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lundi 30 décembre 2024

Bonne année 2025 : meilleurs vœux pour tous mes amis !


Ouvrir la presse représente une vraie torture : partout des gueules d’imbécile que même en appelant au secours l’intelligence artificielle on ne peut pas faire disparaître. La vraie question serait sans doute de chercher à savoir comment, dans le troupeau électoral, travailler à faire en sorte, en tout cas espérer, que ces parasites, tous, y compris les moins sinistres, s’ils existent, responsables et coupables de la situation, puissent recevoir un jour la récompense qu’ils méritent tant : fin de mandat immédiat, inéligibilité à vie, sans indemnités ni retraite, coup de pied au derrière et prison à vie incompressible. Parasitisme, sottise, incompétence, malveillance, corruption, traîtrise sont autant de caractéristiques qui appelleraient, dans un monde normal, chez un bétail autre que celui que nous sommes, quelques manifestations de saine réaction. Aucun parasite élu ne devrait pouvoir se montrer en public sans plusieurs compagnies de forces de l’ordre pour le protéger de la juste fureur … que n'éprouve toujours pas malgré tous les malgrés le peuple « souverain ». Quant aux parasites sociaux ...

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Des santons pour la crèche de Gaza






vendredi 27 décembre 2024

Il crepúsculo di un potente (spero che !)

Pedro Sánchez a réalisé la plupart de ses études dans des établissements privés. L’enseignement primaire, (EGB en Espagne), à l'établissement agréé Santa Cristina. Il a suivi après le secondaire une licence en économie et commerce à l'université privée María Cristina (El Escorial) et a terminé son parcours par un doctorat en économie et commerce à l'université Camilo José Cela, privée également. Son parti, comme lui-même, sont des défenseurs de l’enseignement public pour le commun des mortels. Pour eux, comme pour leurs rejetons, c’est loin d’être intéressant. La thèse que ce monsieur a présentée comme sienne a été rédigée, entre autres, par Carlos Ocaña, ancien secrétaire d'État occupant maintenant une sinécure dans le Real Madrid, avec la collaboration de Miguel Sebastián, ancien ministre qui pantoufle actuellement chez Indra. Du chavisme à l'état pur. Et de la pure merde en boîte.

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« ... un premier ministre autoproclamé « docteur » dont la thèse s'est révélée être un fatras de plagiats amalgamés par une bande de « prête-plumes » singulièrement incompétents. En 2011, le jeune et prometteur ministre allemand de la défense, Karl Theodor zu Guttenberg, avait démissionné après avoir été pris en semblable flagrant délit de plagiat et finit par s'exiler. Pour Gilles Bernheim, l'ancien grand rabbin de France, le plagiat de textes de Lyotard et Jankélévitch avait conduit en 2013 à sa mise en congé immédiate, l’exposant à la honte publique dans sa communauté. Il a également fini exilé. L'un et l'autre ont subi une réprobation durant jusqu'à aujourd'hui. Mais le Seigneur de la Moncloa ne semble pas affecté par de semblables peccadilles. Plagier une thèse de doctorat n'est en l’occurrence qu'une variante mineure du mensonge. Ce mensonge constitue l'essence même de la personnalité qui préside le gouvernement de l'Espagne. Cela représente un coût en termes de citoyenneté ? Oui. Les citoyens se sont-ils donné la peine d'en exiger le paiement ? ... Ben, voilà. » Cliquez ici pour l’article complet.

samedi 21 décembre 2024

Ce qu’on apprend enfant, se retient longtemps.

 

