et tout ce qu’on voudra garde, au fond, tout comme la France ou l’Irlande un rejet d’Israël au travers de ses crimes contre les Palestiniens, ce trait commun es dû sans doute à leurs racines catholiques.
Mais la droite espagnole d’aujourd’hui, soi-disant chrétienne, est très sioniste, tout comme la française. « Israël » est désormais assez majoritairement soutenu sans grande réserve par les classes dirigeantes. Et on a des surprises de taille, quand on constate, par exemple, la dévotion sioniste de Pilar Rahola parallèle à celle de Santiago Abascal. Cet engouement pour le sionisme descend en droite ligne de l’admiration pour l’impunité des exactions d’ « Israël », pays qui se croit tout permis, et qui mène multiples guerres de front, une véritable folie quand on connaît un peu comme on en est arrivés là, le nombre d’Arabes humiliés, expropriés, volés, massacrés, mais ils s’en foutent, les « Israéliens » de la communauté internationale : pour eux, les Juifs, c’est un vivier de centaines de milliers de personnes à vider et à ramener en « Israël », sur les terres volées aux Palestiniens.  On voit mal comment avec la politique actuelle ils vont attirer des candidats, mais leurs gestes servent d’exemple aux nationalistes et aux suprémacistes, grands ou petits, de tout poil... Et on sait qu’en général, « Israël » se torche avec les traités. C’est pourquoi le Hamas est réticent à rendre les armes. Et c’est le Qatar qui, derrière l’organisation palestinienne armée, pose ses conditions au plan israélo-américano-saoudien. Normal, après le bombardement de Doha. Ce plan de paix, dans lequel on refuse toute souveraineté à la Palestine, où on lui dénie une armée, un corps de police et où on la place sous tutelle ressemble plus à une imposition et à une infamie. Une de plus. Hamas ou pas Hamas. Surtout quand un autre État, juste à côté, veut lui faire la peau et finance des groupes armés « dissidents » pour reproduire à l’infini la guerre civile. 

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Le monde actuel est incompréhensible si on ne voit pas qu'il est le théâtre du combat permanent et inexpiable du nominalisme contre la réalité : « Untel est une femme parce qu'il se sent femme », « Le climat va nous tomber sur la tête si nous ne faisons pas attention », etc.

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Pourrait-on être « catholique de gauche » ? Déjà, pour commencer, il n’y a « droite » ou « gauche » pour un être intelligent. Cela étant, la gauche est un caprice de l’esprit lié à des troubles de la filiation et de l'éducation : quand je réfléchis sur mon chaotique parcours personnel, il n’y a pas de quoi s’étonner. Or, tout adulte est de droite. Et plus on est adulte, plus on est de droite. Ce n'est pas de moi, mais d'un enragé repenti, et j'aime bien. En théologie, « la gauche » est une gnose et, donc, l'ennemie intime de toute Révélation. Heureusement, le don de la foi est assez éloigné d’un plus ou moins navrant positionnement politique individuel et ne se voit pas trop affecté. Et je n’ai jamais sous-estimé la valeur de ce don mystérieux. Nos vies sont trop courtes et le sujet est simple : qui est « Le Seigneur », « Ο Kύριος » ?

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Le judéo-christianisme est, pour reprendre la terminologie de Claude Lévi-Strauss, un mythème porté par le sionisme occidental, à savoir un slogan idéologique, une prémisse symbolique destinée à créer une passerelle artificielle entre deux faits de culture irréconciliables, judaïsme et christianisme étant par essence antinomiques, en vue de forcer, par le truchement du discours médiatico-politique, les bases d’une alliance historiquement et anthropologiquement contre-nature. Partant de là, il est ironique de noter que la Palestine était le topos où la fable d’un judéo-christianisme aurait pu perdurer, si la folie mégalomaniaque du sionisme ne travaillait agressivement à en détruire l’illusion par la constitution d’un ethno-État théocratique, racialiste et mono-confessionnel, incompatible avec la défense du prétendu judéo-christianisme. Quand on croit aux licornes, aussi faut-il reconnaître préalablement l’existence de la presqu’île merveilleuse.

