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samedi 7 décembre 2019

Se marrer (des baleines) comme des pieds (de bossu) ...

« L’homme ne communique avec son semblable que quand l’un écrit dans sa solitude, et que l’autre le lit dans la sienne. » Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un Texto Implícito
Descubro con perplejidad, desde un comentario en el muro de un escritor de esos "que siempre van con uno", procurando el placer de la mejor conversación desde la voz interior, que alguien le escribe: "tienes un blog irreverente y divertido" (!)... Lo de "divertido" (drôle, marrant... ? Le drôle est la satisfaction rapide d’un désir de rire immédiat) me hace pensar en aquel paleto de Gila: "Me habéis matau un hijo, pero ¡lo que me reído...!" Cierto que la irreverencia eficaz conlleva sus cargas de sarcasmo (ridendo castigo mores), de ironía, pero diversión, lo que se dice diversión... ¿Como en muchos aguafuertes de Goya o así? Luego, en otra entrada, otra persona, sin duda un conocedor de su obra, le llena de elogios sostenidos por dos capiteles de acanto: "aunque escribe en castellano" & "aunque nacido en Pamplona". Lo de nacer en Pamplona, tiene ya difícil remedio. Le nacen a uno y ¡a cascarla! Ahora, eso de que alguien "aunque escribe en tal, conoce muy bien cual"... Alfonso Camin, "aunque escribía en bable", conocía muy bien el Caribe y Nicolás Guillén le alaba sin "aunques" por su calidad poética... En fin, ab hoste benigno, libera nos Domine... 

Je découvre avec perplexité, à partir d'un commentaire sur le mur d'un écrivain de ceux "qui vous tiennent tout le temps compagnie" et qui vous apportent le plaisir de la meilleure conversation dans le silence même de la voix intérieure, que quelqu'un commente : " vous avez un blog irrévérencieux et drôle " (!) ... Le mot drôle (marrant ?, rigolo ?… drôle étant la satisfaction rapide d'un désir de rire immédiat) me fait penser à ce plouc d’un sketch de Gila : " vous avez trucidé mon fiston, mais c’est fou ce que j’ai pu me marrer ...! " Il est vrai que l'irrévérence efficace entraîne ses couches de sarcasme (ridendo castigo mores), sa pointe d'ironie, mais pour ce qui est de la drôlerie on se pose toujours la question ... Certaines eaux fortes épouvantables de Goya sont elles tordantes en même temps ? Peut-être bien… Plus tard, dans une autre entrée, un autre facebookeur amical, sans doute un connaisseur de son travail, le remplit d'éloges aux chapiteaux d'acanthe : " même s’il écrit en espagnol " & " bien que né à Pampelune ". Hélas, sa naissance à Pampelune ne peut pas être réparée. On vous met au monde quelque part et, hop, allez voir ailleurs si on y est ! Du coup, affirmer que quelqu'un " même s’il écrit en machin, il s’avère qu’il connaît très bien chose ”, allez !... Alfonso Camin, "bien qu'il ait écrit en asturien", connaissait très bien les Caraïbes et Nicolás Guillén le loue sans de douteux "bien que" pour sa qualité poétique. En tout état de cause, ab hoste benigno, libera nos Domine ...

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