Il faut se rendre à l’évidence, quand le bilan des fripouilles qui nous « gouvernent » se résume en inculpations généralisées pour organisation criminelle, trafic d’influence, corruption et détournement de fonds, envers la famille, la coupole du parti, les plus proches collaborateurs, etc. de notre Aimé Président à Vie, quelque chose cloche dans l’Arcadie heureuse créée de toutes pièces par ses propres mains. L'adage « tu gagneras ton pain à la sueur de ton fion » qui devrait figurer sur le frontispice de tant de bordels, saunas et maisons closes, du plaisir socialisé garanti en gros et en détail, prend ici toute son ampleur. Les affaires de beau-papa, l’univers dans lequel o a appris tant de choses ! La longueur du cauchemar sanchiste n'a aucune espèce d’importance : d'un traître à un autre, d'un incapable à un autre, d'un corrompu à un autre, d'un nuisible à un autre, d'un parasite à un autre, d'un voleur à un autre, d'un salaud à … La critique du Caïd en Chef (El Puto Amo) résulte aussi vaine que la consultation de tout dictionnaire des girouettes rappelant ses innombrables mensonges, sur tous les sujets. Avec l’aide nécessaire de toute une nébuleuse d’« experts », de collaborateurs, conseils, instructeurs, mentors / menteurs, journalopes et lèches-cul. Ce n'est pas amusant, à y bien regarder, de savoir que nos existences sont contrôlées par ces canailles-là. Comment vivre décemment dans ce monde sinistrement truculent ? Cet abject régime ne tombera jamais avec des interpellations parlementaires, des commissions d’enquête ou autres facéties, pas même avec des discours intelligents ou des procès qui exigeraient le recours au code pénal dans sa totalité. Ce n'est pas bon pour le moral. Et bien calé au pouvoir pendant ce temps, le Maître absolu ne pense qu’à s’y éterniser sans aucune honte ni crainte du ridicule : quels Zinoviev ou Kamenev pourrait-il y avoir dans un microcosme dominé par des Koldos, des Ábalos, des M. J. Monteros en tout genre ? Et comme rien ne donnera une cervelle aux moutons, on est fatalement condamnés à assister à cette interminable apothéose d’un étron en boîte ... Les quelques éléments qui, chez les opposants, ont encore un cerveau doivent bien exister mais on ne voit nulle part les leaders de cette invisible opposition (?) capables d’élaguer les branches pourries d’un arbre dont les fruits puent la haine, la médisance et le malheur. Qu'ils fassent des déclarations, pourvu qu'ils continuent à nous obéir doivent penser les chefs de la bande sanchiste ! Les articles, tribunes et manifestations de scepticisme, voire d'esprit cruellement critique tomberont bientôt sous le coup de nouvelles lois scélérates de contrôle à la presse. Tout cela est lassant. Autant choisir d'être aveugle, sourd et muet dans une prochaine réincarnation ! Je suis bien conscient que ce n'est pas en tenant un blog, en écrivant un livre ou en manifestant que l'on culbutera le pouvoir en place mais on aimerait bien envisager une solution qui pourrait s’avérer réaliste et efficace.


