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dimanche 10 novembre 2019

No balacear el suelo y el techo de la guagua – Notes fin octobre/début novembre 05-10/11/2019



« Si un homme n’est pas prêt à affronter un risque quelconque pour ses opinions, ou bien ses opinions ne valent rien, ou bien c’est lui qui ne vaut rien. » Ezra Pound, Time, 11 juin 1945

Il y a quelques mois de cela, je notais dans ce blog que le gouvernement, ferme comme un seul homme face aux problèmes du pays (pour autant qu’il existe toujours), s’était enfin décidé pour prendre le problème du séparatisme suprématiste catalan à bras le corps. Défense de rire. Le gouvernement par intérim mis en place après la motion de censure a continué cette noble tâche en poursuivant sa campagne infatigable contre le franquisme et ses symboles, que ses prédécesseurs filleuls de Flick et de Flock au pouvoir n’ont pas eu le temps de radier en quarante ans et en arrosant généreusement de millions les autorités catalanes dans le besoin, les pauvres, comme tout le monde sait. Or, les scènes de violence à Barcelone et la loi de jungle partout continuent de plus belle. C’était il y a quelques mois et l’application, indispensable mais tardive et comiquement partiale et sans fermeté, de l’article 155 pour défendre la constitution paraissait donner légèrement au pays le temps de souffler un peu. C’était sans compter sur la vitalité véritablement sur-vitaminée de la jeunesse bobo-gaucho-racialo-catalane qui n’aura pas hésité à faire appel à ses ambianceurs exotiques les plus frétillants pour mettre un peu de révolte dans un pays par ailleurs très conservateur voire – il faut bien le dire – un peu rapiat.
On apprend en effet qu’après les journées de « lutte » de Barcelone ces derniers jours et en octobre dernier, c’est maintenant au tour des universitaires de proposer des nuitées pyrotechniques aux forces de l’ordre et aux gens en général qui ont, comme les fois précédentes, été pris pour cible, dans une joie et une bonne humeur que le reste du monde nous envie.
En fait, après plusieurs semaines d’accumulation d’un même schéma, la presse finit par se réveiller et noter enfin qu’il y aurait comme un motif récurrent : manifestement, les différentes branches de la mouvance séparatiste se sont lancé des défis à qui fera la meilleure performance incendiaire, à qui tendra la meilleure embuscade à la police et aux « espagnolistes » en général face aux médias des quatre coins du monde.
Petit-à-petit, les journalistes commencent à entrevoir une réalité qui ne dépassait pas jusqu’à présent l’étape du petit articulet malingre sur les « indépendantistes » dans leurs colonnes, par ailleurs copieusement remplies des gémissements pénibles de toute cette myriade d’associations lucratives sans but réclamant du dialogue, encore du dialogue, toujours du dialogue, comme Danton aux assiégés de Verdun demandait de l’audace… et de la considération et l’arrêt des stigmatisations (mais pas des financements publics, merci) fascistes.
Petit-à-petit, les journalistes font mine de découvrir le fait que certaines couches de la population connaissent de façon quotidienne des voitures qui brûlent, des harcèlements de toute sorte, des caillassages de forces de l’ordre, une insécurité consternante, et des guet-apens mettant directement en danger la vie de personnes (mais jamais des tertulianos qui jettent de l’huile au feu chaque jour mais qui ont la présence d’esprit de ne jamais y mettre les pieds, les malins !).
Petit-à-petit, l’information filtre selon laquelle la presque totalité des représentants de l’État en Catalogne est maintenant rigoureusement hors d’atteinte des lois et des valeurs démocratiques que nous nous sommes données par la Constitution comme disent les socio-démocrates larmoyants
L’accumulation récente des journées de violence est tellement visible qu’elle déclenche chez une intelligentsia qui en semblait immunisée une lente prise de conscience qu’une bonne partie du peuple espagnol avait pourtant eue il y a déjà 20 ou 30 ans…
On pourrait se réjouir qu’enfin la presse s’empare de ce problème qui existe depuis maintenant des dizaines d’années et qui n’a, pour le moment, reçu qu’une exposition particulièrement spartiate et orientée par ces mêmes médias, au-delà des ornières du mantra du dialogue (de sourds). On pourrait.