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Gaza ou Varsovie ? Le ghetto de Gaza, dans lequel ont été piégées des centaines de milliers de personnes, destinées à mourir de faim, sous les bombes ou à être déportées, lorsqu’il prit conscience de son funeste destin, décida de rester sur place refusant le déplacement même sous la menace des pires représailles. Sa résistance armée, bien modeste face au redoutable matériel de guerre anglo-américain, fut classée à l’inventaire des terrorismes. Le coût humain de la révolte fut plus que lourd mais quand on est condamné par le bourreau, mieux vaut mourir en combattant. L’ennemi supérieur en nombre, en armement, en tactique, encerclent les civils. Ils ne peuvent s’échapper, sinon par des galeries qu’ils ont creusées, au cas où, ou qui étaient préexistantes. Devant cette écrasante supériorité, il n’y a plus que la guérilla, le « terrorisme », disent les bourreaux et leurs complices. Qui seront un jour aussi victimes, ainsi va le vent de l’histoire. En plus de sa supériorité militaire, le bourreau détient les moyens de communication. Il peut ainsi, à sa guise, gonfler ses victoires, la victoire finale étant déjà acquise, du moins le croit-il, et minimiser ses défaites. Officiellement, chez le bourreau, on ne déplore pas de morts dans les combats. Les hôpitaux de campagne sont pleins de blessés, mais on a ordre de ne rien dire. L’armée occupante doit être invincible, c’est un mythe, mais il faut qu’il ait la peau dure. Du côté des civils encerclés, les morts dans les combats et sous les bombes s’entassent, la maladie et la faim sèment aussi la mort. On peut choisir de mourir en emportant un ennemi avec soi, c’est le prix à payer pour un génocide programmé. Mais la réduction d’une telle population pose problème : plus on tue de combattants, plus ceux qui résistent deviennent forts, déterminés : leur moral augmente à mesure que celui des bourreaux diminue, car l’affaire traîne. Le pays occupant avait vendu à son peuple un écrasement rapide, et que voit-on ? Des morts et des blessés qui reviennent du front, qui n’est qu’un champ de ruines, avec des trous et des pièges partout. L’impatience des civils croît, le gouvernement totalitaire est sous pression : il n’arrive tout simplement pas à exterminer tous les terroristes. De plus, il en vient, malgré les pertes, chaque jour de nouveaux. Pour les surhommes, les combattants du ghetto sont des rats, oui, mais va attraper un rat dans sa galerie, dont il connaît chaque recoin. Et nous revoilà dans La Machine à remonter le temps, avec les Eloï (ou Elohim) et les Morlocks.

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L’antisémitisme monte. Depuis le temps qu’on nous raconte que ça monte… C’est comme si quelqu’un avait décidé de faire le mont Blanc, et qu’il en était à 5 800 mètres, et qu’il grimpait toujours, avec un panneau indiquant le sommet...

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Entre ici Badinter… Ce qu’on appelle le Panthéon de la République est un bâtiment édifié par Louis XV pour être une église et un mausolée pour la dépouille de Sainte Geneviève, patronne de Paris, très vénérée par les Parisiens pour son rôle social et par la défense de la ville contre Attila encore des siècles plus tôt, si bien que l’église précédente était trop petite. En décembre 1792 cette église Sainte Geneviève est investie par les révolutionnaires, qui exhument la dépouille de la sainte, la profanent, la brûlent, et jettent les restes dans la Seine. La châsse est fondue pour en récupérer les métaux précieux. La République s’est donc emparée de cette église à la faveur de la révolution, pour en faire aujourd’hui un lieu de culte national, selon sa vocation continue, sauf sous la Restauration où elle sera rendue au culte catholique. Ses cryptes sont sinistres. Seules les fresques de Puvis de Chavannes, dans l’église supérieure, avec leur iconographie chrétienne mériteraient vraiment la visite. On pourrait se dispenser très largement de la descente très déprimante, in infernum, du Panthéon pour aller admirer, dans le cloître au chevet de St- Etienne-du-Mont, le Pressoir Mystique et les vitraux délicats et joyeux qui chantent la Victoire du Christ sur la mort et les suppôts de l’enfer. Ou dans l’actuel lycée Henri IV, outre la Tour Clovis, ancien clocher de l’abbaye privé de sa flèche, la magnifique bibliothèque conçue au XVIIème pour les Bénédictins. Là on est en terre chrétienne bien plus que dans les souterrains du Panthéon païen, quenelle maçonnique à Sainte Geneviève. C’est toujours cette manie maçonnique de construire des temples laïcs à la place des lieux du culte catholique. Exactement l’inverse de l’État juif ! Il n’aspire pas, au nom du triomphe du judaïsme, à reconstruire le troisième temple de Salomon à la place de la mosquée Al-Aqsa, à Jérusalem. Son armée, la plus démocratique du monde, Tsahal, a même détruit la seule et unique église de la bande de Gaza. La « panthéonisation », ce néologisme théâtral, est à la république ce que la canonisation des saints est à l’Eglise catholique. Badinter, panthéonisé, est devenu un saint républicain. Un saint voué à éclipser la canonisation catholique pour faire rayonner l’illuminisme à travers la sanctification républicaine, qui vient remplacer Sainte Geneviève, sacrée par Dieu, sur la terre de son église. Un « grand homme » selon la dédicace ajoutée au fronton du monument en lieu et place de l’invocation catholique : « aux grands hommes la patrie reconnaissante ». On mesure aujourd’hui ce qu’il en est des « grands hommes », de « la reconnaissance », et même de « la patrie ».

 

L'église de la Sainte Famille à Gaza bombardée par les Israéliens, le 17 juillet 2025

 

 

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