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jeudi 13 novembre 2014

Jury(s) de cauchemar...

J'avais à peine esquissé ma dernière mise au pilori pour une indécrottable idiote, je pensais avoir tourné une page : tâche (mettre en évidence une pétasse-machine à fautes protagoniste d'un défi grandiose pourtant : rendre la vie impossible à la grammaire, la gâcher à jamais !) inutile ! Une autre réclame à cris les mêmes honneurs...
Prodigieuse naïveté, que la mienne !!! Penser que les mille sottises traversant par seconde une tête imbécile, traduites en actes, en gestes, finiront un jour par avoir des conséquences, seront un l'objet d'une exigence, devront un jour rendre des comptes...
Pas moyen d'alimenter une controverse, d'effleurer, d'une gaieté drue ou d'un courage vaillant, un conflit : RIEN. Tout de même, quelle grandeur involontaire ! Passer de l’anonymat à l'oubli après une longue vie, un long chemin semé d'idioties. Souvent l'Université a comme un manie tenace pour laisser voir qu'elle peut s'avérer pour certains inutile voire nuisible.
Cela a eu lieu lors d'une modeste soutenance de TFG (travail de fin de licence). Même jury. Une candidate hasardeuse, vendangeuse de la dernière heure, ne parlant qu'un français de fortune, thème maîtrisé par ouï dire sous une légère couche de vernis : félicitations, note excellente par rapport à la qualité de la prestation.
Coup de tapette à mouches, hop !
Au suivant !
Candidate bien entraînée, française parfaitement bilingue, sujet préparé à fond : pas de chance ! Pas de chance: membre du jury qui se voit déjà  "Professeure", peau de vache qui parle français comme un cul (elle fait des cours de... phonétique ! si, si, ça ne s'improvise pas) et qui ne lâche pas prise : visiblement pas au courant du texte présenté, en plus, par quelqu'un visiblement desservi par le fait (presque criminel !)  d'être bilingue... Aucun respect, aucune déférence par rapport au thème développé ni à l'égard de l'étudiante qui transmet le résultat de sa recherche. Qui est en même temps le résultat d'une collaboration avec d'autres enseignants pour faire avancer des idées et des initiatives propres dans un cadre légal qu'elle démontre, noir sur blanc, posséder...
Au final : qualification de merde...
Une fois de plus, découragement, impuissance.
L'étudiant a le droit d'être reconnu dans ses mérites, son intelligence, ses attentes, ses besoins... Ses carences ont dû déjà (au bout de sa licence !!!) être atténuées, diminuées au bénéfice d'une sécurité en soi, d'une estime de soi... d'un savoir-faire acquis après quatre ans de galère.
Défauts et vertus, après licence, n'étant que le résultat d'une longue relation symétrique avec des gens normaux et de tristes racailles vengeresses, seul le hasard fait tomber la pièce du bon côté...


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