Il faut donc fuir le monde et se retirer en soi. Quoique
nous soyons séparés par la mer, je m’efforcerai de te diriger au but meilleur,
en te prenant souvent par le bras. Et pour que tu ne souffres pas de la
solitude, d’ici j’engagerai avec toi des conversations. Nous serons réunis par
la meilleure partie de nous-mêmes.
Sénèque, A Lucillius,
Questions naturelles, 60
***
Comme les morts ont bien de l’esprit, ils devroient voir
bientôt le bout de toutes les matières. Je croirois même sans peine qu’ils
devroient être assez éclairés, pour convenir de tout les uns avec les autres,
et par conséquent pour ne se parler jamais. Mais on ne pourroit pas se
persuader ici, que les Morts eussent changé de caractères jusqu’au point de
n’avoir plus de sentiments opposés.
Fontenelle, Dialogue
des morts anciens, 1683
***
silence
is
a
looking
bird: the
turn
ing, edge of
life
E. E. Cummings, Inquiry before snow, 1958
* * *
Points de départ du parcours de lecture
Consultez d’abord les Catastérismes d’Érathosthène de
Cyrène. À collationner avec les très érudits commentaires, pour chaque constellation, du
texte espagnol : Catasterismos, pp. 470-487 (Antonio Ruiz de Elvira). Et pour en finir,
lentement, lire le magnifique texte de Claude Simon La chevelure de Bérénice. Avant, après ou pendant, cette
lecture, quelques éclaircissements disponibles ici.
Et laissez-vous
transporter au ciel par le passage du temps …
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Catastérismes. Catasterismos.
Καταστερισμοί
Se llama catasterismo a la conversión en constelación de un personaje o ser mitológico, y también a la constelación misma que así resulta, y que por su nombre, forma y cualidades se admitía que seguía siendo el mismo personaje o ser en cuestión, transformado en astro pero conservando de algún modo, más aún que en las metamorfosis ordinarias, su antigua personalidad o individualidad peculiar (sobre el término catasterismo v. Homenaje al Profesor Cayetano de Mergelina pp. 754 s.; sobre la mitografía catasterística, ANUM XXII 1963-1964, pp. 95-103). Para la sumaria exposición que sigue nuestro guía es, naturalmente, Eratóstenes, Catasterismos, con los Utilísimos datos adicionales de Higino Astron. II y de los escolios a Germánico.
La Grande Ourse
Hésiode dit qu'elle était fille
de Lycaon, et qu'elle habita l'Arcadie, mais que sa passion pour la chasse
l'entraînant à la suite de Diane dans les montagnes, elle fut séduite par
Jupiter ; elle n'en dit rien à cette déesse, mais sa grossesse avançant, et
prête d'accoucher, elle fut découverte dans le bain par la déesse qui,
furieuse, la changea en ourse ; qu'ainsi changée, elle mit au monde un fils qui
fut nommé Arcas. Elle fut rencontrée avec cet enfant dans les montagnes, par
des bergers qui la menèrent à Lycaon. Peu de temps après, elle se réfugia dans
le temple de Jupiter où il n'était pas permis d'entrer. Son fils Arcas et les
Arcadiens l'y poursuivirent pour la punir d'avoir enfreint la loi ; mais
Jupiter se ressouvenant de son amour, la plaça au ciel : cette constellation a
sept étoiles obscures, deux à la tête, deux à chaque oreille, une brillante à
l'épaule, deux à la poitrine, une belle à l'épine, deux aux jambes de devant,
deux à celles de derrière, deux au bout du pied, trois à la queue, en tout
vingt-quatre.
Es
Calisto, hija de Licaón, cuya metamorfosis en osa hemos visto en § 1. En griego
se llama de ordinario Osa Grande; también Hélice y Carro. Esta última denominación
evoca una cierta forma de carro que puede verse en la constelación, y con ella
tiene cierta similitud también el arado que evoca la denominación latina de
este catasterismo, que es Triones, significando los Bueyes de Labor, que por
otra parte son siete como las siete estrellas principales de la Osa Mayor (y
también de la Menor, a la que también se aplica a veces esta denominación de
Triones), y así generalmente se le antepone el numeral Septem, resultando
Septem Triones, de donde, a veces, también en singular y en una sola palabra, Septentrio,
término que ha dado lugar a nuestros Septentrión y septentrional. No
hay variantes para la identificación de este catasterismo, es decir, en ningún
texto se lo identifica con ningún otro personaje que no sea Calisto. (v. más
detalles en mi edición de las Metamorfosis tomo I pp. 210 s.).
La petite Ourse
On l'appelle aussi la
Phénicienne. Diane l'aimait beaucoup, mais apprenant que Jupiter avait abusé d'elle,
cette déesse la métamorphosa aussi en ourse, mais Jupiter lui fit le même
honneur qu'à l'autre en la plaçant également au ciel. Aglaosthène dans ses Naxiaques,
dit que Cynosure, nourrice de Jupiter, était une des Nymphes du mont Ida. Nicostrate
établit en son honneur un port à Istes, ville de Crète, à laquelle il donna le
nom de Cynosure. Aratus l’appelle Hélice, nourrice de Jupiter, et pour cela
honorée d’une place parmi les astres. Elle a une étoile brillante à chaque
angle du quadrilatère, trois brillantes à la queue ; en tout sept. Sous la
seconde des étoiles occidentales est une autre étoile qu’on nomme pôle, sur
laquelle il paraît tourner.
El
comparativo, como en la Osa Mayor, es latino; en griego se llama Osa Pequeña.
Es Fenice, compañera de Ártemis, seducida por Zeus y convertida en osa por
Ártemis, que ignoraba que era Zeus el seductor, y, al saberlo, trasladada al
cielo por ella como catasterismo; o bien es Cinosura, ninfa del Ida y una de
las nodrizas de Zeus, convertida en osa y catasterizada de la manera que vimos
en II 3.
***
Le Dragon
Ce grand serpent
s’étend au loin entre les deux ourses. On dit que c’est celui qui gardait les
pommes d’or. Il fut tué par Hercule. Junon qui lui avait confié la garde des
Hespérides le mit au ciel, parce que, dit Phérécyde, quand Junon épousa
Jupiter, entre les présents que la terre lui offrit, elle admira surtout les
pommes d’or qu’elle fit planter dans le jardin d’Atlas. Mais les filles de
celui-ci les volant et les mangeant, elle y plaça ce grand serpent pour tes
garder. Il a 3 étoiles brillantes à la tête, 12 au corps jusqu’à la queue,
proches les unes des autres, mais séparées par les ourses ; en tout, 15.
Se
llama también Serpiente: en latín indistintamente Anguis, Draco y Serpens, pero
hay que distinguirla cuidadosamente del Serpentario (que es la que más
comúnmente se llama en latín Serpens) u Ofiuco, y de una tercera serpiente cuya
confusión con alguna de esas otras dos es más rara o difícil, pero a la que se
llama también a veces, como a las otras dos, Anguis, a saber, la Hidra o
Serpiente de agua. Mientras la Serpiente, más generalmente llamada Serpentario
u Ofiuco (significando ambas designaciones ‘El que tiene sujeta a la
serpiente', pues, en efecto, es un hombre con una serpiente en las manos, sobre cuya identificación v. infra
6) es una constelación boreal todavía, pero muy próxima al Ecuador de la esfera
celeste (a 10° de declinación Norte aproximadamente), en cambio el Dragón,
constelación boreal, es una de las más próximas al Polo Norte de la misma
esfera, encontrándose entre la Osa Mayor y la Osa Menor y a unos 70° de
declinación o 20° de distancia polar, aproximadamente la misma que las cuatro
estrellas de la Osa Menor que están más alejadas de la actual Estrella Polar
(no llamada así, esta última, hasta el siglo XV, pues sólo desde entonces, en
virtud del movimiento de precesión de los equinoccios o retrogradación del Sol respecto
de las constelaciones zodiacales, es ella la estrella más próxima al Polo Norte
de la esfera celeste), y a poca distancia horaria también de estas últimas. En
cuanto a identificación, se trata del dragón custodio de las manzanas de oro
del jardín de las Hespérides, y al cual, en una de las versiones que vimos en
IV 7, habría dado muerte Hércules, siendo a continuación catasterizado por
Hera. Hay dos variantes: es una serpiente que durante la Gigantomaquia
arrojaron los Gigantes contra Minerva, y que ésta a su vez arrojó violentamente
al cielo, fijándola allí (así en Higino astron. II 3 y en schol. Germán.
BP p. 60, 15-17); o la forma de serpiente que adoptó Zeus, cuando aún reinaba
su padre Crono, para escapar a la persecución de éste, a la vez que convertía
en osas a sus nodrizas, y que luego, después de destronar a su padre, habría el
propio Zeus catasterizado, a la vez también que a las osas (así sólo en schol. Arat. 46).
***
L’homme à genoux
On dit que c’est Hercule foulant le serpent
sous ses pieds. Il se tient fièrement debout, avec sa peau de lion. Parti pour
aller cueillir les pommes d’or, il tua le serpent qui les gardait, et que Junon
avait placé là pour le combattre C’est pourquoi Jupiter jugeant que la mémoire
de cette victoire périlleuse méritait d’être conservée, mit son image parmi les
astres. Ce serpent et représenté élevant la tête, et l’homme qui le foule aux
pieds, plie un genou, et de l’autre lui écrase la tête. Sa main droite avancée
est armée de la massue comme pour frapper, et la gauche est enveloppée de la
peau du lion. Une étoile brillante à la tête, une autre au bras droit, et une
belle à chaque épaule ; une l’extrémité de la main, une à chaque aine, la plus
claire à l’aine gauche, deux à la cuisse droite, une au genou, une au jarret,
deux à la jambe, une au pied, une à la main droite, appelée la massue, quatre
dans la peau du lion ; en tout, dix-neuf.