Mais il faudrait avant ça que la presse prenne enfin la mesure de l’ampleur des dégâts dans l’esprit de certains, dont le témoignage laisse pantois : Barcelone brûle parce que l’Espagne franquiste veut étrangler la Catalogne. Comprenez bien. Cette grotesque pantalonnade n’a lieu qu’en réponse à une méchante stigmatisation, cette vilaine habitude que l’Espagne colonialiste, la société espagnole en général, la police ou plus généralement les sous-hommes immigrés espagnols mâles hétérosexuels de 40 ans qui votent à droite font subir aux Catalans séparatistes qui, agacés d’être assimilés à des citoyens comme les autres, choisiraient donc de multiplier les violences pour donner tort à ces vilaines stigmatisations, je présume. C’est d’une logique imparable, et gageons qu’elle aura l’oreille attentive de tous les peignes-cul du PPSOE aux commandes, des abrutis décisionnaires bruxellois et autres faiseurs d’opinion grassement payés par le contribuable pour pondre les âneries habituelles destinées à calmer ces requins : en jouant encore une fois le couplet des droits de certains peuples à s’autodéterminer, et moyennant quelques dizaines de millions d’euros supplémentaires dans l’une ou l’autre « association de terrain », on tentera de camoufler la multiplication des exactions de plus en plus graves que subit le pays.
Millions d’euros publics qui iront rejoindre les milliards injectés dans des organisations difficilement présentables en société, hors de la prison des peuples qu’est l’Espagne, comme chacun sait naturellement, dont les résultats sont tous plus catastrophiques les uns que les autres. Non, rassurez-vous : au-delà de la petite liste des violences récentes, il est assez peu probable que cette presse se retrouve en proie à une fièvre informationnelle et décide d’abandonner son sacerdoce d’éducation et de conscientisation de ses lecteurs.
Il n’y a aucune chance que, subitement, cette presse tente de faire le bilan objectif de 30 ans d’une politique catastrophique et de la corruption qu’elle a entraîné, qu’elle s’essaie à une analyse complète et détaillée des maux, qu’elle en décrive les dérives politiques, économiques, qu’elle explique que les comportements observés sont le résultat de décennies d’entretien d’un discours lamentable de lâcheté et de perversion pour des buts purement électoralistes.
Il n’y a aucune chance que cette presse, touchée par la grâce ou l’envie de simplement faire son boulot, énonce quelques vérités bien senties comme l’impérieuse nécessité d’un retour à l’ordre, et par la force puisque c’est de ça qu’il s’agit et qu’elle en vienne, par conséquent, à demander des comptes aux autorités pour ces dérives consternantes. Demander des comptes ? Vous n’y pensez pas !
Cette presse qui a déjà été fort timide pour admettre les exactions des violents secoueurs de noyers lors des années noires du terrorisme basque sera, on peut le garantir, encore plus timorée lorsqu’il s’agira de suggérer que, peut-être, cette force de l’État si bien dosée contre plus de la moitié d’une population catalane en souffrance pourrait l’être un peu mieux (enfin !) contre des groupes de dégénérés qui n’ont plus fait l’expérience de l’autorité de ce même État depuis plusieurs générations et qui se réclament ouvertement contre ce peuple, contre cette autorité et contre cette Constitution et cette Monarchie qu’ils n’en finissent pas de vomir tout en se servant copieusement dans son portefeuille. Qu’elle lui tend d’ailleurs avec cette commisération si spécifique des Bourbons pour des séparatistes patentés. Cette presse ne se penchera pas plus sur le décalage maintenant effrayant entre ce que cette Monarchie devrait être, et ce qu’elle offre vraiment, à savoir une absence complète de réponse adaptée à ce genre de débordements invraisemblables dans un pays qui fanfaronne d’être une démocratie pour tous, sociale et avancée, comme aime l’assurer le prestidigitateur incapable d’arrêter de jouer le rôle de président par intérim depuis quelques mois qui font pour beaucoup tout une longue éternité.
