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samedi 13 février 2021

février, comme l'âne rivé à sa noria...

 


Un monde de travail : contemplation et philosophie. « Sur le versant abrupt d’une haute et grande vallée du sud de la Forêt Noire, il y a à 1150 m d’altitude un petit chalet de ski. Il mesure en tout 6 mètres sur 7. Le toit bas abrite trois pièces : la cuisine qui sert aussi de pièce principale, la chambre à coucher et un cabinet de travail. Dispersées dans le fond étroit de la vallée et sur le versant opposé pareillement abrupt, les fermes aux grands toits en surplomb s’étalent largement. Le long du versant, les prairies et les pâturages montent jusqu’à la forêt de vieux sapins altiers et sombres. Sur tout cela règne un clair ciel d’été et dans son espace radieux deux éperviers s’élèvent en décrivant de larges cercles. C’est là mon monde de travail – vu par les yeux contemplatifs de l’hôte de passage et de l’estivant. Moi-même je ne contemple à proprement parler jamais le paysage. J’éprouve son changement d’heure en heure, du jour à la nuit, dans le grand cycle des saisons. La pesanteur des montagnes et la dureté de leur roche primitive, la croissance prudente des sapins, la splendeur lumineuse et sans apprêt des prairies en fleur, le murmure du torrent dans la longue nuit d’automne, la sévère simplicité des étendues profondément enneigées, tout cela s’insinue, se presse et vibre dans l’existence de tous les jours là-haut. Non pas pourtant dans les instants voulus d’immersion dans la jouissance et d’identification artificielle, mais seulement lorsque l’existence qui m’est propre est à son travail. Le travail seul ouvre l’espace à cette réalité de la montagne. La marche du travail demeure enchâssée dans l’avènement du paysage. Lorsque dans la profonde nuit d’hiver une violente tempête de neige déchaîne ses rafales autour du chalet, recouvrant et dissimulant tout, c’est alors le grand temps de la philosophie. C’est alors que son questionnement doit devenir simple et essentiel. L’élaboration de chaque pensée ne peut être que dure et tranchante. L’effort que requiert la frappe des mots est semblable à la résistance des sapins se dressant contre la tempête. Et le travail philosophique ne se déroule pas comme l’occupation à part d’un original. Il a sa place au beau milieu du travail des paysans. Quand le jeune paysan remorque le lourd traîneau le long de la pente et sans tarder le pilote, avec son haut chargement de bûches de hêtre, dans la descente périlleuse jusqu’à sa ferme, quand le berger, d’un pas lent et rêveur pousse son troupeau vers le sommet, quand le paysan dans sa chambre assemble comme il convient les innombrables bardeaux destinés à son toit, alors mon travail est de la même espèce. L’appartenance immédiate au monde paysan trouve là sa racine. Le citadin pense qu’il se mêle au peuple dès qu’il s’abaisse à un long entretien avec un paysan. Quand, le soir, à l’heure de la pause, je m’assois avec les paysans sur la banquette du poêle ou à table, dans le coin du bon Dieu (1), la plupart du temps nous ne parlons même pas. Nous fumons nos pipes en silence. De temps en temps peut-être, on laisse tomber un mot pour dire que l’abattage du bois en forêt tire maintenant sur sa fin, que la nuit précédente, la martre a dévasté le poulailler, que demain probablement telle vache va vêler, que l’Oehmibauer (2) a eu un coup de sang, que le temps va bientôt tourner. L’appartenance intime de mon travail à la Forêt Noire et aux hommes qui y vivent vient d’un enracinement séculaire, que rien ne peut remplacer, dans le terroir alémanique et souabe. Le citadin est tout au plus stimulé par ce qu’il est convenu d’appeler un séjour à la campagne. Mais c’est tout mon travail qui est porté et guidé par le monde de ces montagnes et de leurs paysans. Maintenant, mon travail là-haut est de temps à autre interrompu pour d’assez longues périodes par des pourparlers, des déplacements pour des conférences, des discussions, et mon enseignement ici, en bas. Mais aussitôt que je remonte là-haut, dès les premières heures de présence dans le chalet, tout l’univers des questions anciennes m’envahit et cela sous la forme même où je les avais laissées. Je me trouve tout simplement transporté dans le rythme propre du travail et ne suis au fond absolument pas maître de sa loi cachée. Les citadins s’étonnent souvent de mon long et monotone isolement dans les montagnes parmi les paysans. Pourtant ce n’est pas un isolement, mais bien la solitude. Dans les grandes villes, l’homme peut en effet facilement être plus isolé que nulle part ailleurs. Mais il ne peut jamais y être seul. Car la solitude a le pouvoir absolument original de ne pas nous isoler, mais au contraire de jeter l’existence tout entière dans l’ample proximité de l’essence de toutes choses. Là-bas, on peut devenir en un tour de main une célébrité, par l’intermédiaire des journaux et des revues. C’est encore le chemin le plus sûr pour vouer notre vouloir le plus propre à la mésinterprétation et pour tomber rapidement et radicalement dans l’oubli. »