Socialisme et choléra Horace Vernet 

Peut-être que l’opposition, pour faiblarde et divisée qu'elle soit, pose à ces crapules du tracas. Pourquoi, sinon, les réactions hystériques de la part de chaque ministre se voulant un parangon de progressisme et de « liberté » ? La propre démesure de la ferveur sanchiste, proche de l’hystérisme, insinue dans l'esprit des gens, aussi formaté soit-il, qu'il existe un autre modèle que celui qu'on leur propose. Modèle d'ailleurs si peu exigeant qu'il ne nécessite qu'une adhésion des gens tout simplement honnêtes pour fonctionner, avec pour seuls ennemis réels ces caricatures autoproclamées de gauche ou ces alliés du gouvernement surréaliste qui est en place. Voyez, comment, par exemple, le Président à Vie ne peut pas ramener quand même sa tronche dans les rues malgré le culte exagéré des médias à sa botte, payés rubis sur ongle. Il paraît que le chef de file du Parti Putride, plus admirateur que véritable adversaire du Caïd en Chef (El Puto Amo), a encore un certain pouvoir, parfait. Gageons qu’il va s’en servir ouvertement un jour pour convaincre les partis de la coalition frankenstein / front popu de ne plus garder leur confiance envers Ubu-le-Pourri contre toute éventualité. Un fin observateur de notre quotidien nous verrait sur le radeau de la Méduse plutôt que sur le Titanic. Les fidèles péronisto-sanchistes n'ont honte de rien et quand on voit qu’ils votent pour Leur Maître sans ciller, on ne se demande plus pourquoi dans le Titanic le capitaine a coulé avec son navire. La bienpensance générale et les moyens modérés que « l’opposition » se donne interdisent toute action radicale, efficace : manifs de rue, grève générale … Quant aux autres qualités requises pour se lever contre ce tyran merdique, elles n'existent plus. Après les excès covidistes ou encore l'état actuel du pays, où personne n'exige le châtiment des responsables ou des coupables de quoi que ce soit, où tous continuent à parader, assurés de leur impunité comme le premier voyou « trois pour cent » catalan venu, quelle réaction pourrait s’avérer efficace contre ces monstres ridicules ? Mes ironies, inoffensives, ne sont qu’autant de signes d'irrespect. Or, comme cet immonde pouvoir sanchiste a la prétention d'être respecté et même parfois aimé, cela pourrait requinquer le moral de certains de mes trois-quatre lecteurs. Attaquer sa vanité, en étroite relation avec son pouvoir de nuisance, pourrait déjà s’avérer en ce sens utile et profitable. Le pouvoir joue à se faire peur, sachant pourtant que rien ne s'oppose efficacement à lui. Il contrôle totalement tout l’appareil de l’État. Quant à tenter d'unir les gens décents face à ce danger bien réel, ce n’est qu’un vœu pieux. La population n'est plus assez homogène pour opposer un front commun à ces brigands, chaque communauté autonome a ses propres intérêts, ses égoïsmes, ses lubies. Et l'UE aggrave encore le problème, sous couvert de respect des particularités de chaque pays où chaque région a ses propres préoccupations prioritaires. Il ne me semble pas que les capacités coercitives (?) de l’« Union », en cas de danger pour la démocratie, soient redoutables. Ses lobbys ont toujours préféré l’argumentaire charmant et incantatoire de certaines régions / religions qui demandent d’accepter leurs dogmes sans se poser de questions à une rigueur réellement européenne 
pour que l’ensemble tienne débout. Tout appel déterminé à l’ordre serait le début de la fin. Cette vertu magico-incantatoire permet de multiplier à l’infini impôts, taxes et amendes sans jamais craindre de révolte, l’esprit critique étant la chose du monde la moins partagée. Si l’insurmontable immondice sanchiste veut réduire les critiques au silence, ce n'est que par vanité et non par utilité réelle. Les populations sont, contre toute évidence, persuadées de la nécessité « morale » de payer des impôts ou encore de celle d'accepter leur réduction en esclavage numérique. Elles savent simplement que pour faire fonctionner cette UE de nos malheurs, on a besoin d'accepter, bon gré mal gré, un certain nombre de dogmes vides, quelles que soient les positions dans l’échelle sociale des soumis par rapport à la coercition. Cette société a besoin de croire, ou de se forcer à croire, contre toute évidence, que les hommes ne sont pas des marionnettes. Dans ses moments de lucidité Sanchez, ignoble pitre hissé au pouvoir par des vautours bien pires que lui, doit savoir qu’il est pris à la gorge, que le pays sera ingouvernable s'il respecte indéfiniment les pressions de ses associés et que gouverner sans le parlement, comme il le proclame fièrement à cœur et à cri, dissipe une légitimité qui lui échappe depuis le premier jour de san accession surréaliste au pouvoir. Les journalistes soumis qui lui mangent docilement dans la main, comme la quasi-totalité des artistes et intellectuels de répertoire, le savent aussi, parfaitement. L'ordre social n'est toléré que sous la contrainte et la menace, sauf chez les candides qui aiment bien leurs maîtres bienveillants et qui méritent donc leur sort.


lundi 16 décembre 2024

Syrie : ça coute rien d’être partageur quand la fête est chez le voisin !


Décès de mon beau-frère. J’ai dû me rendre à l’évidence de sa disparition même si je continuerai sans doute à affirmer qu’il va s’occuper de ses sculptures en bois, de son petit potager au quotidien comme si de rien n’était. Cela a longtemps fait partie de sa vie de métallo à la retraite. Nous aimons la routine et les souvenirs en sont friands. Ils aiment flotter à la surface de nos pensées pour nous rendre l’existence sur terre infiniment précieuse, surtout quand nous ne l’écoutons pas, sans y faire attention. Quand je pense à lui et qu’il manquera à ses plus proches définitivement, ce n’est évidemment pas la totalité de ce que nous avons vécu ensemble qui me vient à la tête mais quelques traits saillants, parfois très peu, mais suffisants pour charmer ou consoler nos cœurs, qui nous rassurent ou nous séduisent selon les cas par leur naturalité. Et ça me suffit pour l’aimer toujours en dépit de sa disparition. Le reste n’existe que dans un monde bien imparfait qui fait qu’on voit nos proches partir sans pouvoir les retenir.