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Toujours le fatigant débat (fessebouc) autour de la culture classique. Sans en définir les profils. Théorie et pratique. Force et intellect. Fatigant. Ne pas oublier qu'en Europe, c'est l'Iliade et l'Odyssée qui donnent le fondement de la culture (modèles éducatifs pour la Grèce archaïque, puis classique, puis, pour toute l'Europe, mutatis mutandis). Or, dans l'Iliade, le héros dans toute sa splendeur, c'est Achille qui est dit être celui qui est vaillant au combat et celui qui énonce bien sa pensée. Je n'ai pas le texte sous les yeux, mais le second qualificatif se réfère à la capacité intellectuelle et délibérative (énoncer ses pensées, c'est ici les former puis les exprimer).
Achille en cela est le héros complet qui réunit les qualités d'Ajax et d'Ulysse. Voilà pourquoi ce sont ces deux héros qui accompagnent Phoenix, l'éducateur d'Achille, quand il faut le convaincre de faire taire sa colère : l'éducateur se présente entouré des deux valeurs héroïques de la force et de l'intelligence (voir Jaeger, Paideia, ch. II il me semble). Ensuite, concernant l'Odyssée, même pas besoin de souligner que la capacité principale d'Ulysse est la réflexion, elle-même qui l'empêche de s'engouffrer bêtement dans des luttes perdues d'avance (attaquer de front les prétendants). Bref, opposer domaine intellectuel et domaine de la force physique, c'est déjà fragmenter les possibles. L'idéal est précisément l'idéal de complétude. Le kalos kagatothos n'est ni l'avorton hypercéphale, ni la brute méprisant la méditation. Car c'est par la puissance du corps que l'homme s'impose au monde, mais c'est par la puissance de son intellect qu'il devient citoyen des Cieux.

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On sait bien que les niaiseux que l’on trouve à ce qu’on appelle « l’extrême-gauche » confondant internationalisme et transnationalisme, se comportent en gardes rouges scrupuleux du Capital. Mais ils sont tellement déconsidérés par le peuple qu’ils méprisent qu’ils en deviennent inoffensifs face à la social-démocratie pourrissante qui occupe toute la place. En revanche dans les couches moyennes périphériques ralliées à l’oligarchie on n’a pas d’état d’âme et on n’est pas dupe du pathos humanitaire pour justifier les privilèges des nantis, le racisme, la xénophobie. Scandale dans la presse espingouine par le manque de ramasseurs de fraises !
C’est qu’il en faut des ramasseurs de fruits et légumes, des plongeurs dans les restos branchés, des femmes de ménage en boubou, des nounous, des caissières, des balayeurs, des ramasseurs de poubelles, des manieurs de marteaux-piqueurs sur les chantiers etc. Et quoi de mieux que des précaires déracinés prêts à tout, payés au noir, sans statut. Au lieu de s’occuper pour de vrai de cela, les sous-merdes A. Lastra, C. Calvo et compagnie, au pouvoir pour ne rien branler (sauf du vent), n’hésitent pas à enfumer en proférant des appels à l’antifascisme. Leur seule urgence, c’était de déménager la momie de Franco. A la bonne heure ! Quel courage ! Il fallait y penser, après le décès pépère au pieu dudit et de longues années au pouvoir des Flickflocks se contentant de roupiller aux douces mélodies de la caisse enregistreuse.