Es
Hércules, que se encuentra de rodillas, con la mano derecha, en la que tiene la
maza, extendida como para golpear al Dragón. Este catasterismo no parece
compatible con la residencia ordinaria de Hércules en el Olimpo después de
casarse con Hebe, pero no parece haber más intento de aclaración que el de
Eratóstenes, que parece dar a entender que se trata no de Hércules, sino sólo
de su imagen en la actitud en que dio muerte al Dragón, y para inmortalizar
esta hazaña de Hércules durante su undécimo trabajo. Pero Higino en astron. II
6 menciona hasta otras siete opiniones diferentes sobre la identificación de
este catasterismo: Ceteo hijo de Licaón; Teseo levantando la piedra que ocultaba
en Trecén la espada de su padre Egeo; Támiris, famoso músico, hijo de Filamón,
cegado por las Musas por haber competido con ellas; Orfeo muriendo a manos de
las mujeres tracias; Hércules, pero no luchando con el dragón, sino con los
Lígures, que intentaban robarle las vacas de Gerion; Ixíon con los brazos
atados (a la rueda, debe ser); y por último, Prometeo encadenado en el Cáucaso
La Couronne
C’est, dit-on, celle d’Ariadne. Bacchus la
mit au ciel, lorsque les dieux célébraient ses noces dans l’ile de Délos. Elle
servait à couronner la nouvelle mariée dès que celle-ci était agréée de Vénus
et des heures. C’était un ouvrage de Vulcain, elle était d’or et de pierres
précieuses de l’Inde, et si éclatante, qu’à sa lueur Thésée sortit du
labyrinthe. On dit aussi que la chevelure est celle qui brille sous la queue du
lion. Elle a 9 étoiles en rond, dont 3 sont brillantes, vers la tête du serpent
qui rampe entre les ourses.
Es la
corona de Ariadna, que ésta recibió, ya fuera de las Horas y de Afrodita como
regalo de boda al casarse Ariadna con Baco en Día, ya, como vimos en VI 6, de
Teseo, ya del mismo Baco. Hay que añadir aún que cabe combinar (y así lo hace
Barrett en su comentario al Hipólito v. 339, p. 223, de modo sumamente
inseguro aunque atractivo) la versión homérica de Ariadna muerta en Día por
obra de Ártemis con el abandono de Baco por Ariadna para imirse a Teseo que
vimos en la Fedra de Séneca, y también con el dato, en Eratóstenes catast.
5 y, más confuso, por estar el texto con una abreviatura y quizá lacunoso,
en schol. Germán. BP p. 62, 6 s., de que Teseo se salvó del Laberinto gracias a
esta corona, por el fulgor que emitía y que habría guiado a Teseo por los tenebrosos
recovecos del Laberinto: de esa combinación resultaría que Ariadna, ya casada
con Baco, de quien había recibido la corona como regalo de boda, se enamora de
Teseo, le da la corona para que le ilumine el Laberinto, huye luego con él, y
al llegar a Día la mata Ártemis atendiendo a la denuncia hecha contra ella por
Baco. Pero es inseguro, como decimos, porque cabe también que se entendiera que
Teseo utilizó para iluminar el Laberinto la corona que, como vimos, le había
dado Anfitrite (o Tetis) en el fondo del mar, sin perjuicio de que antes o
después de su hazaña en el Laberinto regalara a Ariadna la corona.
***
Le Serpentaire
Au-dessus du scorpion est l’homme qui tient
un serpent de ses deux mains. On dit que c’est Esculape placé au ciel par Jupiter
à la prière d’Apollon. Il rappela les morts à la vie par le secours de la
médecine, et entre autres Hippolyte, fils de Thésée. Jupiter irrité le tua d’un
coup de tonnerre, et ensuite le transporta au ciel. Il est très remarquable à
cause d’une grande étoile qui est dans le scorpion, et qui le fait reconnaître
par son voisinage. Une étoile brillante à la tête, une autre à chaque épaule,
trois à la main droite, quatre à la main gauche, une à chaque hanche, une à
chaque genou, une belle au pied droit, deux au bout de la tête du Serpent, en
tout, 17.
'El
que tiene sujeta a la serpiente'). Se trata del Ofiuco o Serpens de que hemos
hablado en el número 2. Es Asclepio, fulminado por Zeus por efectuar varias
resurrecciones, entre ellas la de Glauco, hijo de Minos (sólo en Higino II 14 y
en Ameleságoras ap. schol. Ale. 1) y, sobre todo y en último lugar, la
de Hipólito que vimos en VI 6; pero después el propio Zeus catasteriza a
Asclepio por consideración a su padre Apolo. La serpiente que lleva en las
manos se explica como símbolo habitualmente adscrito a Asclepio rodeando su
bastón o cetro (Ovidio Met. XV 659 s., etcétera), y también por la forma
de serpiente que adoptó Asclepio (lat. Aesculapius) cuando, ya
divinizado, fue trasladado a Roma según hemos visto en § 1.
***
Le Scorpion
Ce Signe est partagé en deux à cause de sa grandeur, car
d’un côté sont ses serres, et de l’autre son corps et son dard, On dit qu’il
est sorti d’une montagne de l’île de Crète, par l’ordre de Diane, et qu’il
piqua et fit mourir Orion, parce que celui-ci étant à la chasse voulait faire
violence à la déesse. Jupiter a mis ce Scorpion au nombre des astres brillants,
afin que les hommes pussent ensuite connaître ses qualités nuisibles. Il a deux
étoiles à chaque serre, dont les deux premières sont bruyantes, et les deux
autres obscures, 3 au front, 2 au ventre, 5 à la queue, 5 à l’aiguillon. La
précédente (occidentale) de la serre boréale, est la plus éclatante de toutes ;
en tout, 19.
Es
un escorpión (σκορπίος,
lat. scorpius, nepa, y, más raramente, scorplo) gigantesco que
Ártemis hizo brotar de una colina de la isla de Quíos y matar a Orión,
extraordinario cazador que había intentado violar a la diosa durante una
cacería; y Zeus lo catasterizó para que se admirase su fuerza y poderío. Así en
Eratóstenes catast. 7 y en schol. Arat. 636; en cambio Higino en II 26
y, con menor precisión, schol. Germán. BP p. 63 y Sangerman. p. 122 dan otra
motivación de este catasterismo: que Orión se había vanagloriado de ser capaz
de cazar y matar a todo animal con que se encontrase; la Tierra entonces hizo
surgir este inmenso escorpión, que dio muerte a Orión burlando a la vez su
jactancia; Zeus, sin embargo, admirado del valor de ambos, catasterizó al
Escorpión; y Ártemis pidió a Zeus que al aparecer el Escorpión por Oriente se pusiera Orión (que
también fue catasterizado, como veremos en el número 32) por Occidente (esto
último, también en schol. Arat., que además precisa que Orión era compañero de
caza de Ártemis y que fueron catasterizados tanto Orión como el Escorpión). El
tamaño gigantesco del escorpión, ya cuando salió de la tierra y mató a Orión,
queda indicado en el catasterismo por el hecho de que esta constelación llamada
Escorpión ocupa el espacio de dos signos del Zodíaco o casas del Sol, a saber:
el cuerpo y el aguijón del animal ocupan el primero de esos dos signos, el que
aun ahora sigue llamándose Escorpión; y los brazos o pinzas del mismo (llamados
Quelas, Χηλαί,
lat. Chelae) ocupan el segundo signo, llamado en latín habitualmente Libra
('Balanza'), que sigue siendo el nombre actual del signo equinoccial de
otoño; Virgilio en Georg. I 33-35 le dice a Octavio que el Escorpión
está ya encogiendo los brazos para dejar sitio a Octavio si éste quiere ocupar
un lugar en el cielo, y que este lugar será el que se extiende entre la
constelación Virgo (v. infra núm. 9) y las Quelas o brazos del
Escorpión; por eso éste los retira, dejándole a Octavio incluso algo más de la
duodécima parte justa que necesitaría para ser él a su vez uno de los doce
signos del Zodíaco (v. Emérita 35, 1967, 46-53, y mi edición de las Metamorfosis,
tomo I pp. 211 s.).
Le gardien de l’ourse
On dit que c’est Arcas fils de Jupiter et de Callisto, qu’il fut mis en pièces par Lycaon qui le servit en morceaux à Jupiter logeant et mangeant chez lui. Jupiter à cette vue renversa la table, de laquelle la ville prit le nom de Trapézus, et reprochant aux hommes leur cruauté, il consuma par la foudre la maison de son hôte : mais il rassembla les membres épars du fils qu’il plaça au ciel; cette constellation a deux étoiles à la main droite, qui ne se couchent point, une brillante à la tête, une à chaque épaule, une à chaque mamelle (1) et sous la droite, une obscure; une belle au coude droit, une très brillante, nommée Arcturus, entre les genoux, et une claire à chaque pied; en tout 14 étoiles.
---
(1) C’est une preuve que toutes ces figures sont censées vues par devant, dans la concavité de la voûte céleste, dont la convexité représentée par les sphères artificielles ne montre ces figures, que par derrière.
Significa
'El guardián de la Osa', y es, en efecto, Arcas, el hijo de Calisto,
catasterizado juntamente con su madre. La constelación se llama también el
Boyero o Bootes (Βοώτης,
lat. Bootes), y su estrella más brillante se llama Arturo (Ἀρκτοῦρος, Arcturus), que
también significa 'El que cuida de la Osa’. Pero hay más detalles y variantes.
Común a Eratóstenes catast. 8, Higino II 4, schol. Germán. BP p. 64 y
Sangerm. p. 123 es el dato de que Arcas, hijo de Zeus y de Calisto, nieto por
tanto de Licaón, es la víctima que éste sirvió a la mesa de Zeus (por
arrogancia y ferocidad, como vimos en § 1), y que Zeus recompuso su cuerpo y lo
catasterizó luego. Schol. Arat. 91, schol. Germán. BP y Sangerm. y, sobre todo,
con la máxima explicitud, Higino, añaden que Zeus, después de resucitar y
recomponer el cuerpo de Arcas (y de incendiar la mansión de Licaón a la vez que
convertía a éste en lobo), se lo dio a cuidar a un cabrero. El niño creció, y,
siendo ya un adolescente y dedicándose a la caza, se encontró con una osa que
no era otra que su madre Calisto, pero, no reconociéndola, intentó darle caza
(así también, pero sólo hasta aquí y añadiendo sólo el catasterismo, en Ovidio Met.