Martin Heidegger, « Pourquoi restons-nous en province ? » in Écrits politiques 1933 – 1966
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(1) Dans les fermes de la Forêt Noire, on a coutume de s’asseoir à même la banquette de faïence du grand poêle qui se trouve au centre de la pièce ; la table entourée de bancs est disposée dans un des coins de la même pièce et c’est là que l’on suspend le crucifix, d’où son nom de « coin du Bon Dieu » (Herrgottswinkel).
(2) Il s’agit là probablement d’un surnom villageois.


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Héros rétrospectifs. Documentaire sur les années évaporées d’un lourd passé bien de chez nous. Pour une fois, ce n’est pas l’évocation des zeurs-les-plus-sombres en Europe occupée. Non, non. En Espagne années quatre-vingt, vingtième siècle. Souvent, plus d’un abattu par jour. Et le courage dans les réponses d’aujourd’hui. Affirmer aujourd'hui, dans notre confort en tout genre inédit dans l'histoire, « i'zavaient qu'à résister, qu’à pas se laisser faire, qu’à se révolter… Moi, j'aurais résisté » est tout simplement indécent, surtout venant de nous qui vivons la trouille au ventre des médias et tremblons à l’idée de perdre la connexion wifi ou le train-train de nos confortables routines. Nous sommes vraiment mal placés pour juger des comportements propres d’époques déjà éloignées et des sociétés dont nous ignorons les rouages. Mais, comme nous, Espagnols de 2021 (surtout nos intellos les plus en vue, les plus infects), sommes des sous-merdes, des imposteurs cyniques, nous jugeons d'autant plus sévèrement le passé que le présent nous échappe. Sans décence, sans pudeur, sans intelligence. Le naufrage de la classe intellectuelle américaine a entraîné fatalement, par stupide mimétisme, la submersion de la nôtre. La liste des qualificatifs péjoratifs que ces classes méritent, aussi bien la nôtre que l’amerloque (cette classe de merde entre toutes !), est interminable : bêtes, méchantes, cruelles, sectaires, racistes (pro gens de couleur éloignés mais anti-andalous, castillans…), violentes, intolérantes, incultes, menteuses, tricheuses, méprisantes, hautaines, véreuses...

