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mardi 9 juin 2015

Le bonneteau expliqué : à droite ou à gauche ?



Tic de Luchini, pour commencer…




Deleuze qui se prend au sérieux (la citation avec photo n’a pas été extraite d’un Dictionnaire des idées reçues)



Le clou reviendrait à l’illustre cadre du PS Julien Dray
Pour Julien Dray (Homme politique français né le 5 mars 1955 à Oran. D'abord militant trotskiste, à la Ligue communiste révolutionnaire, il rejoint en 1981 le Parti socialiste. Il est l'un des fondateurs de SOS Racisme. Wikipédia), être de gauche, c'est "permettre à tout le monde d'avoir une belle voiture" (ou une belle montre)

La réponse cinglante à Michel Onfray, fortement égratigné par l’appareil médiatique PS

« TOUT DÉPEND DE QUELLE GAUCHE ON PARLE… »
La gauche mondaine, parisienne, celle de Saint-Germain-Des-Prés ? La gauche caviar de BHL ? La gauche tellement libérale qu’elle défend la vente d’enfants en justifiant la location d’utérus des femmes pauvres pour des couples riches ? La gauche de Pierre Bergé qui estime que louer son ventre c’est la même chose que travailler comme caissière ? La gauche qui préfère avoir tort avec Robespierre, Marx, Lénine, Staline, Mao, Khomeiny que raison avec Camus ? La gauche qui rend responsables Houellebecq, Finkielkraut et Zemmour des attentats du 7 janvier qu’elle ne veut pas nommer islamistes ? La gauche de Libération qui, le 20 janvier 2014, justifie la zoophilie et la coprophagie avec la philosophe Beatriz Preciado, chroniqueuse du dit journal ? La gauche qui fit de Bernard Tapie son héros et un ministre ? La gauche qui a vendu une télévision publique à Berlusconi ? La gauche qui traque la misogynie et la phallocratie partout dans la langue française et veut qu’on dise professeure et auteure mais qui ne voit pas que la polygamie, le voile, la répudiation, les mariages arrangés, l’excision, le chômage des mères seules au foyer, les ex-maris qui ne paient pas les pensions alimentaires, font des ravages plus profonds en matière de phallocratie ? La gauche qui vote comme Sarkozy sur l’Europe et l’euro, le raccourcissement des retraites et l’augmentation du temps de travail, les restrictions de remboursements maladie, et croit que le danger fasciste est partout sauf là où il est ? La gauche qui se croit antifasciste comme Jean Moulin quand elle appelle à interdire le parti de Marine Le Pen ? La gauche de ceux qui croient à la liberté de la presse, à la liberté d’expression, bien sûr, mais qui m’interdit France-Inter pendant quatre années ou demande qu’on interdise la diffusion de mon cours sur Freud à France-Culture en initiant une pétition contre moi au nom de la liberté d’expression ? La gauche du sénateur socialiste qui intervient auprès du président du Conseil régional de Basse-Normandie pour faire sauter la subvention de l’université populaire à la demande d’une historienne de la psychanalyse qui elle aussi, bien sûr, est de gauche ? La gauche qui détruit l’école parce qu’elle sait que ses enfants sortiront de toute façon du lot, puisqu’ils s’en occupent chez eux et qui, de ce fait, renvoie les enfants de pauvres dans les caniveaux où Marine Le Pen, ou le Djihad, les récupère ? Que cette gauche là ne m’aime pas, ça m’honore… En revanche, je ne compte pas le nombre de gens vraiment de gauche qui me disent, dans la rue, par mails, par courrier, à l’issue mes conférences, qu’ils sont d’accord avec moi, mais n’osent pas le dire parce qu’il règne une terreur idéologique activée par cette mafia qui se réclame de la gauche…

ET MAINTENANT À DROITE TOUTE ! 

Dans le blog de Juan Asensio (dont j’ai laissé ce commentaire sur Facebook: « Dès qu’on a ne serait-ce que trois lignes de ce blog sous les yeux, on se rend vite compte que ça vaut davantage que des tonnes de production « scientifique » (défense de pouffer de rire !) de beaucoup de maîtres-de-cons-faits-rances et d’autant d’autres Professeurs soi-disant "spécialistes" de la chose littéraire… ») une réflexion difficilement en coïncidence avec des visages ou des voix de politiciens de droite actuels où que ce soit : «Être de droite, non par conviction bon marché, pour des visées vulgaires, mais de tout son être, c’est céder à la puissance supérieure d’un souvenir, qui s’empare de l'être humain, et pas tant du citoyen, qui l’isole et l’ébranle au milieu des rapports modernes et éclairés où il mène son existence habituelle. Cette pénétration n’a pas besoin de la mascarade abominable et ridicule d’une imitation servile, ni qu’on aille fouiller la brocante de l’histoire du malheur. Il s’agit d’un acte de soulèvement autre : soulèvement contre la domination totalitaire du présent qui veut ravir à l’individu et extirper de son champ toute présence d’un passé inexpliqué, d’un devenir historique, d’un temps mythique. À la différence de l’imagination de gauche qui parodie l’histoire du Salut, l’imagination de droite ne se brosse pas le tableau d’un royaume à venir, elle n’a pas besoin d’utopie, mais elle cherche le rattachement à la longue durée, celle que rien n’ébranle, elle est selon son essence souvenir de ce qui gît au fond de nous, et dans cette mesure elle est une initiation religieuse ou protopolitique. Elle est toujours et existentiellement une imagination de la Perte et non de la Promesse (terrestre). C’est donc une imagination de poète, depuis Homère jusqu’à Hölderlin».
Botho Strauss, Le Soulèvement contre le monde secondaire, L’Arche, 1996, pp. 69-70 - http://www.juanasensio.com/archive/2014/05/05/le-soulevement-contre-le-monde-secondaire-de-botho-strauss.html

Tout compte fait, la conclusion de J. Ortega y Gasset a le rare privilège de mettre d’accord anarchistes ou fachos avec des gestionnaires, des sympathisants de Podemos ou des partisans de la doctrine sociale de l’église…


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