II 496-507); huye la osa y penetra en el templo de Zeus Liceo, y allí entra
también, persiguiéndola, Arcas; ahora bien, estaba ordenada la pena de muerte
para quien entrase en aquel recinto, por lo que se disponían los nativos a
inmolar a ambos, cuando he aquí que Zeus, compadecido de su amada y su hijo,
los catasterizó a los dos. Higino añade después una variante de mucha
consideración, que es la historia de Erígone, hija del ateniense Icario (Icaro
en Higino astron. II 4, Tibulo panegyr. Mess. v. 10, Propercio II
33, 29 s., Ovidio Met. X 450, Servio Georg. I 68, etc.; Icario en
Apolodoro III 14, 7, Higino fab. 130, Luciano dial. deor. XVIII
2, de saltat. 40, Hesiquio Atcópa, schol. II. XXII 29, etc.), y
de su perra Mera. Icario recibe de Baco la enseñanza del cultivo de la vid y de
la obtención del vino, y el vino mismo, ya fabricado, en cierta cantidad, con
la que llena unos pellejos que coloca en su arado; ya por esto recibió Icario
el nombre de Bootes. Icario enseña y da a probar el vino a algunos pastores, que
se embriagan. Los demás, al verlo, creen que se trata de un veneno, matan a
Icario y lo arrojan a un pozo, o bien lo entierran al pie de un árbol. Al
despertar los que se habían embriagado, se manifiestan agradecidos a Icaro, con
lo que los asesinos de éste, aterrorizados, huyen y se refugian en la isla de
Ceos, donde se establecen. Entretanto Erígone, que ha echado de menos a su
padre, encuentra al fin su cadáver gracias a la perra Mera, que la conduce
hasta él; Erígone se suicida colgándose del mismo árbol. También la perra muere,
arrojándose al pozo, que se llamó el pozo Anhigro ('Seco'). Zeus, o bien Baco,
los catasteriza a los tres: a Icario en el Boyero, a Erígone en la Virgen (v.
núm. 9), y la perra Mera en la Canícula (v. núms. 33 y 42). Pero Erígone había
pedido a los dioses, antes de suicidarse, que hasta que no fuese vengada la
muerte de su padre las jóvenes atenienses muriesen de la misma muerte que ella
se proponía darse a sí misma; y así empezó a suceder: las jóvenes atenienses se
ahorcaban, y aquello se estaba convirtiendo en una calamidad pública. Un
oráculo comunica a los atenienses que no cesará el mal si no dan satisfacción a
Erígone. Lo que hacen instituyendo la Aiora o Fiesta de los Columpios (también
llamada Alétide 'Fiesta de la Vagabunda’), en la que, en recuerdo del
ahorcamiento de Erígone, las jóvenes atenienses se columpiaban en columpios
colgados de los árboles, y colgaban además figurillas (lat. oscilla, de
donde oscilar) que igualmente se columpiasen al viento. Por otra parte
la Canícula castigaba también a los habitantes de Ceos con calores excesivos
que producían sequía y enfermedades; el rey de Ceos, que era Aristeo, hijo de
Apolo y de la ninfa Cirene, consulta a su padre, y por consejo de éste expía la
muerte de Icario con múltiples sacrificios, obteniendo al fin de Zeus que
durante el tiempo del orto heliaco de la Canícula, por espacio de cuarenta
días, soplen los vientos llamados etesias refrescando un poco los ardores de
aquélla. Así en Higino; otros detalles y variantes, en otros textos citados
para el nombre de Icario.
Hésiode a dit dans la Théogonie, que cette
Vierge était fille de Jupiter et de Thémis, et qu’elle s’appelait Dicé,
Justice. Aratus a répété cette histoire d’après Hésiode, en disant que d’abord
elle fut immortelle, et qu’elle habitait sur la terre avec les hommes qui
l’appelaient Dicé. Mais que lorsqu’ils changèrent de mœurs, et qu’ils
n’observèrent plus là justice, elle ne demeura plus avec eux, mais se retira
dans les montagnes ; qu’ensuite des séditions et des guerres s’étant allumées
entre eux, par l’effet de leur iniquité générale, elle les abandonna pour se
fixer dans le ciel. On dit d’elle beaucoup d’autres choses encore : les uns,
qu’elle est Cérès, à cause de l’épi qu’elle tient ; les autres, qu’elle est
Isis ; d’autres, Atargatis ; d’autres, la Fortune, parce qu’ils la représentent
sans tête. Mais elle a sur la tête une étoile obscure, une à chaque épaule,
deux à chaque aile, celle de l’extrémité de l’aile droite est nommée la
Vendangeuse, une à chaque coude, et une au bout de chaque main. Mais la brillante
qui est à la main gauche est nommée l’Épi, six au bord inférieur de sa robe,
une à chaque pied ; en tout, 19.
La Virgen (Παρθένο, lat. Virgo).
La identificación
que parece más canónica para este catasterismo es con la Justicia, esto es,
Dike, una de las tres Horas, conforme quedó explicado con todo detalle en II 5
B y II 7. Una segunda versión lo identifica con Erígone (en Higino II 4 y 25,
Virgilio Georg. I 33 y Servio etc., Tibulo paneg. v. 11, Ovidio Met.
X 451, etc.), conforme ha quedado expuesto en el número 8 (v. también Emérita
35, 1967, 46-53). Otras variantes (en Eratóstenes 9 y, más incompletos, en
Higino y schol. Germán.) lo identifican con Deméter, Isis, Atárgatis, y, por
último, con Tique o la Fortuna.
***
Les Gémeaux
Ce sont, dit-on, les Dioscures (Castor et Pollux) ; ils
parurent en Laconie où ils avaient été élevés. L’amour de ces deux frères l’un
pour l’autre n’eut jamais d’égal. Car ils ne se disputèrent ni pour le
commandement, ni pour quoi que ce soit. Jupiter voulant que le souvenir de leur
union se conservât, les nomma gémeaux, en faisant des deux ensemble une
seule constellation de toutes les étoiles qui la composent ; une brillante est
à la tête de celui des gémeaux qu’on voit au-dessus du cancer, une à chaque
épaule, une au coude droit, une à la main droite, et une à chaque genou. Le
gémeau suivant (oriental), a sur la tête une étoile brillante, une à chaque
mamelle, une au coude gauche, une à l’extrémité de la main, une au genou
gauche, une à chaque pied, et sous le pied gauche une autre nommée Propus (avant-pied)
; en tout, 17
Los Gemelos (Δίδυμοι, lat. Gemini)
Debe, pues,
decirse Gémini, en nominativo de plural, no Géminis, híbrida deformación en la
que ni siquiera es seguro que se haya sentido un plural). Son Cástor y Pólux, los
Tindáridas o Dióscuros, en catasterismo no claramente conciliable con la
mortalidad alternativa que para ellos vimos en VII 2. Un intento de
conciliación, sin embargo, se encuentra en Higino II 22, para quien lucen un
día uno y otro el otro en el cielo, lo que abonaría la interpretación (de
Segalá, Colonna y Stanford) que para dicha muerte alternativa hemos rechazado
en CFC VI 115, a saber, «un día está el uno vivo y el otro muerto, y el
día siguiente al revés», puesto que nosotros, con schol. X 303,
Ameis-Hentze-Cauer, Murray, Bérard y Weiher, interpretamos «un día están vivos
los dos, y el siguiente muertos los dos».
L'Écrevisse, les ânes, et la Crèche
L'écrevisse parait avoir été placée au ciel
par Junon, non comme étant la seule (pendant que les autres combattaient avec
Hercule lorsqu'il détruisait l'Hydre), qui fut sortie du marais pour le piquer
au pied, à ce que dit Panyasis dans son Héraclée. Hercule en colère l'écrasa
sous son pied, et ce cancer fut honoré d'une place parmi les douze signes. Quelques-unes
de ses étoiles sont nommées les ânes, mis au nombre des astres par Bacchus, et
avec eux est aussi la crèche, dont voici qu'elle est l’histoire : lorsque les
dieux combattaient contre les géants, Bacchus, Vulcain et les satyres montés
sur des ânes partirent pour le combat. Ils n'étaient pas encore arrivés à la
vue des géants, que les ânes se mirent à braire, avec un tel bruit que les
géants s'enfuirent de peur. Service qui fut récompensé par l'honneur qu'on fit
à ces ânes de les mettre au ciel. L'écrevisse a sur sa tête deux belles étoiles
qui sont les ânes. L'amas nébuleux qu'on voit auprès est nommé la crèche auprès
de laquelle ses ânes paraissent placés. Les pattes du côté droit ont chacune
une étoile. Le côté gauche en a deux belles à la première patte, ainsi qu'à la
seconde, à la troisième et à l'extrémité de la quatrième ; trois à la gueule et
à la serre droite, et aussi deux grandes à la serre gauche ; en tout, 17.
El Cangrejo (Καρκίνος, lat. Cáncer).
Es
constelación zodiacal. Se trata del cangrejo que apareció, como vimos en IV 7,
por obra de Hera, como un atacante más de Hércules durante la lucha de éste 476 V III. Metamorfosis y Catasterismos con la Hidra, y mordió a Hércules en un pie, siendo
aplastado por el pie de Hércules; fue catasterizado por Hera. En la cabeza del
Cangrejo se encuentran unas estrellas que forman como una constelación aneja al
Cangrejo, y que se llaman los Asnos (Ὅνοἰ, Asῐni) o el
Pesebre (Φάτνη, Praesepe o Praesepium), para cuyo
catasterismo hay dos historias diferentes: o son unos asnos que aparecieron y
facilitaron a Baco, que montó en uno de ellos, el paso por una laguna que Baco tenía
que atravesar cuando, vuelto loco por obra de Hera, se dirigía al oráculo de
Dodona (habiendo Baco dado voz humana al asno que a él le llevó, que luego
compite con Priapo en un certamen acerca de la longitud del miembro viril de
ambos, saliendo vencedor el asno, al que mata Priapo; o, en schol. Germán. BP
p. 71, Priapo mata a otro asno que Zeus pone en lugar de aquél), catasterizados
luego por Baco; o son otros asnos que durante la Gigantomaquia sirvieron de
montura a Baco, Hefesto y los Sátiros (Higino añade los Silenos, pluralización de
Sileno que difícilmente puede distinguirse de los Sátiros, no siendo el propio
Sileno sino un Sátiro más, aunque especialmente notorio), y que, al acercarse
los Gigantes, rebuznaron con tanta fuerza, que los aterrorizaron y pusieron en
fuga, y fueron por eso, juntamente con su pesebre, catasterizados por los
dioses.
***
Le Lion
Cette constellation est surtout remarquable entre toutes
les plus belles. Le Lion semble avoir reçu cet honneur de Jupiter, parce qu'il
est le roi des animaux. Quelques personnes disent qu'il fut celui contre qui
Hercule exécuta le premier de ses travaux. Car avide de gloire, ce héros ne se
servit pas d'armes pour le tuer, mais il l'étouffa dans ses bras. Pisandre de
Rhodes dit qu'il prit ensuite la peau de l'animal, comme marque de sa victoire.
C’est le lion qui fut ainsi tué par Hercule dans la forêt de Némée. Il s trois
étoiles à la tête, deux à la poitrine, (dont l’une est Régulus), une brillante
au pied droit, nue au milieu du ventre, une au-dessous, une au flanc, une au
jarret postérieur, deux au cou, trois à l’épine, une au milieu de la queue, une
à l’extrémité et une au ventre ; on voit sept autres étoiles obscures en
triangle au-dessus de lui près de la queue ; on les appelle la chevelure de
Bérénice Euergète (bienfaisante), en tout dix-neuf.