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Le discours de campagne de Pedro S. témoigne l’impasse dans laquelle nous sommes collectivement tant ce discours révèle un décalage historique que le président et surtout les élites qu’il incarne ne semblent pas mesurer. Ces paroles sont vides de sens du point de vue politique car la démocratie de l’État des autonomies où il les prononce n’est plus la même qu’à ses origines : l’Espagne n’est plus une ni indivisible et le président par intérim ne représente plus un corps national tel que Renan l’avait défini. Cet État des autonomies postmoderne et multiculturel, n’est plus qu’un régime politique, une carcasse institutionnelle encore fonctionnelle, mais la nation est décharnée (merci Cour du roi émérite Pétaud-Picsous !). Le pouvoir publique postmoderne est une sorte de Léviathan expert-comptable, un gestionnaire. Il n’a plus de pouvoirs politiques majeurs les ayant, depuis un demi-siècle, un à un délégué à une puissance supranationale, qui à l’Etat maastrichtien, qui à l’OTAN, qui aux marchés financiers dont nous sommes les otages du fait de notre niveau d’endettement, qui aux entreprises transnationales dévouées à la civilisation des machines globale. A quoi sert l’Etat des autonomies sinon à maintenir, le temps d’une campagne électorale, une illusion d’union nationale à coups de grands discours ? Et Pedro S. joue à fond pour la partition Machin-nation-de-nations pour chaque communauté autonome intéressée. Nos autorités locales autonomes sont dans une forme de dissonance qui accentue les tensions du corps social. Elles tiennent aujourd’hui un discours souverainiste sui generis à un pays fracturé qui souffre de ne plus se reconnaître comme nation. Elles jouent à fond le jeu de la partition communautaire tout dénonçant un fascisme centralisateur inexistant, par pur cynisme politique. Conscient que l’une de ces « communautés », reconnue légalement comme telle il y a une quarantaine d’années, manifeste dans ses marges extrémistes des velléités de sécession et menace l’ensemble d’un édifice social déjà fragilisé, L’État a fait le choix assumé depuis les présidences de A. Suárez et de F. González, qui partageaient avec le président par intérim actuel les mêmes tropismes, de saucissonner la nation en parts de marché communautaire. La tyrannie des minorités de toutes engeances a efficacement instauré sur place un régime inamovible et autoritaire, à commencer par la révision du vocabulaire public autorisé et par une écriture falsifiée du réel. Le nom même de la nation, remplacé par le syntagme « état espagnol », a été proscrit depuis longtemps grâce à la mise en place par la doxa nationaliste d’un mécanisme inconscient de reformatage de nos représentations sociales et culturelles. Pour ceux qui s’y opposeraient on sort du placard le fantôme de l’extrême droite, le danger fasciste, qui sert à cet égard de parfait outil de falsification du réel. Le régime d’intimidation dans lequel ils vivent depuis des années dans les territoires des communautés autonomes historiques les gens – non concernés, opposants, hostiles, sceptiques ou simplement déçus – serait exagéré et ceux qui s’en plaignent ne sont au fond que des fascistes nostalgiques du franquisme. Le harcèlement allant jusqu’aux amendes pour considérer une infraction le simple fait d’exhiber des enseignes en espagnol ou la mort civile et l’humiliation pour toute personne suspectée de désaffection au régime si elle veut que ses enfants soient scolarisés en espagnol (en Espagne !), n’existerait que sous la forme de regrettables incidents anecdotiques. Vous voulez échapper à la soumission et vous en plaignez ? Ah, vous l’avez bien cherché ! À l’instar de ce qu’on entendait après les attentats de nos années noires bien à nous : « ¡Algo habrá hecho! » (il a dû bien faire quelque chose !). Les médias et les politiciens ne s’occupaient pas d’identifier le profil commun des tueurs, des racketteurs, de la masse vociférant intimidatrice. A croire que ce presque millier de victimes ont été ciblées et assassinées par des « violents », des « dévoyés ». Des soldats extraterrestres mus par des forces obscures. Rappelons de qui il s’agissait : des criminels nationalistes justifiant leurs actes criminels en invoquant l’indépendance et le socialisme. Dévoyés ou non, ce n’est pas l’affaire de la victime qui y a laissé la vie, ni de ceux qui doivent vivre avec cette absence et l’impuissance de voir impunément la tombe des leurs profanée.