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Brûlé par plus de feux que je n’en allumai. Le seul sacrilège, quand on exerce dans l’enseignement ou la recherche, c’est d’ennuyer, de ne pas transformer durablement celui qui reçoit les messages qu’il attendait. C’est ce que ne comprendront jamais ceux qui croient que transmettre des savoirs, c’est un métier comme un autre. L’efficacité fait partie de l’économie qui s’instaure entre cette transmission et ceux qui reçoivent les clés nécessaires pour y accéder, des connaissances qui devraient d’une manière ou d’une autre vivre avec eux durant le reste de leurs jours, et certains professeurs dont certains cours (surtout, de littérature) ont pu m’enflammer sont parmi ce que je place le plus haut aujourd’hui dans ma vie.

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Trois grandes horreurs du vingtième siècle, en trois toponymes : Auschwitz, Hiroshima, la Kolyma. Auschwitz rafle la mise des retombées mémorielles, bien que la Kolyma ait massacré plus amplement et plus longuement. Hiroshima n’a eu qu’une carrière-éclair, mais avec un brio technique incomparable. Ses 100.000 morts à la seconde donnent aux concurrents l’air de bricoleurs. Source: https://philippebille.blogspot.com/

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Si tu apprends un jour que ta mère avait énormément de défauts derrière son tablier de cuisine, cela ne changerait rien au fait que tu aies toujours bien mangé.

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P. I. dans ses œuvres : radin et mauvais payeur. Le malingre bolchévique de pacotille faiblement barbu, thorax rabougri, barbe laborieusement encouragée à pousser, chignon, barbichette ou queue de cheval sommairement entretenus, qui porte sur lui à la fois toute la bureaucratie soviétique, la science lyssenkiste et l’intolérance khmer, n’a aucune légitimité pour critiquer quoi que ce soit, encore moins les conditions de travail des jeunes. Les boursiers qu’il emploie ne sont payés que deux euros de l’heure ! Ce genre de bureaucrate universitaire politicien professionnel, largement payé par nos impôts tout au long de sa carrière, est pénible à suivre tellement ses airs doctes de rond-de-cuir gonflé de sa supériorité morale le transforment en tête à claque. Et c’est bien sûr au nom de cette stupide supériorité professorale qu’il tente de démontrer, avec toujours les mêmes démonstrations pseudo-sérieuses, qu’il faut naturellement combattre ceci ou interdire cela. Des tours de passe-passe pour faire oublier sa pitoyable trajectoire de merde au nom de la Démocratie ou de la Liberté. En chef d’entreprise lamentable.

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Grand remplacement. Théorie parfaitement démontrée par l’immigration massive en Palestine après 1945 ayant provoqué l’expulsion de la population autochtone de ses foyers et aux conséquences pour celle-ci largement connues en ce moment même : anéantissement, disparition physique, génocide.

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« Inauguration » de Notre-Dame. Le catholicisme ne reviendra plus. Non à cause de l’ennemi, mais faute de résistance. J’ai connu, enfant, les derniers catholiques, mais soixante ans de Vatican II ont balayé mille sept cents ans de civilisation au point que même ceux qui se prennent pour des cathos disciplinés acceptent des énormités impensables.

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À la mort de Franco, la plupart des gens étaient franquistes, non qu'ils ne voulussent pas de la liberté ou de la démocratie mais parce qu'ils ne ressentaient pas une oppression insupportable, craignant plutôt des bouleversements qui pourraient les priver d’un relatif bien-être récent, acquis après les trois terribles expériences de la république, de la guerre et de son terrible après-guerre. En effet, le Front populaire, dont l'accession au pouvoir avait été peu claire, ne disposait de majorité solide et pour presque tout le monde, cette époque n'était plus qu'un mauvais souvenir à la fin des années cinquante du dernier siècle. L'anti-franquisme hégémonique est arrivé plus tard, avec l'émergence de générations impatientes de connaître la liberté comme dans le reste de l'Europe. L’église post-concile, les « intellectuels » (sic) et la presse ont créé le mythe d’une république virginale attaquée par les méchants fascistes. Sacrifiant son présent au nom d’un passé imaginaire, délibérément ignoré, au dépit de son propre avenir. Au final, la dégoûtante imposture antifranquiste de notre Cher Président à Vie, San-chaise, et celle de son parti, absent de tous les combats, a été payante car elle peut compter sur un électorat abruti et formaté à coup de propagande, né d’un projet de domination et de l'argent sale vénézuélien.  Beaucoup de gens dans « la gauche » espagnole ont fini par croire qu’en se disant antifranquistes en 2024, ils courent les mêmes dangers et ont le même héroïsme que les résistants au régime franquiste en plein essor. Cette absence de mesure et de sens de la réalité explique que malgré des campagnes quasiment planétaires, une bonne partie du populo espagnol vote Vox, parti paria, parti intouchable, et que face à chaque problème économique et social grave, ce sont les solutions libérales qui sont adoptées : la gauche pédale dans le vent.