León (Λέων, Leo). Es el león de Nemea, estrangulado por Hércules en su primer trabajo, y catasterizado por Zeus, ya fuera en recuerdo del mismo, ya por ser el soberano de los cuadrúpedos.
***
Le Cocher
C’est Erichthonius, fils de Vulcain et de la Terre.
Jupiter, dit-on, voyant qu’il avait le premier attelé des chevaux à des chars,
admira qu’il eût ainsi imité le char du soleil, car c’étaient des chevaux
blancs. Il fut le premier qui fit une procession et un sacrifice dans la
citadelle d’Athènes en l’honneur de Minerve. Euripide raconte sa naissance, en
disant que Vulcain aimant Minerve, voulut en jouir. Elle le repoussa, préférant
sa virginité, et se cacha dans un lieu de l’Attique qui fut pour cela nommé
Héphaestion. Mais Vulcain dans l’espérance de la forcer, lui tendant des
pièges, elle le frappa de sa lance, et le contraignit de se guérir de sa
passion par un moyen sale et honteux, d’où naquit un enfant qu’on nomma
Erichton, et qui, devenu grand, inventa les chars par lesquels il s’attira
l’admiration universelle dans les combats. Il fut aussi le premier qui célébra
les fêtes panathénées. Il eut pour conducteur de son char Héniochus, qui
portait un petit bouclier et un triple panache sur sa tête, et de là vient le
spectacle nommé apobate. On trouve dans cette constellation la chèvre et les
chevreaux. Musée écrit que Jupiter, dès qu’il fut né, fut confié par Rhée à
Thémis, qui le remit à Amalthée, et que celle-ci, qui avait une chèvre, la fit
téter par l’enfant. Or cette chèvre était fille du Soleil, et tellement hideuse
à voir, que les Titans ou géants, compagnons de Saturne, eurent peur d’elle, et
prièrent la Terre de la cacher dans quelque autre de l’île de Crète ; la Terre
la cacha donc et en donna le soin à Amalthéc, qui fit allaiter Jupiter par
cette chèvre. L’enfant étant devenu grand et fort, et voulant faire la guerre
aux géants, mais n’ayant pas d’armes, l’oracle lui conseilla de prendre pour
bouclier la peau de la chèvre, tant elle était horrible à voir, parce que son
dos présentait la tête de la Gorgone. Jupiter le fit, et semblant par cet
artifice avoir doublé de force, il revêtit les os de la chèvre d’une autre
peau, la ranima, la rendit immortelle, et la plaça, dit-on, au ciel parmi les
astres. D’autres disent que ce cocher fut Myrtile, fils de Mercure. Il a une
étoile à la tête, une à chaque épaule, celle de la gauche est brillante et se
nomme la chèvre, une à chaque coude, une à la main droite, deux à la gauche,
nommées les chevreaux ; en tout huit.
El Auriga ('Ηνίοχος, Auriga).
'El que tiene las riendas'. 'Conductor' o 'Cochero'. Es el catasterismo de Erictonio, el autóctono rey de Atenas, inventor de la cuadriga, y catasterizado por Zeus, que le admiraba por haber rivalizado con el Sol, el primer dios que usó de la cuadriga. En el hombro izquierdo del Auriga hay otro catasterismo, el de la Cabra y sus hijos los Cabritos (Αἴξ y Ἔριφοι, Capra o Capella y Haedi); nada se indica en especial de los Cabritos^ sí de la Cabra, que es la Cabra Amaltea, o la Cabra de Amaltea, que, con las diversas variantes que vimos en II 3, dio sus ubres a mamar al niño Zeus, y cuya piel, la égida, utilizó luego Zeus como protección corporal en la Titanomaquia; después Zeus la revistió de un nueva piel, la resucitó y, por último, la catasterizó. Para el Auriga hay otras identificaciones, al parecer muy aisladas: Mirtilo el cochero de Enómao (en Eratóstenes catast. 13, Higino II 13, Germán. Arat. 159 s., schol. Germán. BP p. 74, 2, schol. Arat. 161 y Aratus latinus p. 210 Maass), Tróquilo, Belerofontes, Cilas y Enómao en schol. Arat. 161, y, por último, Hipólito en Pausanias II 32, 1.
Le Taureau
Le taureau fut mis au ciel pour avoir amené par mer
Europe, de la Phénicie dans l’île de Crète, à ce que dit Euripide dans Phrixus,
et que Jupiter leu récompensa par cet honneur. D’autres disent que ce bœuf est
l’emblème d’Io, en faveur de laquelle Jupiter l’honora d’une place au ciel. Les
étoiles nommées hyades occupent la partie antérieure de ce taureau, et à la
section du dos est la pléiade où l’on compte sept étoiles, ce qui l’a fait
nommer heptastère, septastre. On n’en voit pourtant que six, mais la septième
est très obscure. Le taureau a sept étoiles à la partie antérieure de ce signe
sort et monte par sa partie postérieure, et il détourne la tête. Il a une
étoile à chacune de ses cornes, à la racine desquelles en est une autre. La
plus éclatante est celle de la gauche. Il a une étoile à chaque œil, une aux
naseaux, une à chaque épaule; on les nomme hyades. Le genou antérieur gauche
porte une étoile, le cou deux, le dos trois, dont la dernière est brillante; le
ventre une, et la poitrine une belle; en tout dix-huit.
El Toro (Tαῦρος, Taurus).
Es
la forma de toro que Zeus asumió para raptar a Europa; o bien la vaca en que
fue convertida lo. El testuz del Toro está rodeado por otra constelación, las
Híades (Ὑάδες,
lat. Hyádes, ‘Las Lluviosas', también llamadas en latín Suculae 'Cerditas',
por confusión según Plinio n. h. II 106, XVIII 247), siete en total
(llamadas Ambrosia, Eudora, Fesile, Corónide, Polixo, Feo y Dione según Higino
II 21 y schol. Germán. BP p. 75, con atribución a Ferecides 3 F 90),
consideradas como ninfas de Dodona y nodrizas de Baco, que huyendo de Licurgo
entregaron el niño Baco a Ino y fueron catasterizadas por Zeus; o bien, en
Ovidio Fast. V 165-182, siete hijas del Océano y de su esposa Tetis, y
hermanas de un Hías o Hiante que murió devorado por una leona, y catasterizadas
por sus padrés; esto también, si bien con variantes (león, jabalí o serpiente
en vez de leona; las Híades mueren de pena por la muerte de su hermano; uno y
otras son hijos de Atlas; hermanas de las Pléyades y sólo cinco las Híades;
catasterizadas por Zeus; hijas de Cadmo), en Higino, schol. Germán. BH p. 75, y
schol. Arat. 172 (v. también mi edición de las Metamorfosis de
Ovidio, tomo II p. 210).
***
Céphée
Cette constellation est mise la quatrième en rang. Le
cercle arctique la contient depuis les pieds jusqu’à la poitrine. Le reste
atteint jusqu’au milieu de l’intervalle de ce cercle au tropique d’été.
C’était, dit Euripide, un roi d’Ethiopie, père d’Andromède qu’il exposa,
dit-on, à un monstre. Mais Persée, fils de Jupiter, la sauva, et fut mis pour
cela au nombre des astres par la protection de Minerve. Cette constellation a
deux étoiles brillantes à la tête, une à chaque épaule, une à chaque main, une
à chaque coude, trois obliques et obscures à la ceinture, une brillante au
milieu du ventre, une au flanc droit, une au genou, et une au bout du pied ; en
tout, quinze.
Cefeo (Κεφεύς, Cepheus).
El
padre de Andrómeda, rey de los Etíopes, catasterizado por voluntad de Atenea,
después del salvamento de Andrómeda por Perseo.
***
Cassiopée
Sophocle, auteur tragique, dit dans sa tragédie
d’Andromède, que Cassiopée disputa de beauté avec les Néréides, ce qui fit son
malheur, car Neptune envoya un monstre qui ravagea la terre. C’est pourquoi
Cassiopée est représentée assise devant ce monstre. Elle a une belle étoile à
la tête, une obscure au coude droit, une à la main, une au genou, une au bout
du pied, une obscure à la poitrine, une brillante à la cuisse gauche, une belle
au genou, une sur le siège carré, une à chaque angle de son siège ; en tout,
treize.
Casiopea (Κασσιέπεια, lat. Cassiepta, Cassiopta o Cassiopea).
La
madre de Andrómeda, sentada en un trono sobre un cojín.
***
Andromède.
Elle a été placée parmi les astres par la faveur de
Minerve, en mémoire de ce qu’elle fut délivrée par Persée, du monstre auquel
elle avait été exposée. C’est pourquoi elle ne voulut plus demeurer avec son
père ni avec sa mère, mais elle partit courageusement pour Athènes avec Persée.
C’est ce qu’Euripide raconte dans la tragédie qu’il en a composée. Elle a une
étoile brillante à la tête, une à chaque épaule, deux au pied droit, une au
gauche, une au coude droit, une belle au bout de la main, trois à la ceinture,
quatre dessous, une brillante à chaque genou, une au pied droit, deux au
gauche; en tout, vingt.
Le Cheval.
On ne voit que sa partie antérieure jusqu’au nombril.
Aratus écrit qu’il est le même qui fit jaillir d’un coup de pied la fontaine
dite pour cela Hippocrène. Quelques uns prétendent que c’est Pégase qui
s’envola au ciel après la chute de Bellérophon, chose qui paraît incroyable à
d’autres, parce que ce cheval n’a pas d’ailes. Euripide veut que ce soit Mélanippe,
fille de Chiron, qui fut séduite par Éole, et qui, étant enceinte, s’enfuit
dans les montagnes, où pendant qu’elle enfantait, elle fut trouvée par son père
qui la cherchait. Surprise, elle pria de ne pas être reconnue, et elle fut
changée en cavale. Sa piété et celle de son père la firent placer par Diane au
nombre des étoiles, voilà pourquoi elle demeure toujours invisible au centaure,
que l’on croit être Chiron. Sa partie postérieure ne paraît pas, pour que son
sexe ne soit pas connu. Elle a deux étoiles obscures sur le front, une sur la
tête, une à la mâchoire, une obscure à chaque oreille, quatre au cou,
desquelles la plus proche de la tête est la plus brillante, une à l’épaule, une
à la poitrine, une à l’épine, une belle au nombril, deux aux genoux de devant,
une à chaque sabot ; en tout, dix-huit.