On agite le spectre du fascisme, on convoque les heures sombres de notre histoire pour évoquer la menace à la démocratie venant d’une récente formation politique créée de toutes pièces, comme ce fut le cas en France sous Mitterrand, pour diviser les votes de droite. Et une représentante du parti socialdémocrate effrayée et se voulant, sans rire, effrayante prétend enfoncer le clou en hurlant que les fachos, on doit les refoutre dans leurs cavernes… Quels assassinats, quels plastiquages, quels rackets, quels enlèvements ont été ciblés par des fascistes en Espagne à l’heure qu’il est ? La réponse est simple : aucun. Cela ne signifie pas que l’extrême-droite n’existe plus, mais ce qui est certain c’est que ce n’est pas elle en ce moment qui terrorise, fait déménager voire menace de mort des concitoyens les considérant pire que des chiens.

Les avanies de l’histoire ont toujours frappé en premier lieu les couches les plus modestes ; ceux qui n’avaient ni les moyens de fuir, ni ceux de se protéger de la fureur des maîtres du moment. Une part importante des immigrés des « communautés historiques » d’Espagne a vécu des années 1950 à la fin des années 1990 dans les banlieues ou les quartiers populaires des grandes métropoles, ils étaient des travailleurs de la classe ouvrière et surtout de la petite classe moyenne, celle des commerçants et artisans, souvent fraichement débarqués de leurs régions d’origine. En 2019, ces classes populaires de banlieue n’existent que sous une forme résiduelle, souvent dans un entre-soi folklorique et familial puisque ce type de collectif sert de garantie sécuritaire aux individus. On accepte de vivre enfermés dans des foyers tolérés/surveillés évoquant la province d’origine en prétendant que tout va bien puisqu’on vous laisse tranquilles tant que vous restez entre vous. C’est en effet le rêve des suprémacistes : chacun chez soi, nous restons maîtres du territoire ; nos femmes, nos enfants ne se mélangent pas. Effet d’aubaine aussi pour les écoles privées notamment hors contrat qui ont-elles connu un essor phénoménal sur les trois décennies écoulées, l’éducation de service public ayant renoncé à protéger les élèves des classes populaires ou immigrés d’aujourd’hui qui n’ont nulle part où fuir. Aujourd’hui en 2019, tout le monde sait qu’il faudrait une application de la Constitution a minima sur l’ensemble du territoire ex-national pour que le Droit y reprenne pied. Et tout le monde le sait mais le courage politique n’est pas là pour un tel rétablissement de l’ordre. On se donne des grands airs de défenseurs de la démocratie avec l’épouvantail de la mémoire historique tandis qu’on laisse la pire des gangrènes se développer sous nos yeux.
Après les « prusés » d’indépendance imposés, que deviendront ceux « d’en bas », ceux soumis aux « capitalismes périphériques », nos concitoyens condamnés économiquement à demeurer dans ces communautés autonomes en sécession ? Ceux « d’en haut » ne vivent pas ces « prusés » identitaires comme une calamité. Quand les gens des milieux modestes notamment, ont déjà dû quitter ou envisagent de quitter dans l’immédiat leur terre natale hors temps de guerre, c’est le signe que le pays va mal. A l’image de certains mammifères qui fuient leur zone d’habitat avant une catastrophe naturelle, certains savent, par l’habitude de l’histoire, développer la capacité à sentir venir le tsunami qui va les emporter, avant de saisir la société tout entière. Que ces alertes ne soient pas entendues par souci de la bien-pensance, parce que les fuyards dissidents sont accusés de « faire le jeu de » et gaiement remplacés par des vagues migratoires récentes au nom du multiculturalisme intégrateur et du droit à la différence et que tout cela se fasse avec le soutien inconditionnel d’une autoproclamée gauche progressiste ne peut que nous écœurer.
Il y en aurait-il des républicains dans ce pays de malheur capables de tenir tête à ces replis nationalistes et identitaires ? Pas de geulards attardés mentaux agitant de petits drapeaux dans un coin de rue par provocation folklorique. De vrais républicains pour une République des citoyens libres et égaux. En cas affirmatif, j’en appellerai aux mânes du Professeur A. García-Trevijano, ils ne pourraient pas rester indifférents à ce qui se jouera dans les urnes le 10 novembre. 

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