 


mardi 10 décembre 2024

« Baise la main que tu ne peux pas mordre » dit le proverbe

 


“España se ha convertido en un paria del que nadie se ocupa, un país insignificante, un caso perdido, un lugar para ir de vacaciones en verano y poco más, gobernado por un mafioso sin escrúpulos al que sostiene un partido que ovaciona a sus ladrones, y cuyo proyecto apunta a implantar una dictadura a la venezolana en las lindes de Europa ante el silencio de los corderos. La dictadura de los mansos. Un país sin pulso. Que un miserable como el ministro Marlaska se permita el lujo de imponer restricciones a las libertades individuales como las contenidas en el Real Decreto 933/2021 (registro documental de viajeros, en vigor desde este 2 de diciembre) y que nadie levante la voz, que el país no se eche a la calle, habla a las claras de esa España poblada por humillados resignados.” J. Cacho, Vozpopuli 08/12/2024

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L’abolition du temps. Qu’est-ce que l’éternité ? Boèce, Saint-Thomas d’Aquin ? G. Albiac heureusement nous la fait plus que brève : si nous sommes conscients que nous finirons inévitablement par nous cogner contre le mur de l’éphémère, nos actions seront une pièce de plus dans le miroir intemporel de la condition humaine. « L'éternité, le grand Spinoza le savait, n'est pas la prolongation illimitée du temps, cette bagatelle insignifiante pour les comptables. L'éternité, c'est l’abolition du temps : une hypothèse arithmétique de Pierre Fermat, des variations de Jean-Sébastien Bach, des hendécasyllabes de Pétrarque, de Garcilaso, de Aldana, de Villon ... Une cathédrale. »