El Caballo (Ἵππος, Equus). Hay hasta tres versiones para este catasterismo. O es un caballo innominado que vivía en el monte Helicón y que con una coz de su pezuña hizo brotar la fuente Hipocrene (‘Fuente del Caballo': Ἵππου κρήνη, lat. Hippocrene, como Κωνσταντινού πóλις, lat. Constantinopólis, y Ἄρειος Πάγος, lat. Areopăgus); o es Pegaso, a quien Higino II 18 y schol. Arat. 208, entre otros textos, atribuyen la coz que hizo brotar la fuente Hipocrene, y que, tras la muerte de Belerofontes, habría volado al cielo (con los detalles que vimos en V 5 y en II 2), si bien esta identificación es considerada poco verosímil por Eratóstenes, por carecer de alas la figura de esta constelación; o, finalmente, no se trata de un caballo, sino de una yegua, y es el catasterismo de Hipe (o de Melanipe, variantes que vimos en V 5), también llamada Ocírroe, hija del Centauro Quirón, y que, seducida por Eolo, de quien tuvo una hija, Melanipe, y perseguida por su padre, habría sido catasterizada por Artemis, que la colocó en el cielo donde no pudiera verla su padre (el Centauro, núm. 40); y su figura no es visible más que hasta el ombligo, permaneciendo ocultas las partes posteriores para que no se sepa que es hembra.
Le Bélier.
On croit que c’est celui qui porta Phrixus et Hellen au
travers de la mer. Il était immortel, et il leur fut donné par leur mère
Nephéle. Sa peau était dorée, suivant ce qu’ont dit Hésiode et Phérécyde,
pendant qu’il les transportait sur cette mer étroite qu’on nomme l’Hellespont,
il jeta Hellen dedans, et perdit une de ses cornes. Mais elle fut sauvée par
Neptune qui, ayant eu ensuite commerce avec elle, en eut Paeon; il sauva
Phrixus et le transporta au-delà du Pont-Euxin, chez AEëte, à qui il donna la
peau d’or, qui fut mise dam le temple de Jupiter pour en conserver le souvenir.
Il a une étoile sur la tête, trois aux naseaux, deux au cou, une belle au bout
du pied de devant, quatre à l’épine, une à la queue, trois au ventre, une à la
fesse, une au bout de chaque pied de derrière; en tout, 18.
El Carnero (Κριός, Aries). Constelación zodiacal. Es el carnero de piel de oro que llevó a Frixo a la Cólquide, y que, desollado por Frixo después de sacrificárselo a Zeus y para dejar a Eetes el vellocino de oro (o, en Eratóstenes 19 e Higino II 20, habiéndose el propio carnero despojado del vellocino regalándoselo a Frixo), emigró al cielo, donde fue catasterizado (en Higino, por la madre de Frixo y Hele, Néfele o Nube, que otorgó a Aries, como tal constelación, el tiempo del año en que se siembra el trigo, en recuerdo de la siembra de semillas tostadas hecha por Ino y que dio lugar a que Néfele proporcionara a sus hijos el carnero de oro, si bien esto no parece tener sentido como tiempo de la siembra, sino sólo como inicio del curso zodiacal anual del Sol, aquí identificado con el comienzo del año agrícola). Aries es constelación de poco brillo precisamente por carecer del vellocino de oro, que quedó en la Cólquide y fue después llevado a Grecia por los Argonautas.
***
Le Triangle.
Cette constellation est au-dessus du bélier, et on la dit
un peu plus obscure. Elle a la forme de la première lettre du mot que Mercure
lui a donnée quand il a figuré les astres. Il y a des gens qui disent que ce
triangle céleste représente la forme de l’Egypte (basse) embrassée, défendue,
et fertilisée tout à la fois par le Nil. Il a trois étoiles brillantes à ses
angles.
El Triángulo (Δελτωτόν, Deltoton, Triangulum). Está por encima de la cabeza de Aries; en vista del poco brillo de Aries, Hermes colocó encima unas estrellas que compensasen tal oscuridad, a las que dio la forma de la primera letra del nombre (en genitivo: Διός) de Zeus, es decir, de la letra delta. Otra versión indica que se trata de la figura geográfica de Egipto, circundada, en forma de delta o triángulo, por el Nilo: el delta del Nilo, pues, aunque con no poca imprecisión geográfica.
Les Poissons.
Ce sont les petits du grand poisson dont nous donnerons
l’histoire quand nous en serons à lui. Ils sont dans différents hémisphères.
L’un est boréal, l’autre austral. Ils ont un lien qui commence au pied
antérieur du bélier. Le poisson boréal a douze étoiles, et l’austral quinze. La
bande qui les lie en a trois dans sa partie boréale, trois dans l’australe, et
trois vers l’orient; en tout, poissons et lien, 39.
Los Peces ('Ιχθύες, Pisces; está en nominativo de plural, y es una injustificada deformación llamar Piscis, en singular, a este catasterismo zodiacal, que, por otra parte, en modo alguno puede confundirse con el verdadero Piscis en singular, que es el núm. 38 y no es ya zodiacal). Son dos nietos (en Eratóstenes 21 y 38, schol. Germán. BP 81, 13, schol. Arat. 386 y schol. Germán. Sangerman. 176, 17) o hijos (en Higino II 30 y II 41) o descendientes (sin mayor especificación: así en schol. Arat. 239, schol. Germán. BP 99, 2) del Pez (núm. 38) llamado Grande (así en todos los textos indicados menos en Higino II 41, que le llama el Pez Notio, esto es, el Pez del Sur). Ahora bien, existen diversas variantes y gran número de detalles, que relacionan este catasterismo de los Peces con Venus, con la Tifonomaquia y con el mito oriental de la «diosa Siria» o Dérceto, variantes y detalles que sistematizaremos en los siguientes seis apartados:
***
Persée.
On dit de Persée, que c’est à sa naissance illustre qu’il
doit sa place au ciel. Car Jupiter, changé en pluie d’or, l’ayant eu de Danaé,
Polydecte l’envoya contre les Gorgones. Mercure lui mit un casque, et lui
attacha aux talons des ailes par le moyen desquelles il traversa les airs. Il
reçut aussi de Vulcain un croc de diamant, comme dit Eschyle, dans les
Phorcydes, vieilles gardiennes des Gorgones. Elles n’avaient entre elles toutes
qu’un seul œil, qu’elles se prêtaient tour à tour pour veiller chacune à son
tour. Pendant qu’elles se le passaient, Persée le prit et le jeta dans le
marais Tritonis ; puis, pendant que les Gorgones dormaient, il alla couper la
tête à Méduse, et il la donna à Minerve, qui la mit sur son sein, et plaça
Persée au ciel, où on le voit tenant la tête de la Gorgone. Persée a une étoile
sur la tête, une brillante à chaque épaule, une brillante à l’extrémité de la
main droite, une au coude, une à l’extrémité de la main gauche, de laquelle il
parait tenir la tête de la Gorgone. Mais la tête et le cimeterre courbé se
voient nébuleux. Une au ventre, une brillante à la cuisse droite, une à chaque
genou, une aux grèves, une obscure à chaque pied, trois à la chevelure de la
Gorgone. La tête et le croc paraissent sans étoiles, mais on croit les
apercevoir à un amas nébuleux ; en tout, 38.
Perseo (Περσεύς, Perseus). Es el glorioso hijo de Zeus y Dánae, catasterizado por sus hazañas y por lo extraordinario del modo como fue engendrado.
***
La Pléiade.
Sur la section du taureau nommée Iombe, est la Pléiade
composée de sept étoiles. On dit qu’elles étaient filles d’Atlas, on les
appelle Septastre, quoiqu’on n’en voie que six et non sept. La raison qu’on en
apporte, est que les six se sont livrées aux dieux, et que la dernière est
morte. Trois ont eu commerce avec Jupiter ; Electre, de laquelle est né
Dardanus, Maïa de qui est issu Mercure, et Taygéte mère de Lacédémon. Deux se
sont données à Neptune, Alcyone mère d’Yriée, Celoeuo mère de Leucus ; Stérope
s’abandonna à Mars, dit-on, et en eut Oenomaüs. Mais Mérope s’étant laissée
aller à Sisyphe, simple mortel, en est restée invisible. Elles sont toujours
fort célèbres chez les hommes, et elles annoncent la température. Elles sont
très bien situées, et en forme de triangle, selon Hipparque.
Las Pléyades (Πλειάδες; Pleias, Pleíădes, Vergiliae). En griego se usa también el singular colectivo, la Pléyade (Πλειάς). Son las siete hijas de Atlas y de Pleíone, de las cuales hay una invisible, a saber, Mérope, por ser la única que se casó con un mortal, Sísifo. Las otras seis tuvieron uniones amorosas con dioses: tres de ellas con Zeus, a saber, Electra (madre de Dárdano), Maya (madre de Hermes) y Taígete (madre de Lacedemon); dos con Posidón, a saber, Alcíone (madre de Hirieo) y Celeno (madre de Lico), y una con Ares, Estérope (madre de Enómao). Perseguidas, juntamente con su madre, por Orión, que quería violarlas, durante cinco años (en schol. Arat. 254; durante siete años en Higino astron. II 21), se libraron de caer en su poder suplicando ayuda a los dioses, que las transformaron en palomas (que es lo que sugiere su nombre en griego, pero sólo en el citado escolio a
Arato); por
último Zeus las catasterizó, colocándolas en la cola del Toro (schol. Arat. e
Higino astron. II 21; este último añade que en el cielo Orión parece
perseguirlas todavía cuando ellas se ponen por Occidente)
Cette constellation est nouvellement mise an nombre des
autres, mais c’est la lyre des Muses. Mercure l’a faite de la tortue et des
cordes tirées des bœuf d’Apollon, elle en a eu sept d’après les Atlantes.
Apollon la reçut, et la donna à Orphée pour accompagner ses chants, à ce fils
de Calliope, l’une des Muses, lequel a donné des noms aux neuf Muses, et
perfectionna tellement la musique parmi les humains, qu’on disait qu’il rendait
les bêtes et les rochers sensibles à ses accords. Mais Orphée ne rendait aucun
culte à Bacchus. Il n’adorait que le seul Dieu suprême, sous le nom d’Apollon,
et souvent, se levant la nuit, il allait s’asseoir sur le mont Pangée, pour y
attendre le lever du soleil, et le saluer le premier par ses sons mélodieux.
Eschyle raconte que Bacchus irrité envoya les Bassarides pour le déchirer. Mais
les Muses rassemblèrent ses membres épars, et les enterrèrent dans la terre des
Libéthres; et, avec la permission de Jupiter, elles mirent sa lyre au ciel. Son
coucher sert d’annonce, parce qu’il se fait en un temps réglé suivant la
saison. Elle a une étoile à chaque corde, une à chaque courbure, et une aussi à
l’extrémité, une à chaque épaule, une à la traverse, et une blanche et
brillante au pied; en tout, 9.