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Transgenre
. Une des toutes premières mesures prises par le progressiste Joe Biden a été de restaurer un décret signé par Barack Obama, abrogé par Trump, qui considère que la législation fédérale visant à combattre les discriminations sur la base du sexe doit être comprise comme s’appliquant aux discriminations sur la base du genre, c’est-à-dire comme s’appliquant aussi aux personnes transgenres. Il est donc illégal de traiter un homme qui prétend être une femme comme s’il était un homme, ou une femme qui prétend être un homme comme si elle était une femme. Toutes les considérations d’ordre biologique doivent être suspendues lorsque vous avez à faire à quelqu’un qui se déclare transgenre. On ne peut donc pas interdire à un homme qui prétend être une femme d’utiliser les toilettes, les vestiaires ou les dortoirs des femmes, ni même prévoir toilettes, vestiaires et chambre à lui spécialement destinés. Ce serait de la discrimination. On ne peut pas davantage interdire à un homme qui prétend être une femme de concourir dans des compétitions sportives féminines, et d’écraser les athlètes femmes de sa musculature et de ses capacités athlétiques masculines. Et ainsi de suite. Lorsqu’il est question de transgenre, la parole des intéressés, et elle seule, fait foi. Ils sont ce qu’ils prétendent être. La nature n’existe plus. Par ailleurs, Biden a nommé comme secrétaire-adjoint à la santé un certain Richard Levine, pédiatre de 63 ans qui a effectué sa transition de genre en 2011 et se fait désormais appeler Rachel. Le président des Etats-Unis nouvellement élu ne trouve rien de plus urgent que de prendre des décisions de ce type. Cela implique juste qu’il est un politicien opportuniste, qui s’empresse de donner des gages à cette chimère appelée aile gauche (!) de son parti. Mais les revendications liées à l’identité de genre ont ceci d’extraordinaire qu’elles sont ouvertement contradictoires et qu’elles nous demandent de déclarer publiquement comme vrai quelque chose que nous savons être impossible car son impossibilité nous saute littéralement aux yeux. Elles nous demandent de nier les évidences de nos sens et de notre raison. Avec le mouvement transgenre, il faut croire et affirmer à la fois que le masculin et le féminin sont des constructions arbitraires inventées par la société, qu’il est possible pour une personne d’être un homme né dans un corps de femme, ou vice-versa, et, qui plus est, qu’il est possible pour un enfant d’avoir conscience dès trois ans de cette mystérieuse incohérence entre le corps et l’esprit. Nous sommes aussi sommés de nous comporter comme si la personne en face de nous était une femme (ou un homme), alors que nous voyons qu’elle est un homme (ou une femme) de manière aussi claire, indubitable et inévitable que nous percevons la lumière du jour lorsque nous ouvrons les yeux. L’affirmation au centre de l’activisme transgenre est que le sentiment qu’une personne a de son genre détermine son sexe, autrement dit que ses sentiments déterminent la réalité de ce qu’elle est. Bien entendu, nous savons tous qu’il n’en est pas ainsi et que se conduire comme si nos sentiments déterminaient la réalité ne peut que conduire qu’à une sorte de réfutation en acte. Nous savons tous, même si nous ne sommes pas philosophes, que la vérité est l’adéquation entre notre pensée et la réalité et que la folie est justement de prendre ses désirs pour la réalité sans qu’il soit possible de vous convaincre de votre erreur. D’ailleurs, les militants transgenres montrent bien qu’ils savent que leurs sentiments et la réalité sont deux choses très différentes, puisqu’ils exigent que la médecine intervienne pour mettre la réalité de leur corps sexué en accord avec leurs sentiments de genre. Or, cette intervention de la médecine ne fait que rajouter un mensonge au mensonge initial. Car la médecine est incapable de transformer un homme en femme ou une femme en homme. La médecine est capable, dans une mesure limitée, de donner à un homme l’apparence d’une femme et à une femme l’apparence d’un homme. Elle peut faire pousser des seins à un homme et elle peut le castrer. Elle peut ôter ses seins à une femme, augmenter sa musculature et sa pilosité et lui bricoler un simulacre de pénis. Mais tout cela ne fait ni une femme ni un homme, car nous sommes des êtres sexués jusqu’au fond de nos cellules. Le corps d’un homme et celui d’une femme sont structurellement différents. De la tête aux pieds et des os jusqu’au cerveau nous sommes biologiquement homme ou femme, et la médecine ne peut absolument pas modifier cette structure fondamentale. Pas plus d’ailleurs qu’elle ne peut donner un vagin à un homme ou un pénis à une femme. Un vagin n’est pas un orifice situé entre les jambes, c’est un organe qui fait partie d’un ensemble reproducteur extrêmement sophistiqué. Un pénis n’est pas un appendice vaguement érectile, c’est un organe hautement complexe qui sert à la fois à la miction et à la reproduction. La médecine est incapable de construire l’un ou l’autre.