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Chute de Damas. Tristesse, mêlée de colère devant cette populace armée et criarde partout en Syrie. Anglo-américains, otanazis, Turcs et sionistes ont « libéré » la Syrie. S’ils savaient ce qui les attend, les Syriens ! Presque les mêmes images qu’à la chute de Saddam, aujourd’hui considéré comme un martyr en Irak, des gens se rappellent son « bon vieux temps ». Ou que le chaos sanglant en Lybie. Que Dieu prenne le peuple syrien en pitié. L’histoire se répète mais les peuples refusent d’apprendre. Qui finance ces « rebelles modérés » ? Pourquoi ces milliers de djihadistes n’ont pas tiré une seule balle en direction du Golan occupé par l’armée sioniste ? Le président Assad n’avait pas la capacité de faire face à toutes les faction en présence lors des négociations après la sanglante guerre inachevée et une reconstruction du pays impossible sans moyens. Les Russes et les Iraniens avaient peu de marge de réponse sauf prolonger une guerre à l’infini. Le régime baasiste était depuis longtemps agonisant après des années de terrorisme et des sanctions meurtrières. Triste jour mais la réalité de ces pays arabes, c’est la démographie des communautés ethniques et religieuses. Hier, aujourd’hui et encore demain. En arrivant au pouvoir avec le Baas, parti fondé par Michel Aflaq, chrétien orthodoxe converti à l’islam à la fin de sa vie selon sa propre famille, Hafez El Assad prit le contrôle d’un pays majoritairement sunnite avec des minorités chrétiennes et sa propre minorité, les alaouites, considérés comme hérétiques par les sunnites majoritaires. Il y avait, avec toutes les nuances qu’on voudra, une certaine laïcité et la liberté pour les minorités. La mouvance djihadiste sunnite au pouvoir opprimera sans plus tarder les minorités dont les alaouites. Alors, oui, c’était une dictature, comme en Lybie, comme celle de Saddam en Irak, un sunnite qui empêchait la majorité chiite d’opprimer les minorités de son pays. D’où la création de l’état islamique par les cadres de l’armée irakienne, sunnites peu ou pas pratiquants qui cherchaient une reconversion et une revanche. Mais des hommes forts qui empêchent le chaos au profit des puissances occidentales et régionales ne peuvent se maintenir par la démocratie et les droits de l’homme façonnés à la sauce occidentale : démocratie avec « mes » règles et droits de l’homme « qui me conviennent » au cas par cas. Et ceux qui ont visiblement organisé la chute d’Assad veulent reconfigurer la région à leur profit, affaiblir l’Iran, seul capable de tenir tête à « Israël », et installer des régimes à leur botte. Il faudra peu de temps pour regretter Assad, même pour les sunnites qui verront à l’œuvre les islamistes organisés et soutenus par la Turquie, les sionistes et les occidentaux. Israël a joué à affaiblir la Syrie, d’ailleurs en ce moment même – aujourd’hui, dimanche 8 décembre – ils bombardent Damas, donc clairement au profit des islamistes, soutenus par la Turquie et avec la bénédiction des occidentaux. Ils espèrent en occuper une partie, les Turcs, mais en effaçant de la carte les Palestiniens et le Liban voisin. Cela éveillera-t-il un jour la solidarité arabe ? On comprendra surtout que désormais : la Syrie va être amputée d’une partie de son territoire, au profit d’« Israël », le Liban sera amputé d’une partie des son territoire, au profit d’« Israël » et la Jordanie a du souci à se faire, parce qu’elle est dans le viseur d’« Israël ». Et nos médias se demandent encore à qui cela pourrait profiter ? Sans doute au monstre sioniste suprémaciste, racialiste et expansionniste, aujourd’hui génocidaire, et qui étend ses tentacules sur toute la région, avec la complicité d’une Europe servile et lâche, ayant accepté sans broncher d’être l’objet d’un chantage victimaire depuis plus de 80 ans.

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La vie en rose. La classe politique espagnole est constituée de carriéristes aveuglés pro-UE (le salut vient de l’Europe !) pour les officiels et sans aucune conscience politique nationale pour ce qui concerne les bases des différents partis. La bourgeoisie et les classes moyennes sont historiquement dans le réseautage de « la transition » et la reproduction sociale sans trop chercher des histoires. Leurs petits intérêts passent avant tout. Les classes populaires ont montré de quoi elles étaient capables lors du Covid : suiveuses, délatrices, conformistes, brailleuses, victimes éternelles entre les mains de partis en dessous de tout qu’ils sont capables d’applaudir à en perdre haleine (dernier congrès « socialiste », à Seville). Ce qui peut donner l’illusion de leur courage. En fait, elles ramassent sans jamais comprendre pourquoi ou trop tard. Elles hurlent quand l’assiette risque d’être vide. Mais un peu de Netflix, un Flash-Ball pour les plus turbulents, comme en France avec les Gilets jaunes et tout ça rentre dans l’ordre. Le gouvernement en place, tenu en laisse par les lobbys et partis périphériques, corrompu par d’autres groupes de pression d’obédience étrangère et les intérêts personnels ou de famille, ne tombera jamais. L’Espagne est un pays qui vit sur une gloire passée mais elle a cessé d’exister depuis longtemps. Finis les grandes figures de l’histoire, les grands hommes de Siècle d’Or, les grands écrivains. Aujourd’hui on a les Sánchez & Cie, avec ses bouffons de service genre Broncano et ses toutologues des émissions de la SER, chaîne radio à la botte du clan monclovite secouru infatigablement par El Pais, ombre lamentable de ce que fut un jour un journal sérieux, aujourd’hui feuille de stricte obéissance sanchiste. Les véritables élites, elles, s’expatrient, elles n’ont pas le choix, à défaut d’avoir un avenir. Avec une opposition stupide et souvent complice, le pouvoir en place ne changera pas de l’intérieur avec des élections. Cela viendra soit de l’extérieur, soit d’un effondrement total sans garantie que cela soit mieux après.

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