La Lira (Λύρα, Lyra). Es la lira de las Musas, construida por Hermes y dada por éste a Apolo como vimos en II 5 I. Tenía entonces siete cuerdas, por el número de las Pléyades, entre las que se encontraba la madre de Hermes. Posteriormente Apolo se la dio a Orfeo, hijo de la Musa Calíope, el cual le puso nueve cuerdas. Al ser despedazado Orfeo por las bacantes de Tracia, las Musas enterraron sus miembros, y, no sabiendo qué hacer con su lira, pidieron a Zeus que la catasterizase: así en Eratóstenes 24; en schol. Arat. 269 es Museo, a quien las Musas dan la lira de Orfeo, el que pide a Zeus que la catasterice; en Higino astron. II 7 es Apolo el que pide esto a Zeus, por haber Orfeo honrado y ensalzado especialmente a Apolo; esto último está también, como vimos en II 5 F, en Eratóstenes 24, que indica que Orfeo consideraba al Sol el más grande de los dioses y lo llamaba Apolo, y que fue por eso por lo que Baco, irritado, envió contra él a las bacantes; en Higino esto último fue por haberse Orfeo olvidado de nombrar a Baco cuando ensalzaba a los hijos de los dioses; en todos los casos Zeus catasteriza la lira (cf. Luciano adv. indoct. 11).
***
Le Cygne.
C’est ce grand oiseau que l’on assimile au cygne. On dit
que Jupiter en prit la forme pour plaire à Némésis qu’il aimait, parce qu’elle
prenait toutes sortes de formes pour lui échapper, et qu’elle se changea même
en cygne, c’est ce qui la livra à son séducteur qui vola jusqu’à Rhamnus dans
l’Attique pour en triompher. Elle mit au monde un œuf d’où est sortie Hélène,
selon le poète Cratès ; mais Jupiter s’envola avec elle au ciel sous la forme
de cygne l’un et l’autre et l’y fixa sous cette forme. Elle a une étoile
brillante sur la tête, une belle au cou, cinq à l’aile droite, quatre au corps,
une qui est la plus grande à sa partie postérieure ; en tout, douze.
El Cisne (Κúκνος, Cygnus). Es la forma de cisne que tomó Zeus para unirse a Némesis y engendrar a Helena, y aparece volando porque volando, y en figura de cisne todavía, es como regresó Zeus al cielo.
***
Le Verseau.
Le verseau paraît avoir été ainsi nommé, d’après la
manière dont on le représente, car il tient un vase à vin, et en verse beaucoup
de liquide Quelques-uns veulent que ce soit Ganymède, parce qu’il a l’air de
verser du vin, ils en attestent le poète qui dit que Ganymède à cause de sa
beauté qui le rendait digne de vivre avec les dieux, fut enlevé pour servir
d’échanson à Jupiter, et qu’il en reçut l’immortalité alors inconnue aux
hommes. La liqueur qu’il verse est, dit-on, le nectar, boisson des dieux, et marque
certaine de ce breuvage. Il a deux étoiles obscures à la tête, une à chaque
épaule, l’une et l’autre grandes, une à chaque coude, une brillante à
l’extrémité de la main, une à chaque mamelle, une autre au-dessous de chacune,
une au flanc gauche, une à chaque genou, jambe droite, une à chaque pied; en
tout, dix-sept. L’effusion de l’eau est du côté gauche ayant 32 étoiles, qui
sont claires, les autres obscures.
Acuario ('Υδροχόος, Aquarius, Amphora). La identificación es con Ganimedes, a pesar del nombre; Ganimedes escancia el vino de los dioses, esto es, el néctar, y en cambio el nombre de este catasterismo menciona sólo el agua como líquido que vierte la figura en él representada. No parece haber intento alguno de conciliación; podría tratarse de agua para mezclar con el vino o el néctar, pero nadie lo dice. Por otra parte schol. Germán. BP p. 85, y Sangerm. p. 153 explican el nombre Acuario, independientemente de la identificación con Ganimedes, como indicador de las lluvias que suelen menudear en el mes al que corresponde este signo zodiacal.
Pan.
Le capricorne ressemble à Egipan son père, il a des
jambes de bouc et des cornes sur la tête. Cet honneur lui fut accordé, parce
qu’il avait été nourri avec Jupiter, selon ce qu’écrit Épimenide dans son
histoire de Crète, car il était avec Jupiter sur le mont Ida, quand Jupiter
partit pour la guerre contre les Titans. Il paraît avoir trouvé la conque, par
le son de laquelle il encouragea ses compagnons. Jupiter étant devenu souverain
le plaça au ciel avec la chèvre sa mère, mais à cause de la conque marine il a
une marque de poisson. Il a une étoile brillante à chaque corne, deux sur la
tête, trois au cou, deux à la poitrine, une au pied de devant, sept à l’épine,
cinq au ventre, deux belles à la queue ; en tout, vingt-quatre.
Capricornio (Αἰγόκερως, Πάν, Capricornus, Caper, Pan; Capricornius no existe en latín. Es un hijo de Egipán (Pan transformado en cabra, v. infra); se crió juntamente con Zeus y ayudó a éste en la Titanomaquia, proporcionándole una concha de caracol, por él inventada, que al sonar provocó la huida de los Titanes; se le identifica también con el propio Pan considerándose que la huida de los Titanes fue el primer terror pánico. Su madre, en la primera identificación, es la Cabra (que vimos en el núm. 13; y en cuanto a su figura, mientras su parte superior es caprina y con cuernos, la inferior o posterior termina en cola de pez en recuerdo del invento de la concha de caracol marino; o, en Higino II 28, porque esa figura híbrida es la que tomó Pan para escapar de Tifoeo.
***
Le Sagittaire.
Le sagittaire, que plusieurs disent être le
centaure, et d’autres, non, parce qu’on ne voit pas qu’il ait quatre jambes,
mais qu’il paraît debout, et tendant son arc, tandis qu’aucun centaure ne s’est
jamais servi de l’arc : celui-ci a des jambes de cheval et une queue comme les
satyres. Ce qui fait qu’on le regarde comme fabuleux. On croit plutôt qu’il est
Crotus fils d’Euphème, nourricier des muses. Celui-ci demeurait sur le mont
Hélicon où il vécut longtemps. Ayant inventé l’art de décocher des flèches, les
muses le nourrirent dans les bois, dit Sosithée. Vivant avec les muses, et les
entendant, il applaudissait à leurs chants ; d’autres hommes joignirent leurs
voix à la sienne, et les muses voulant satisfaire son désir, prièrent Jupiter
de le mettre parmi les astres comme digne d’y être. Il y fut mis dans
l’attitude d’exercer l’art de tirer de l’arc, et qu’il garda chez les hommes,
car on le voit de la terre et de la mer, et ceux qui le représentent en
centaure se trompent. Il a deux étoiles à la tête, deux à son arc, deux à la
pointe de la flèche, une au coude droit, une au bout de la main, une belle au
ventre, deux à l’épine, une à la queue, une au genou de devant, une à la corne
du pied, 14 en tout. Les sept autres étoiles sont à la cuisse, semblables aux
postérieures, toutes ne se montrant pas bien visibles.
Sagitario (Τοζότης, Sagittarius). Tiene figura de centauro, ya sea con cuatro patas de caballo y dos brazos y cabeza de hombre, ya con dos patas y cola de caballo y el resto de hombre, pero en todo caso disparando un arco. Eratóstenes se inclina a la opinión de los que niegan que sea centauro y lo identifican con Croto, hijo de Eufeme, nodriza de las Musas, e inventor tanto del arte de disparar flechas como del aplauso con las manos (Croto = ‘Aplauso’); añade que fueron las Musas, complacidas de que con el aplauso mostrara él su admiración por los cantos de ellas, las que pidieron a Zeus que lo catasterizara. El motivo por el que se niega que sea un centauro (tanto en Eratóstenes 28 como en schol. Germán, pp. 89 y 158, y en Higino II 27) es el de que, según los que lo niegan, ningún centauro ha hecho uso de arco y flechas. Pero el porqué de al menos las dos patas de caballo queda sin explicar salvo en Higino, que dice que fue en recuerdo de la afición de Croto a cabalgar, añadiendo que la cola de sátiro se la puso también Zeus al catasterizarlo porque era tan querido de Baco como de las Musas.
***
C’est l’arme avec laquelle on dit qu’Apollon tua les
Cyclopes qui avoient forgé la foudre de Jupiter par laquelle Esculape avait
péri. Apollon la cacha ensuite dans les régions hyperboréennes, où est un
temple de plusieurs ailes ; on dit aussi qu’elle lui fut portée lorsque Jupiter
l’excusa de meurtre, et le délivra de la servitude où il était chez Admète.
Euripide en fit mention dans son Alcestide. Cette flèche parait avoir été
transportée au travers des airs avec la moissonneuse Cérès. Elle était fort grande,
dit Héraclide de Pont, dans son livre de la Justice, et Apollon la mit au ciel,
comme monument de son combat. Elle a quatre étoiles, une à la pointe, une
obscure au milieu, deux à l’autre bout, dont l’une est plus apparente que
l’autre ; en tout, 4.
Saeta (Τόζόν, Βέλος, Sagitta). Es la flecha con la que Apolo mató a los Cíclopes productores del rayo, en venganza por la fulminación de su hijo Asclepio por Zeus. La flecha la escondió después en el país de los Hiperbóreos; y cuando, después de haber servido Apolo a Admeto, Zeus consideró suficientemente expiado su delito, la flecha volvió por los aires, acompañada de sazonados frutos, y fue catasterizada por el propio Apolo.
L’Aigle.
C’est l’oiseau qui â transporté Ganymède au ciel, et l’a donné
à Jupiter pour lui verser à boire. Mais on dit que les Dieux s’étant partagé
les oiseaux, Jupiter prit l’aigle pour lui, et le mit par là au ciel. Il est le
seul qui vole contre le soleil, sans en être ébloui, et il est le roi des
oiseaux. Il est représenté volant, et les ailes étendues. Aglaosthène dit dans
ses Naxiaques, que Jupiter, que l’on cherchait pendant qu’il était élevé dans
l’île de Crète, en fut enlevé par l’aigle, qui le porta à Naxos. Jupiter,
devenu grand, devint aussi roi, étant parti de Naxos avec son aigle, pour faire
la guerre aux Titans, et l’aigle lui ayant été ainsi de bon augure, il se le
consacra et le plaça parmi les astres. Telle est la cause de l’honneur qu’il
lui fit. Quatre étoiles, dont celle du milieu est brillante.
