Le reste est déchet.
Ce que tu aimes bien ne te sera pas arraché ;
Ce que tu aimes bien est ton véritable héritage.
Rabaisse ta vanité, je dis rabaisse-la. Apprends du monde verdoyant quelle peut être ta place.
Dans l’échelle de la découverte ou de l’art vrai,
Rabaisse ta vanité,
Mais d’avoir fait au lieu de ne pas faire, ce n’est pas là de la vanité.
D’avoir par décence, frappé à la porte,
Ce n’est pas là de la vanité.
Ici-bas toute l’erreur est de n’avoir rien accompli ;
Toute l’erreur est, dans le doute, d’avoir tremblé…
Rabaisse ton orgueil.
Ezra Pound, Cantos Pisans
Il a plu presque toute la semaine précédente à Alicante.
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Réarmement forcené pour la paix et la stabilité de l’Europe. Rien de tel qu’une affaire bien pourrie pour faire remonter les reptiles à la surface du cloaque qui leur sert de biotope. Ces temps-ci ils se bousculent à la surface. Leur progressisme antifasciste ne leur rend pas service. De la Syrie enfin démocratisée à Gaza ou à la situation en Ukraine, il n’est ignominie publique qui ne laisse une trace nauséabonde indiscutable qui ne leur colle au fion. Gauche (?) ou droite, le cirque est le même. Sanchez ou Merz, chefs de gang respectifs supposés adversaires, c’est le même caca mou. Macron rafle la mise en ignominie de tous ces appels à la guerre et au réarmement hystérique. Comme de bien entendu, leurs organes de propagande, politiques, économiques et administratifs en pullulent dans un appareil d’état qu’ils noyautent et instrumentalisent. Ennemis de leur électorat qu’ils trompent sans vergogne par la corruption et la fraude et d’une population rançonnée partout et tyrannisée qui ne peut plus les sentir, ces mandataires, complices et larbins de l’oligarchie mondialiste se retrouvent acculés au fond d’une impasse où ils gesticulent en route vers rien. Depuis l’investiture de Trump, c’est un festival d’idées farfelues auxquelles le marigot politique de nos pauvres pays ne se donne pas la peine de répondre sérieusement. Pourtant, ce n’est pas le grotesque qui manque : acheter le Groenland, annexer le Mexique et le Canada, transformer la bande de Gaza en Côte d’Azur américaine.
Notre Sanchez à la con, fait le paon en
deçà des Pyrénées, mais il ne compte pas au-delà. Plutôt fataliste quant au comportement de
girouette de ce larbin de Soros, cela m’inquiète. De vouloir supprimer
carrément le ministère de la Défense à se voir en Matamore à côté du Tartarin Macron,
il y a une grande marge en termes de retournement de casaque. La suite des
événements se poursuivra jusqu’à une catastrophe quelconque, puis on
reconstruira, comme d’habitude. Tant pis pour les morts.
Chez les habituels inconditionnels, ou apparentés, on pleurniche sur le traitement subi par Zelensky, la marionnette du pouvoir profond USA sous Obama et Biden. Les réactions de nos politiciens de droite font peine à voir. Quant à ceux situés par caprice à gauche de l’échiquier … Zelensky a été dévalorisé, mais il aurait pu avoir le courage d’affronter l’exécutif américain entre 2019 et 2022 pour éviter la tragédie que son peuple a vécue, et vit encore. Insulter ceux qui veulent faire la paix, même pour des raisons bassement matérielles, montre toute l’étendue de l’erreur et de l’entêtement de nos prétendues élites. Quant à l’Union européenne sous tutelle anglaise elle poursuit toujours son impossible rêve d’unité : ses fondations sont si pourries que cela n’adviendra jamais.
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