Tic de Luchini, pour
commencer…
Deleuze qui se prend au
sérieux (la citation avec photo n’a pas été extraite d’un Dictionnaire des
idées reçues)
Le clou reviendrait à l’illustre cadre du PS
Julien Dray
Pour Julien Dray (Homme politique français né
le 5 mars 1955 à Oran. D'abord militant trotskiste, à la Ligue communiste
révolutionnaire, il rejoint en 1981 le Parti socialiste. Il est l'un des
fondateurs de SOS Racisme. Wikipédia), être de gauche, c'est "permettre à tout le
monde d'avoir une belle voiture" (ou une belle montre)
La réponse cinglante à Michel Onfray, fortement égratigné par l’appareil
médiatique PS
« TOUT DÉPEND DE QUELLE
GAUCHE ON PARLE… »
La gauche mondaine,
parisienne, celle de Saint-Germain-Des-Prés ? La gauche caviar de BHL ?
La gauche tellement libérale qu’elle défend la vente d’enfants en justifiant la
location d’utérus des femmes pauvres pour des couples riches ? La gauche
de Pierre Bergé qui estime que louer son ventre c’est la même chose que
travailler comme caissière ? La gauche qui préfère avoir tort avec
Robespierre, Marx, Lénine, Staline, Mao, Khomeiny que raison avec Camus ?
La gauche qui rend responsables Houellebecq, Finkielkraut et Zemmour des
attentats du 7 janvier qu’elle ne veut pas nommer islamistes ? La gauche
de Libération
qui, le 20 janvier 2014, justifie la zoophilie et la coprophagie avec la
philosophe Beatriz Preciado, chroniqueuse du dit journal ? La gauche
qui fit de Bernard Tapie son héros et un ministre ? La gauche qui a vendu
une télévision publique à Berlusconi ? La gauche qui traque la misogynie
et la phallocratie partout dans la langue française et veut qu’on dise professeure
et auteure
mais qui ne voit pas que la polygamie, le voile, la répudiation, les mariages
arrangés, l’excision, le chômage des mères seules au foyer, les ex-maris qui ne
paient pas les pensions alimentaires, font des ravages plus profonds en
matière de phallocratie ? La gauche qui vote comme Sarkozy sur l’Europe et
l’euro, le raccourcissement des retraites et l’augmentation du temps de
travail, les restrictions de remboursements maladie, et croit que le
danger fasciste est partout sauf là où il est ? La gauche qui se croit
antifasciste comme Jean Moulin quand elle appelle à interdire le parti de
Marine Le Pen ? La gauche de ceux qui croient à la liberté de la presse, à
la liberté d’expression, bien sûr, mais qui m’interdit France-Inter pendant
quatre années ou demande qu’on interdise la diffusion de mon cours sur Freud à
France-Culture en initiant une pétition contre moi au nom de la liberté
d’expression ? La gauche du sénateur socialiste qui intervient auprès du
président du Conseil régional de Basse-Normandie pour faire sauter la
subvention de l’université populaire à la demande d’une historienne de la
psychanalyse qui elle aussi, bien sûr, est de gauche ? La gauche qui
détruit l’école parce qu’elle sait que ses enfants sortiront de toute façon du
lot, puisqu’ils s’en occupent chez eux et qui, de ce fait, renvoie les enfants
de pauvres dans les caniveaux où Marine Le Pen, ou le Djihad, les
récupère ? Que cette gauche là ne m’aime pas, ça m’honore… En revanche, je
ne compte pas le nombre de gens vraiment de gauche qui me disent, dans la rue, par mails,
par courrier, à l’issue mes conférences, qu’ils sont d’accord avec moi, mais
n’osent pas le dire parce qu’il règne une terreur idéologique activée par cette
mafia qui se réclame de la gauche…
ET MAINTENANT À DROITE TOUTE !
Dans le blog de Juan Asensio (dont j’ai laissé ce
commentaire sur Facebook: « Dès qu’on a ne
serait-ce que trois lignes de ce blog sous les yeux, on se rend vite compte que
ça vaut davantage que des tonnes de production « scientifique » (défense de
pouffer de rire !) de beaucoup de maîtres-de-cons-faits-rances et d’autant
d’autres Professeurs soi-disant "spécialistes" de la chose
littéraire… ») une réflexion difficilement en coïncidence
avec des visages ou des voix de politiciens de droite actuels où que ce soit : «Être de droite, non par conviction bon marché, pour des visées vulgaires,
mais de tout son être, c’est céder à la puissance supérieure d’un souvenir, qui
s’empare de l'être humain, et pas tant du citoyen, qui l’isole et l’ébranle au
milieu des rapports modernes et éclairés où il mène son existence habituelle.
Cette pénétration n’a pas besoin de la mascarade abominable et ridicule d’une
imitation servile, ni qu’on aille fouiller la
brocante de l’histoire du malheur. Il s’agit d’un acte de soulèvement autre :
soulèvement contre la domination totalitaire du présent qui veut ravir à
l’individu et extirper de son champ toute présence d’un passé inexpliqué, d’un
devenir historique, d’un temps mythique. À la différence de l’imagination de
gauche qui parodie l’histoire du Salut, l’imagination de droite ne se brosse
pas le tableau d’un royaume à venir, elle n’a pas besoin d’utopie, mais elle
cherche le rattachement à la longue durée, celle que rien n’ébranle, elle est
selon son essence souvenir de ce qui gît au fond de nous, et dans cette mesure
elle est une initiation religieuse ou protopolitique. Elle est toujours et
existentiellement une imagination de la Perte et non de la Promesse
(terrestre). C’est donc une imagination de poète, depuis Homère jusqu’à
Hölderlin».
Botho Strauss, Le
Soulèvement contre le monde secondaire, L’Arche, 1996, pp. 69-70 - http://www.juanasensio.com/archive/2014/05/05/le-soulevement-contre-le-monde-secondaire-de-botho-strauss.html
Tout compte fait, la conclusion de J. Ortega y Gasset a le rare privilège
de mettre d’accord anarchistes ou fachos avec des gestionnaires, des
sympathisants de Podemos ou des partisans
de la doctrine sociale de l’église…
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