Águila (Ἀετός, Aquῐla). Es el águila que raptó a Ganimedes llevándolo al cielo, catasterizada por ser la soberana de las aves y la única que vuela de cara a los rayos del sol sin doblegarse; o, según Aglaóstenes, por haberse mostrado a Zeus cuando éste, disponiéndose a empezar la Titanomaquia, estaba celebrando un sacrificio. O fue el águila el ave que cayó en suerte a Zeus (o, en Higino II 16, que éste eligió para sí) al repartirse los dioses las aves.
***
Le Dauphin.
On dit qu’il fut mis au nombre des astres, parce que
Neptune voulant épouser Amphitrite, elle se réfugia par pudeur chez Adas, pour
conserver sa virginité. Les Néréides la tenant cachée parmi elles, Neptune
envoya entre autres galants le dauphin pour la chercher. Il la trouva dans les
îles atlantiques et l’amena à Neptune qui, l’ayant épousée, rendit à ce dauphin
de grands honneurs sur mer, se le consacra, et mit son image au ciel. Ceux qui
veulent plaire à Neptune, prétendent que c’est lui qui est représenté tenant
par reconnaissance un dauphin à la main. C’est ce qu’Artémidore écrit dans les
élégies qu’il a écrites sur l’amour. Le dauphin a une étoile à la bouche, deux
au cou, trois aux nageoires du ventre, une au dos, deux la queue ; en tout, 9.
On dit que cet animal aime la musique, parce que le nombre des étoiles de sa
constellation égale celui des Muses.
Delfín (Δελφίν, Délphin o Delphῐnus). Es el delfín que, habiéndose escondido Anfitrite en las islas de Atlas para escapar a la pretensión de Posidón de casarse con ella, la encontró y se la trajo a Posidón, celebrándose la boda, y honrando en lo sucesivo Posidón al delfín de manera extraordinaria, ya en el mar, y por último catasterizándolo.
Orion.
Hésiode dit qu’il était fils de Neptune et d’Euryale
fille de Minos, et qu’il avait le don de marcher sur la mer comme sur terre.
Étant allé à Chio, il abusa de Mérope, fille d’Oenopion, pendant qu’il était
ivre. Oenopion irrité lui arracha les yeux et le chassa de l’île. Orion errant
alla trouver à Lemnos Vulcain, qui lui donna par pitié un de ses esclaves,
nommé Endalion, pour le conduire. Orion le prit sur ses épaules, pour qu’il pût
mieux voir sa route. Allant ainsi vers l’orient, il rencontra le soleil qui lui
rendit la vue. Alors il retourna sur ses pas pour se venger d’Oenopion, que ses
gens cachèrent sous terre. Désespérant de le trouver, il alla en Crète, et se
livra au plaisir de la chasse. Avec lui étaient Diane et Latone. Ilse
promettait de détruire toutes les bêtes féroces, et la terre indignée envoya
contre lui un gros scorpion qui, l’ayant piqué, le fit mourir ; mais Jupiter, à
la prière de Diane et de Latone, le plaça au ciel à cause de son courage, avec
le scorpion en mémoire de cet événement. Quelques-uns disent qu’Orion, dans sa
jeunesse, avait aimé Diane, qui l’en punit par le moyen du scorpion, par lequel
elle le fit piquer, mais que les dieux, par commisération, le mirent au ciel
avec cet animal, comme monument de ce genre de mort. Orion a trois étoiles
obscures à la tête, une claire à chaque épaule, une au coude droit, une à la
main droite, trois à la ceinture, trois obscures à son épée, une claire à
chaque genou, et une claire également à chaque pied ; en tout, 17.
Orión (Ὸρίων, Orion). Hijo de Posidón y de Euríale, hija de Minos; Posidón le otorgó el don de andar sobre las aguas como sobre tierra. Orion marcha a Quíos, viola allí a Mérope, hija de Enopión (que lo es de Baco y Ariadna: Apolodoro epit. I 9, schol. Ap. Rh. III 997, etc.), y éste lo castiga cegándolo. Orión marcha ciego a Lemnos, donde Hefesto le proporciona como lazarillo a un individuo llamado Cedalión, a quien Orión lleva sobre los hombros para que le guíe. Posteriormente Orión se encamina al Oriente, donde el Sol le devuelve la vista; tras de lo cual vuelve a Quíos para vengarse de Enopión, pero no lo consigue porque a éste sus súbditos lo esconden bajo tierra. Por último marcha Orión a Creta, donde, como ya vimos en el número 7, se dedica intensamente a la caza, en compañía de Ártemis y de Latona, y promete que acabará con todo animal terrestre, por lo que la Tierra hace surgir el escorpión gigantesco que clava el aguijón en Orión matándolo; y Zeus catasteriza a Orión a petición de las dos diosas, y también al escorpión en recuerdo de lo sucedido entre ambos. O bien Orión intenta violar a Ártemis, y es ésta la que hace brotar el escorpión que le da muerte, y los dioses catasterizan a ambos. Hay también otra genealogía de Orión, en Ovidio Fast. V 493- 544, schol. Germán. BP p. 93 (que la atribuye a Hesíodo = fr. 148 b M.-W.; también la anterior historia está atribuida a Hesíodo por Eratóstenes 32 y schol. Arat. 322 = fr. 148 a M.-W.) y en Higino II 34: un individuo de Tebas (llamado Catreo, con variantes, en Higino, Caubrisa en schol. Germán., Hirieo en Ovidio Fast. V 499 y 535 y en schol. II. XVIII 486, Eneo en schol. OcL. V 121; corrupto el nombre, dos veces, en Higino fab. 195) recibe hospitalariamente a los dioses Júpiter, Neptuno y Mercurio (Higino omite a Neptuno), quienes, en premio de su hospitalidad, le prometen otorgarle lo que les pida; les pide él ser padre; ellos le mandan que sacrifique un buey y que lo desuelle (o que desuelle un buey que por propia iniciativa había matado Hirieo para ofrecérselo a sus huéspedes); en la piel del animal orinan los tres dioses, mandando a Hirieo a continuación que entierre aquel cuero: así lo hace Hirieo (o los propios dioses), y a los nueve meses (decem menses, como siempre, en Ovidio v. 534) nace un niño al que Hirieo pone el nombre de Orión (Urión en Higino II 34 y en schol. II.) en recuerdo de la orina (οὖρον, urina) que lo engendró. En schol. Germán. Sangerm. p. 164 es Orión el que sacrifica el buey a los tres dioses, en expiación de un delito (no dice cuál) cometido contra un muchacho, y luego se ordena a Orión que se revista con la piel del buey y beba su orina. En Ovidio vv. 541-544 Orión defiende a Latona del escorpión que había hecho surgir la Tierra, y es Latona la que, agradecida, catasteriza a Orión.
Le Chien.
On dit qu’il fut donné pour gardien à Europe, avec le
dragon. Minos les prit, et les donna à Procris, par qui il avait été guéri.
Céphale, mari de Procris, les eut ensuite, et mena le chien à Thèbes contre un
renard, que l’oracle avait dit ne pouvoir être tué par personne. C’est pourquoi
Jupiter métamorphosa ce renard en pierre, et jugea le chien digne d’être mis au
ciel. D’autres disent que c’était le chien d’Orion, et qu’il accompagnait son
maître à la chasse, les chiens combattant avec les chasseurs contre les bêtes
farouches, et qu’ensuite il fut placé au ciel avec Orion ; ce qui est assez
vraisemblable, d’après tout ce que nous avons dit d’Orion. Ce chien a une
étoile nommée Isis à la tête, une grande et brillante nommée Sirius à la
langue, (c’est ainsi que les astronomes nomment les étoiles étincelantes), une
obscure à chaque épaule, deux à la poitrine, deux à l’échine, trois au pied de
devant, deux au ventre, un à la hanche gauche, une au bout du pied, une sur le
pied droit, quatre à la queue ; en tout, 20.
El Perro (Κύων, Canis, Canicŭla). Es el Can mayor (Κύων ὀ μέγας, Canis maior o, paradójicamente, Canicŭla, esto es, ‘la Perrita') o la Canícula, identificado como el perro Lélape, regalado por Zeus a Europa, y que sucesivamente pasó de ésta a su hijo Minos, de Minos a Procris, y de Procris a Céfalo, y que fue petrificado y posteriormente catasterizado por Zeus durante su persecución de la zorra de Teumeso, como vimos en III 7. Hay variantes: el perro de Orión, y, sobre todo, la perra Mera (que explicaría el femenino Canícula), de Erígone y de su padre Icario, y que hemos visto en el número 8 (v. también Ovidio Fast. IV 939 s., V 723, schol. Ap. Rh. II 517, schol. II. XXII 29); pero ambos suelen también, alternativamente entre ellos, identificarse con el Procion del número 42. A este catasterismo del Perro (núm. 33) es común llamarlo también Sirio (Σείριος, Sirius), que es el nombre de su estrella más brillante (que lo es también de todas las del cielo).
***
Le Lièvre.
Il fut découvert et lancé par le chien dans une chasse,
et à cause de sa légèreté, Mercure le mit, dit-on, au ciel. Il parait être le
seul des quadrupèdes qui fasse beaucoup de petits à la fois, produisant les
uns, et gardant les autres dans son ventre, à ce que dit le philosophe
Aristote, dans son Traité des Animaux. Le lièvre a une étoile à chaque oreille,
trois au corps, dont celle de l’échine est brillante, et une à chaque pied de derrière
; en tout, 7.
Argo.
On dit que ce navire est redevable à Minerve d’avoir été
mis au nombre des astres. C’est le premier navire qui ait été construit par les
anciens. On dit qu’il parla, et qu’il traversa le premier la mer, sur laquelle
jusqu’alors on n’avait pas su naviguer, et pour en rendre témoignage à la
postérité, on mit au ciel son image, non toute entière, mais seulement les
poignées du gouvernail jusqu’au mât, avec les rames, afin que les nautoniers en
le voyant s’encouragent à la manœuvre, et pour immortaliser sa place parmi les
dieux. Le navire Argo a quatre étoiles à la poupe, cinq à un gouvernail, et
quatre à l’autre, trois au haut du mât, cinq sur le pont, six proches les unes
des autres aux câbles ; en tout, 27.
Argo (Ἀργώ, Argo). Es la nave de los Argonautas, catasterizada por Atenea, si bien su figura no está entera, sino sólo del timón al mástil.
La Baleine.
