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jeudi 13 novembre 2014

On devrait avoir deux rates pour mieux rire...



... et voilà, en ce premier semestre d'année 2014-15, les bras me tombent devant la meilleure occasion pour une mise au pilori qui n'aura été que le fruit d''une lente rumination fruit de l'impuissance et de l'indignation contre la bêtise grassement payée (pour être bête, justement !).
Complètement écœuré, taraudé par un perpétuel à quoi bon ? 
Une indescriptible nullité de mes collègues qui se la joue professeure illustrissime a commis un texte en français pour l'épreuve FLE du Bac local (selectividad, que cela s'appelle) qui mériterait bien le bûcher, la guillotine ou les galères à vie. Parce que, figurez-vous, qu'on encaisse des sous pour ce faire ! Ainsi que pour la correction des résultats ! On imagine un peu la tête des élèves bilingues frontaliers devant un tel papelard fruit du travail de pose de tout un parquet d'idioties : un coup, je te tutoie sur la page d'ouverture du premier modèle proposé (p. 1) pour poser des questions débiles sinon carrément idiotes en espagnol travesti, un coup, je vous vouvoie (p. 3) tranquillement parce que la source copiée-collée est-elle sans doute en l'état à l'origine. Et je te vous oublie une question sur trois à ponctuer (p. 4). D'où un blanc, inexplicable, " petit (b) " sur le questionnaire ! (p. 4).
Et je vous fais cadeau avec ça, messieurs-dames, d'une boulette de morphosyntaxe ("ses" à la place de "leurs" !!! - toujours p. 4) pour que les candidats des sections internationales se lèchent les babines... 
Au jour d'aujourd'hui (http://www.legorafi.fr/2013/08/01/la-france-envisage-dencadrer-lusage-de-lexpression-au-jour-daujourdhui/) cette illustre philologue, riche de son bat d'ânesse orné d'une panoplie de mérites, de sinécures et de multiples directions de thèses*, des masters et tout et tout... commet toujours des articles en français - et même des livres... si, si ! - et dicte des conférences sous le patronat de l'institut français du coin.
Et ça se plaint toujours  - à perte de vue - que " le niveau baisse ", que " tout fout le camp ".
Et son ridicule baragouin, qu'elle prend pour du français depuis des années sans qu'une âme charitable la tire de sa bévue, trouve des oreilles attentives et bienveillantes auprès des représentants officiels chez nous d'une République voisine présidée par une étrange figure (Guimauve le Conquérant ? / Culbuto ? / Mr Merci-pour-ce-moment ?... Prière de n'y voir pas de mal : ces appellations peu officielles ne sont qu'une blagounette ! À jeter dans le même panier que celle des festayres de Baïona qui s'amusaient il y a quelques mois - foi des vidéos ressassées à perte de vue sur la chaîne régionale TVPI - à conspuer un pantin aux oreilles de cochon étrangement ressemblant à un roi récemment accédé au trône de toutes les Espagnes sans réaction aucune de qui que ce soit) pour dicter des conférences, présider des machins... En effet, on n'est pas professeure des universités SVP pour rien !
Effectivement, ça se mérite !
Et, évidemment, avec des gens semblables, tout fout le camp...
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* ... enfin, des thèses, ce qu'on appelle des " thèses " : prière de ne pas rire !!! Il s'agirait - pour les rares bilingues qui risquent de nous lire - de ce que le chanteur Joaquín Sabina a désigné dans une chanson pour la postérité (Todos menos tú : http://goo.gl/n4GhTF) comme doctores en chorradas = docteurs ès couillonnades...








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