Le genre d’intervention médicale censée constituer une transition de genre s’apparente en fait à de la chirurgie esthétique, avec cette différence que la chirurgie esthétique, elle, peut parfois donner des résultats esthétiquement convaincants. Car le caractère intégralement sexué de notre corps a pour conséquence inévitable que les quelques retouches superficielles dont la médecine est capable jurent terriblement avec la myriade de détails sexués qu’elle est incapable de toucher. Ces retouches grossières sont comme une série de notes discordantes au milieu d’une symphonie harmonieuse : quelque chose qu’il est impossible de ne pas percevoir, et impossible de ne pas percevoir comme discordant. Nous rions en regardant Certains l’aiment chaud car ce qui nous fait rire est précisément la différence évidente entre l’apparence féminine et la réalité masculine. Mais nous sommes enjoints, sous peine de sanctions légales, de traiter le plus sérieusement du monde n’importe quelle personne transgenre, juste quelqu’un qui prétend être quelqu’un d’autre et qui voudrait que les autres le considèrent comme ce qu’il veut être. L’axiome fondamental est une forme radicale d’idéalisme, l’affirmation qu’il n’y a pas de réalité en dehors de la conscience avec cette seule différence que les activistes transgenres n’appliquent, pour le moment, cet axiome qu’à un point précis de la réalité : la différence des sexes. Le mouvement transgenre exige de ses adhérents la double pensée, qui n’est finalement rien d’autre qu’une manière d’effacer le principe de non-contradiction, traquant obsessivement le crime par la pensée partout où il le peut et ne sentant satisfait que lorsque toute pensée qui réfute ses absurdités aura disparue de la surface de la terre. Lorsque la différence entre la pensée et la réalité est annulée, la pensée devient suprêmement importante et la notion de for intérieur disparait. Et il nous est désormais demandé, depuis le plus haut sommet de l’Etat, pas seulement aux Etats-Unis, de donner notre assentiment à une proposition qui est, littéralement, folle. Le mouvement transgenre n’est que l’ultime avatar du féminisme post-Beauvoir, l’application du principe selon lequel le masculin et le féminin sont de pures constructions sociales : on ne nait pas femme, on le devient. Les hommes et les femmes ont, certes, des corps différents, mais, nous dit-on, ces différences n’affectent pas leur moi profond. Il n’existe pas de différences psychiques naturelles entre les hommes et les femmes. La féminité et la masculinité sont des mythes, dont la fonction est d’assurer l’injuste domination des êtres humains de sexe masculin sur les êtres humains de sexe féminin. D’où l’idéal de la société sexuellement neutre qui est le nôtre : partout où il y a un homme, il pourrait, et il devrait, y avoir une femme. D’où des affirmations comme « un père n’est pas nécessairement un mâle », ainsi que le dit Emmanuel Macron. Le corps des femmes et particulièrement sa capacité à porter des enfants sont en contradiction avec leur liberté (Cf. Camille Kouchner, La familia grande). Par conséquent les femmes doivent résister à leurs corps afin de pouvoir « exister en tant que personne », selon les termes de Beauvoir. Le genre a fini par être considéré comme une création de l’individu, un domaine dans lequel s’exerce une volonté qui choisit une identité sans avoir besoin de justifier ce choix. L’idéologie du genre est fondée sur une vision du corps comme une limite problématique à la liberté, une liberté conçue comme une pure autodétermination auto-initiée. Dans La falsification du bien. Soloviev et Orwell, Alain Besançon remarque que « la mystique obligatoire à laquelle sont soumis les habitants d’Océania n’est pas d’essence humaine, mais angélique (…) Il s’agit en somme d’arracher l’homme à sa terre et à son corps. » Et c’est bien pourquoi tous les plaisirs corporels sont systématiquement traqués, pourchassés, écrasés dans ce monde infernal. Beauvoir et ses épigones voient le corps, le corps sexué, comme un obstacle à la liberté individuelle, alors que l’intuition profonde de la liberté humaine est intimement liée à sa condition corporelle et sexuée. Le despotisme le plus achevé se présente donc sous la forme d’un spiritualisme radical prétendant libérer hommes et femmes des servitudes de leur nature. La réponse du quotidien, du monde normal, ordinaire, mais vrai, au délire grotesque de ce mouvement consiste à rendre toujours possible tout ce qui rend la vie désirable : le plaisir, l’amitié, l’amour, le travail, le jeu… Au cœur de ce monde, se trouve la différence fondamentale, qui est la clef de voute de presque tous les biens humains : la différence des sexes. Avec toute ses difficultés et ses joies. Pour nous, ici et maintenant, cette réponse commence par la liberté d’attester qu’un homme est un homme et qu’une femme est une femme. Si cela nous est ôté tout le reste finira par l’être.