Fut, dit-on, lancée par Neptune, contre Cassiopée, qui
disputait de beauté avec les Néréides. Persée tua ce monstre, qui fut
transporté au ciel pour conserver la mémoire de cette grande action, rapportée
par Sophocle dans sa tragédie d’Andromède. Cette baleine a deux étoiles
obscures à la queue, cinq depuis la queue jusqu’à la bosse du flanc, six sous
le ventre ; en tout, 15.
Cetáceo (Κητoς, Cetus). Es el monstruo
marino enviado por Posidón para devorar a Andrómeda.
***
L’Eridan.
Ce fleuve a sa source sous le pied gauche d’Orion. Aratus
le nomme Eridan, mais il ne nous dit rien qui puisse le faire connaître.
D’autres pensent, avec beaucoup de raison que c’est le Nil, le seul fleuve qui
ait son cours du midi au nord. Il est remarquable par plusieurs étoiles.
Au-dessous de lui est l’étoile nommée Canobus, proche du gouvernail du
navire Argo. On ne voit au-dessus de l’horizon aucune étoile plus australe que
celle-ci, qui, pour cette raison, est appelée Périgée. Ce fleuve a une étoile à
la source, trois au premier détour, trois au second, sept à la troisième,
jusqu’aux extrémités qu’on dit être les bouches du Nil ; en tout, 14.
El Erídano (Ἠριδᾰνός, Eridanus). Identificado con el río en el que cayó fulminado Faetonte, el Po según schol. Germán. Sangerman. p. 174; y, como variante en Eratóstenes 37, schol. Arat. 359, schol. Germán, pp. 98 y 175, e Higino II 32, con el Nilo. No se indica por qué motivo fue catasterizado uno u otro río.
***
Le Poisson.
Est celui qu’on désigne par le surnom de grand, et qu’on
dit boire l’eau qui sort de l’urne du verseau ; On dit aussi, suivant le
rapport de Ctésias qu’on le vit pour la première fois dans un lac près de
Bambice, et qui il sauva Dercétone tombée dans la nier pendant la nuit. Les
habitants des environs ont nommé Derceto la déesse de Syrie. Ils disent qu’elle
engendra deux poissons, et que tous deux ensemble furent honorés et mis au
nombre des astres. Il a douze étoiles dont trois brillantes à la gueule.
El Pez ('Ιχθύς, Piscis). En Los Peces (supra) quedó explicado todo lo que hay también sobre este Pez que es el Pez grande o (sólo en Higino) el Pez del sur.
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Le Nectar ou Autel.
Sur lequel les dieux se prêtèrent un serment mutuel,
quand Jupiter parut contre Saturne ; et après leur victoire, objet de leur vœu,
ils en perpétuèrent la mémoire en le plaçant avec les astres. Car les hommes
l’invoquent dans leurs festins, et sacrifient sur un autel, en se jurant
réciproquement fidélité dans leurs associations, et en se touchant de la main
droite, en signe de bienveillance. Il a deux étoiles au foyer, et deux à la
base ; quatre en tout.
El Altar (Θυτήριον, Ara). Es el altar en que se conjuraron los Crónidas para destronar a su padre iniciando así la Titanomaquia. Fue construido por los Cíclopes según schol. Arat. 402 e Higino II 39.
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Chiron.
Il paraît que c’est le Chiron qui, habitant sur le mont
Pélion, fut réputé surpasser tous les hommes en zèle pour la justice, et qui
instruisit Esculape et Achille. On dit qu’Hercule le visita par amitié et
rendit avec lui un culte à Pan dans son antre ; il n’épargna que lui de tous
les Centaures, et il l’écouta assidument, au rapport d’Antisthène, disciple de
Socrate, dans son Hercule. Après avoir vécu quelque temps ensemble, Hercule
laissa tomber une de ses flèches sur le pied du Centaure, qui en mourut, et il
fut transporté au ciel par Jupiter, qui voulut réparer ce malheur par cette
grâce, et récompenser sa piété ; en signe de sa vertu, il tient près de l’autel
un animal qu’il a l’air de vouloir sacrifier. Il a trois étoiles obscures
au-dessus de la tête, une claire à chaque épaule, une au coude gauche, une à
l’extrémité de la main, une au milieu de la poitrine du cheval, une à chaque
pied de devant, quatre à l’épine, deux claires au ventre, trois à la queue, une
claire à la croupe du cheval, une à chaque jarret postérieur, et une à chaque
sabot des jambes de derrière ; en tout 24. Il tient dans la main gauche un petit
animal, d’autres disent que c’est une outre de vin dont il fait des libations
aux dieux, et dans la gauche, un thyrse. La queue de l’animal a deux étoiles,
le bout du pied de derrière, une claire, et une au-dessous, trois sur la tête ;
en tout huit.
El Centauro (Χείρων, Κένταυρος, Centaurus). Es el centauro Quirón, y su catasterización parece haber sido una tardía compensación otorgada por Zeus a sus méritos, después de su muerte que vimos en IV 7, y sobre la cual los textos catasterísticos no dicen que la visita de Hércules a Quirón, durante la cual una caída accidental de una flecha de Hércules en el pie de Quirón le produjo la muerte, fuera durante el trabajo cuarto de Hércules, sino sólo que éste visitó a Quirón, a quien amaba y escuchaba.
Le Corbeau.
Cette constellation est évidemment commune à plusieurs,
car Apollon lui a fait cet honneur. Chaque dieu n son oiseau propre. Les dieux
sacrifiant ensemble, le corbeau fut envoyé chercher de l’eau à quelques
sources. Il vit un figuier qui portait des fruits. Il se reposa près de la
fontaine pour attendre que les figues fussent mûres. Plusieurs jours après, et
quand elles le furent, il les mangea. Enfin, se repentant de sa faute, il tira
de la fontaine un serpent avec une coupe, disant qu’il absorbait l’eau à mesure
qu’elle jaillissait ; mais Apollon, qui savait le vrai de la chose, l’en punit
en le condamnant à ne pas boire, suivant Aristote dans son Histoire des
Animaux, et pour marque de la punition divine cause de la soif du corbeau, il
mit au ciel une hydre (une cruche), et un corbeau qui ne peut ni en approcher,
ni boire. L’hydre a trois belles étoiles à la tête, six au premier repli, et
une claire qui est la dernière, trois au second, quatre au troisième, deux au
quatrième, neuf obscures au cinquième jusqu’à la queue ; en tout, vingt-sept.
Le corbeau est perché sur la queue, tourné vers l’occident. Il a une étoile
obscure au bec, deux à l’aile, deux au croupion, une au bout de chaque patte ;
en tout sept. Auprès du corbeau, depuis le repli, est la coupe penchée vers le
genou de la vierge. Elle a deux étoiles obscures à son bord, deux au milieu, et
deux au fond ; en tout, 6.
Procyon.
Procyon précède le grand chien, d’où lui vient son nom.
C’est le chien d’Orion qui, ayant beaucoup situé la chasse, prit ce chien près
de lui. Ou y voit aussi un lièvre et d’autres bêtes. Il a trois étoiles dont la
première se montre très brillante dès son lever, comme le chien (Srius), c’est
pourquoi on l’appelle le précurseur du chien (c’est la canicule ou petit
chien), car il monte et descend avant le grand. Les autres constellations après
celles-là sont dans le zodiaque, cercle que le soleil parcourt en douze mois,
c’est pourquoi il y a le même nombre de signes.
Procion (Προκύον, Prócy̆on, Antécănis, Canis minor) En el número 33 quedó explicado todo lo referente a este catasterismo del Perro de Orion o Perro Delantero.
***
Les cinq Planètes.
Ces cinq astres nommés planètes (errans), parce qu’ils
ont un mouvement propre, ont reçu des noms de divinités. Le premier qui parait
grand, Phainon, est Jupiter. Le second qui est moins grand, est nommé Phaéthon,
à cause du soleil. Le troisième, qui est Pyroïs, couleur de feu, peu
brillant, comme dans l’aigle. Le quatrième, qui est celui de Vénus, est le
phosphore (Lucifer), porte-lumière de couleur blanche, la plus grande de toutes
ces planètes, avant-coureur de l’Aurore. Le cinquième, nommé Stilbon,
est l’astre de Mercure, brillant, mais petit. On l’attribue à Mercure, parce
qu’on croit que celui-ci a décrit le monde et a déterminé les positions des
astres et les températures, ainsi que les temps où les étoiles présagent, et on
l’appelle Stilbon, parce qu’il se montre en effet très éclatant.
Los Planetas (Πλανήταί, Planetae = 'Estrellas Errantes', por sus movimientos peculiares y no acompasados a los de las constelaciones; la palabra planeta es masculina en griego, y también en latín, salvo cuando es adjetivo y va con stella). Son cinco estrellas, y no propiamente catasterismos, pues no se indica que antes de ser estrellas fueran otra cosa, sino estrellas de la propiedad, cada una, de uno de los cinco dioses siguientes: Zeus, Crono, Ares, Afrodita y Hermes, esto es, estrella de Júpiter, estrella de Saturno, estrella de Marte, estrella de Venus y estrella de Mercurio, estando casi siempre en genitivo y no, como es usual en la actualidad, en el nominativo de los dioses propietarios. Tienen también las cinco estrellas sus nombres propios, menos usuales, a saber, Fenonte (v. CFC I 106) y Faetonte, respectivamente (pero con variantes), las de Júpiter y Saturno, y Piroente (identificado, al parecer, con Hefesto), Fósforo (= Héspero y Lucífero, hijo de la Aurora y Céfalo según variante indicada por Higino II 42) y Estilbón, respectivamente, las estrellas de Marte, Venus y Mercurio.
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Le Cercle lacté.
Il est un des cercles visibles. On l’appelle lacté ou
voie lactée ; les fils de Jupiter ne pouvant recevoir aucun honneur avant que
d’avoir sucé la mamelle de Junon, on dit que Mercure amena Hercule enfant, le
fit allaiter par cette déesse. Quand elle l’apprit, elle le chassa, et elle
répandit tant de lait, que le cercle lacté s’en est formé.
Vía Láctea (Κύκλος γαλαζλας, Circulus lacteus, Via lactea, 'Círculo de leche', 'Camino de leche'). Es la leche que se derramó del pecho de Hera del modo que dijimos en IV 6; o, en Aquiles Tacio in Arat. p. 146 e, como variante, al tirar, no ya Hércules, sino Hermes, en su lactancia, fuertemente del pecho de Hera; o, en schol. Germán. BP p. 104 e Higino II 43, también como variante, entre otras, sería la leche de Rea (Ops), que ella misma habría hecho salir de su propio pecho, por indicación de Crono (Saturno), al no aceptar éste como hijo suyo la piedra que Rea le mostró en lugar de Zeus.
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