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jeudi 21 novembre 2024

« Le comble du moderne, c’est à la fois de passer pour rebelle, d’avoir le pouvoir et d’être plein aux as. » Jean d’Ormesson

 

Affaire Iker Jiménez. Sur la période actuelle, on retrouve les pires comportements de filtrage de l’information, de propagande ou de censure surtout lorsqu’il s’agit de réagir à des critiques, notamment si elles sont solidement argumentées, de l'actuelle hystérie climato-réchauffiste et des mesures gouvernementales soi-disant écologiques qui n’ont ni queue ni tête et qui trop souvent, comme on vient de le voir en Espagne, s’avèrent criminelles.

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Le sanchisme (puant) ne date pas d'hier. Une association de type mafieux d'une demi-douzaine de personnes a imposé les cinq consensus qui nous saignent à blanc [en Espagne] : règles du jeu politique oligarchique (consensus constitutionnel) ; impossibilité de poursuivre en justice l'exécutif (consensus parlementaire) ; complicité de l'opposition dans chaque invocation de la raison d'État (consensus gouvernemental) ; absence de contrôle du gouvernement (consensus juridictionnel) ; pacte de silence (consensus d'opinion). 



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Trompettes trumpistes. Que le Docteur Folamour (Donald Trump) soit aux commandes à la place de la Momie Cacochyme en chef (Biden), il ne faut pas trop se faire d’illusions, il n’y aura aucune alliance honnête de l'UE avec les Étatsuniens vu que les USA : n’admettront jamais la fin de l’hégémonie du dollar ; continueront leur politique d’ingérence et de sabotage d'autres pays qui les gênent ; poursuivront partout les interventions militaires injustifiées ; augmenteront leur soutien à l’État génocidaire d’Israël ; persisteront plus que jamais à croire en leur destin manifeste ; n’accepteront nullement la réalité du monde multipolaire. Leur propagande ne fonctionnera plus vraiment comme avant car le monde entier peut maintenant s’informer avec ses smartphones, rendant ainsi chaque campagne de propagande impériale plus nocive pour celui qui l’émet que pour ceux qui la reçoivent.


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De l'abattoir de Gaza au Liban poignardé. En vérité l’entité sioniste est en train de se saboter, il ne nous reste qu’à patienter. La victimologie telle qu’on la connaissait est morte. Le bénéfice de la Shoah est parti en fumée dans les ruines fumantes de Gaza. Plus personne ne pourra désormais invoquer la Shoah, ce bouclier politique redoutablement efficace entre les mains des propagandistes sionistes, sans se prendre un Gaza en retour. La rengaine de l’antisémitisme, tous les jours, en permanence, sur toutes les chaînes de télé aussi bien que dans la presse écrite, tombe plutôt mal : les premiers à faire preuve d’antisémitisme sont en réalité les « Israéliens » vis-à-vis des Palestiniens, des sémites tout comme eux. L’historien allemand August Ludwig von Schlözer créa le terme sémitique à la fin du XVIIIe siècle, pour catégoriser une famille linguistique de l’Asie occidentale qui comprend, entre autres, l’hébreu et l’arabe.

S’appuyant sur la mythologie biblique de l’origine humaine, il identifie différents peuples de la région, des Syriens, des Babyloniens, des Hébreux, des Arabes, des Phéniciens, comme étant un seul. En effet, la Genèse raconte que les descendants de Noé sont les seuls survivants après le Déluge. Les trois fils de Noé, Shem, Sem dans la traduction grecque et latine, Ham et Japhet, sont de ce fait les ancêtres de tous les peuples connus à l’époque. Ham donne naissance aux peuples d’Afrique, Shem aux Hébreux et peuples apparentés et Japhet aux Grecs, Persans et autres nations identifiées comme appartenant aux Aryens et locuteurs de langues indo-européennes. Tous les baratineurs professionnels et leurs toutologues habituels pourvus d'un vernis de spécialisation ressassent les mêmes éléments de bourrage de crâne pour prévenir contre l'antisémitisme. Ils ne se rendent même plus compte du caractère totalement contre-productif de leur indignation sélective pour tenter de défendre « le seul pays démocratique au Moyen Orient » (sic) qu’ils vont réussir à faire haïr par toute personne relativement décente.

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Prêt d'appart : bis repetita. On nous demande de prêter pour quelques jours notre appartement, en notre absence. Cela réclame de la sérénité pour ne pas envoyer paître le pétitionnaire sur le champ. Non seulement parce que, n'ayant jamais demandé son logis à qui que ce soit, la réciprocité la plus élémentaire nous permet d’appliquer ses règles dès le premier instant, étant donné que, pour ce qui nous concerne, notre « maison » constitue le prolongement tangible de la fibre la plus intime de notre identité. Ce serait comme si on partageait nos sous-vêtements ou nos brosses à dents. Pire encore, ce serait livrer sans limite nos éventuels petits ou grands secrets, éparpillés ici et là au gré de nos envies, au premier venu, membre de la famille ou non, au bon plaisir du partage, de sorte que nous devrions faire attention aux éventuelles visites en renonçant au privilège qui est le nôtre de regarder chez nous dans toutes les directions avec la certitude, dans de mauvais ou de très heureux moments, de trouver refuge dans la manière chaleureuse et très agréable dont nous avons décidé d'aménager notre « intérieur », notre solidaire solitude, notre intimité, accordés avec une décoration particulière, une hygiène vitale, un enracinement dans les choses, un engagement esthétique comme volonté de vie ensemble.

D'autre part, nous n'avons jamais vécu dans le huis clos ou la clandestinité. Paradoxes de ce qu'on appelait autrefois la résignation chrétienne, nous avons partagé nos lit, table et nappe avec toute sorte de personnes, aussi bien avec des amis proches qu’avec d’inévitables raseurs. Mais de là à abandonner toute la maison, sans que ce soit à la demande ou pour le plaisir de nos enfants, renonçant même provisoirement (« pour quelques jours ») à une intimité non négociable, sans qu'aucun malheur ou imprévu ne vienne justifier un tel abandon, il y aurait non seulement un abîme, mais toute une concaténation de précipices susceptibles de provoquer la pire catastrophe dès la remise des clefs. Pour le coup, comme on dit, une solution alternative, intraduisible hélas en français poli, pour pallier cette envie subite d'exotisme d'intérieur chez nous pourrait bien être d’aller plutôt jouer vivement de la mandoline à Kaskala (Finlande). Comme on dit en Aragon et en Navarre : ¡a cascala! Pratique ludique, réconfortante et sans sortir de l’Europe.



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