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Souvenir.
Émotion vive ressentie devant une vieille photo en noir et blanc, avec la sensation de ré-expérimenter une sensation enfouie, de revivre une espèce de coup de foudre, pas une simple attirance mais comme une impression d’emballement heureux, de confiance revenue, comme si cela coulait de source. C'était un mois de mai, il y a presque une cinquantaine d’années. Quelqu’un nous a pris en photo devant la structure d’un pont en fer. Mémoire intense de l’émotion qui m’a traversé soudain, comme une effervescence, dès que R. m’a pris par la main, après une pause dans notre conversation, et s’est appuyée dans mon bras quand on gardait le silence... Nos mains se touchaient, sa tempe rayonnante de jeunesse caressait mes épaules avec une tendresse souriante à défaillir. Nous étions l'un à l'autre, dès ces instants, de la façon la plus intense, la plus absolue qui puisse être. C’était bien exactement ça, un coup de foudre en commun, vraiment la foudre, il n'y a pas d'autre mot…

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Relecture. Repris la figure d’Ulysse, dans ce véritable Bildungsroman de son Odyssée, dans la traduction de Philippe Jaccottet pour changer du texte de Leconte de Lisle. Apprentissage le plus archétypal de la littérature européenne. Naïf au début – enfin, un peu – il devient dur et compact comme de l’olivier noueux. Toujours plein de courage. Il est rusé : c’est lui qui démasque Achille, c’est lui qui s’introduit dans Troie, dominateur et séducteur ; il se montre jouisseur avec Circé (« oiseau de proie ») ; il se fait enchaîner au mât pour profiter du concert gratuit du chant des sirènes pendant que les autres souquent comme des galériens ; cruel, il finit d’aveugler le Cyclope ; jaloux et revanchard, il liquide tous les prétendants de sa femme… Tout ça plafonne avec cette scène expiatoire où il les frappe de flèches tous, désarmés. La scène finale, lorsqu’il enjambe les cadavres convulsés de ses rivaux ! Un achéen ne pardonne pas, dit-il. Tout cela ne tardera pas de se faire interdire en Yankeeland où il est désormais mal vu qu’on séduise les magiciennes, qu’on flingue les amants de sa femme, qu’on s’acharne sur les borgnes (sauf si c’est des fachos, là, c’est permis), qu’on profite indûment des invitations gratuites aux concerts, surtout lorsque le personnel rame pour maintenir le bateau à flot… Et pourtant, les standards démocratiques européens lui sont redevables de beaucoup de choses. Il a tant tellement navigué, 20 ans il paraît, qu’il a dû semer des bâtards dans toute l’Ionie, l’Adriatique et la Méditerranée orientale… Ulysse est-il encore présentable ?


 

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